đŸŒȘïžđŸ‚10 brochures anarchistes Ă  redĂ©couvrir pour ce mois d’octobre 🌰

1 an au pénitencier de Blackwell Island, Emma Goldman

Un texte de 1931 qui est extrait de la trĂšs complĂšte autobiographie d’Emma Goldman « Vivre ma vie » rĂ©cemment traduite en français, qui parle spĂ©cifiquement de son incarcĂ©ration liĂ©e Ă  ses activitĂ©s d’agitatrice politique, et qui fait un tableau peu reluisant des conditions de dĂ©tentions des prisonniĂšres au dĂ©but du XXĂšme aux États-Unis.

 

Pourquoi faudrait-il punir ?, Catherine Baker

Catherine Baker remet en question l’institution carcĂ©rale, et le fait mĂȘme de punir les individus qui causent du tort aux autres ou aux biens des autres, en analysant les consĂ©quence d’une (in)justice punitive, quand d’autres solutions moins liberticides et plus rĂ©paratrices pourraient ĂȘtre appliquĂ©es.

 

 

Les femmes d’action directe et les mĂ©dias, Fanny Bugnon

Ce texte se penche sur les reprĂ©sentations des femmes ayant commis des actes politiques violents en France au cours de la dĂ©cennie 80, Ă  travers le cas du groupe Action directe (1979-1987). Dans une perspective d’analyse du discours mĂ©diatique, il s’agit d’interroger la rĂ©ception de l’engagement et de la violence politiques de ces femmes, en soulignant les rĂ©sistances Ă  l’oeuvre, Ă  travers un double processus de relativisation et de stigmatisation. InterrogĂ© sous l’angle du genre, cet engagement dans la lutte armĂ©e s’inscrit Ă  rebours des stĂ©rĂ©otypes sexuĂ©s et contribue Ă  la mise en lumiĂšre des dynamiques de rĂ©gulation mobilisĂ©es pour rĂ©pondre Ă  la crainte du dĂ©sordre et de l’anormalitĂ©.

 

Pourquoi j’ai cambriolĂ© ? Alexandre Marius Jacob

La plaidoirie d’Alexandre Marius Jacob, l’anarchiste illĂ©galiste qui volait aux riches pour redonner aux pauvres, et qui a inspirĂ© le personnage d’ArsĂšne Lupin. Il y revendique la reprise individuelle, pendant son procĂšs en 1905, qui concernait 105 affaires.

 

 

A bas les chefs, Joseph DĂ©jacque

Joseph DĂ©jacque, qui est Ă  l’orgine du terme « libertaire », Ă©crit en 1912 ce pamphlet contre l’autoritĂ© et celleux qui veulent bien l’incarner. « L’autoritĂ© a rĂ©gnĂ© si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanitĂ©, qu’elle a laissĂ© partout garnison dans son esprit. Aujourd’hui encore, il est difficile, autrement qu’en idĂ©e, de la saper de fond en comble. »

 

Vous n’ĂȘtes que des poires ! Zo d’Axa

« Jamais, pour cause de misĂšre, il n’y eut autant de suicides, Ă©crit d’Axa en 1898. Qu’a-t-on fait contre le chĂŽmage ? Que n’a-t-on pas fait contre la pensĂ©e ? Lois d’exception, lois scĂ©lĂ©rates. » Et de rappeler : « Voter, c’est se rendre complice. On prend sa part des dĂ©cisions, on les ratifie d’avance. On est de la bande et du troupeau »

 

 

L’Ă©ducation rationnelle de l’enfance, La limitation des naissances, et autres textes, d’Emilie Lamotte

Ici c’est un aperçu de la vie d’Emilie Lamotte, et de ce qu’elle prĂŽnait en terme d’Ă©ducation, contraception, vie familiale etc…d’un point de vue nĂ©o-malthusien (en tant que mouvement libertaire qui a permis la diffusion de moyens de contraception, et qui se sĂ©pare de la pensĂ©e de Malthuse qui avait une approche classiste et rĂ©actionnaire du contrĂŽle des naissances). C’est un texte qui est plus intĂ©ressant d’un point de vue historique que pour une application actuelle des prĂ©conisation de Lamotte, parce que sa pensĂ©e n’Ă©tait pas progressiste Ă  tous les niveaux (les diffĂ©rents types de sexualitĂ©, l’institution familiale, le genre…).

 

L’intĂ©grale, AsymĂ©trie

L’intĂ©grale du fanzine AsymĂ©trie, en direct de l’antimonde, Ă  propos de leur monde de merde.

 

 

 

 

 

Les milieux libres, Shalazz

Comment vivaient les anarchistes fin 19Ăšme et dĂ©but 20Ăšme, « en-dehors » de la sociĂ©tĂ©, parce qu’iels refusaient l’exploitation, l’enrĂŽlement militaire, la guerre, le mariage, pratiquaient la contraception… L’impact que leurs pratiques ont eu est flagrant, un siĂšcle plus tard, sur l’Ă©volution des mƓurs, les conditions de vie et la pensĂ©e contemporaine.

 

 

Vous avez dit soral ? Louis Simon

ça ne fait jamais plaisir de dĂ©cortiquer la pensĂ©e d’un gros rĂ©ac, mais ça peut servir pour ĂȘtre en mesure de contrer les arguments de ceux qui se sont fait happer par son discours, qui joue sur beaucoup d’auto-victimisation et une mauvaise foi sans scrupules.