🔖 Infokiosque : ☢️ Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) ☢️

🐊Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) 🦌

Quelles sont les conséquences immédiate de l’activité nucléaire sur les animaux non-humains? Les réacteurs sont refroidis avec l’eau des courts-d’eau et des mers, or c’est l’espace dans lequel vivent des milliers d’espèces, que ce soit des poissons, crustacés, et mammifères marins. L’industrie nucléaire est bien obligée de les prendre en compte – on ne peut pas dire qu’elle les prend en « considération » – pour éviter que ces animaux ne finissent en bouillie dans les circuits de refroidissement.

En cas de catastrophe, que fait-on des chats, chiens, chevaux et autres animaux domestiques, dont on veut limiter les déplacement et la reproduction une fois qu’ils sont contaminés par la radioactivité ? On les extermine…

Et pourtant, un peu partout, cette industrie se targue de préserver la faune et la flore, en plus de limiter les émissions de CO2 et compagnie.

« Imaginer un monde sans exploitation animale, c’est souhaiter la fin de l’ordre nucléaire, capitaliste et colonial. Les luttes antispécistes et écologistes ne peuvent pas défendre le nucléaire sans incohérences, et les luttes antinucléaires doivent prendre en considération les autres espèces dans leurs argumentations et dans l’organisation de la lutte. »

Une brochure réalisée par un collectif d’anonymes en prévision des Bestiales : 3 jours de rencontres autour de l’émancipation animale à Bure en février 2023. Retrouvable comme bien d’autres sur infokiosques.net

 

🎶la chair étrange, version physique et diy🎶

💿 la chair étrange, version physique et diy, 8 chansons à propos de la vie sur terre à la croisée du rap et du punk/hardcore

🎨47 cd-r imitation vinyle numéroté à la main et livret impression laser glissés dans une enveloppe kraft décorée d’un sticker diy illustrant l’album, l’ensemble est protégé par une pochette plastique et cherche à évoquer les galettes des groupes de screamo 90’s
🏴‍☠️dispo gratuit ou à l’échange, envoie un mp sur les réseaux, ou un mail !

⚙️ Infokiosque : 🦺 Bureau de Désertion de l’emploi 🖥️🕙

Manuel non-exhaustif de débrouille individuelle et collective contre la société capitaliste

«  L’emploi occupe une place centrale dans notre société, cela ne se résume pas à la question économique avec le salaire comme moyen de subsistance (dans notre société, travailler pour gagner de l’argent est vu comme le seul moyen de subvenir à ses besoins). L’emploi a aussi une fonction sociale (pour certain·es le travail est le seul moment en contact avec d’autres personnes) ou d’utilité sociale (même dans une société individualiste, le besoin de se sentir utile et donner un sens à sa vie reste important) qui apporte une forme de « sécurité » en échange du temps qu’on lui donne.

Sortir de l’emploi, c’est dépasser certaines peurs (la peur de ne plus avoir de logement, de ne pas manger à sa faim, de se retrouver isolé·e, de s’ennuyer …) et la pression sociale.  »

Face à cette contradiction, le désir de ne pas vivre l’exploitation et d’être libre de son temps, et les difficultés financières et sociales que ça engendre… il ne nous reste que la solidarité et la débrouille. Cette brochure aborde les multiples manières de s’en sortir autrement qu’en échangeant notre temps contre de l’argent  ; de la revendication de droits fondamentaux comme «  le gîte et le couvert  » pour tou.te.s, à l’autoréduc ou la recherche d’autonomie alimentaire et autre. Elle permet aussi de relativiser l’importance du travail dans nos vies, en tant qu’élément central des interactions et des échanges matériels de notre époque, alors que ça n’a pas toujours été le cas. Au même titre que la désertion face au service militaire a longtemps été pratiquée par les personnes opposées à la guerre et ses conséquences, on peut refuser de consacrer la majorité de nos journées, et donc notre vie, à la grande cause capitaliste.

Ce que j’espère en faisant tourner ce manuel, c’est que des copain.e.s sans emploi qui font face seul.e.s au manque de thunes et en difficulté sociale y trouveront un réconfort et des solutions pratiques pour faciliter leur quotidien, quand celleux qui bossent et saturent y verront de nouvelles perspectives ou changeront leur point de vue sur celleux qui refusent le travail, pour vivre autre chose.

On trouve également ce texte sur Infokiosques.net où il a d’abord été publié ! A diffuser, imprimer, passer de mains en mains 📖

Chamade

🔖Infokiosque : 🐄 Entretien avec une militante antispéciste et anarchiste brésilienne 🌽

Pendant cette période, même entouré.e.s de gens convaincu.e.s par les problématiques environnementales et critiques des différentes formes hiérarchiques, quand on est végétalien.ne.s et antispéciste, j’ai l’impression qu’on est nombreux.es à traverser un petit moment de solitude  ; d’où mon envie de partager la lecture de ce texte.

Sandra, qui a vécu au Brésil où elle est née, appelle dans cet entretien à un véganisme «  populaire  », que je qualifierai peut-être plus de «  politique  » (même si tout est politique!), en contraste avec un véganisme plus bourgeois et déconnecté des problématiques sociales. Elle expose la situation agricole de son pays d’origine et ses conséquences sur l’accès à la nourriture, mais aussi sur la survie de la majorité de la population. Il en ressort que de très gros exploitants produisent de la viande et en inondent le marché local, rendant la viande moins chère que les légumes et les céréales, pendant que la production vivrière végétale est limitée par l’accès au terres.

La lutte des paysan.ne.s sans terres brésilien.ne.s qui dure depuis des décennies fait écho aux luttes contre la tendance mondiale à l’accaparement des sols par une minorité capitaliste qui vise toujours plus de profit, quand la majorité peine à subvenir à ses propres besoins en eau, nourriture et logements. Des activistes antispécistes rejoignent le mouvement des paysan.ne.s sans terres, en opposition avec les éleveurs industriels qui dominent la production alimentaire du pays.

Cet entretien est d’autant plus intéressant qu’il permet de faire le lien entre la consommation mondiale de viande et son impact désastreux sur les populations qui occupent les territoires dévastés par la déforestation où le bétail est élevé, dans le but principale d’être exporté. Alors c’est sûr, d’autres produits alimentaires qu’on peut qualifier de «  post-coloniaux  » comme le café, le chocolat, l’avocat, les bananes… sont inscrits dans un schéma productif qui ruinent les terres et empoisonnent des populations, et d’autres brochures abordent cette question, mais la spécificité de la production de viande au Brésil est le rapport social qu’elle entraîne entre géants industriels et production vivrière ( = destinée à la consommation locale).

Bonne lecture ! En téléchargement libre ici ou sur le site des éditions Cafarnaüm, les éditions anarchistes, antispécistes et intersectionnelles qui ont produit cette brochure !

– Chamade –

📚De la lecture pour finir 2023, des brochures pour poser des infokiosques en 2024 !🧠

Nouvelle fournée de couvertures pour remettre en lumière des textes à lire et à diffuser ! La pratique de l’infokiosque met gratuitement à disposition des témoignages, tutos, points de vue, débats, sur toutes les questions sociales, politiques et techniques possibles, avec pour seule limite l’imagination. Imprimer et poser des brochures partout où l’on peut le faire, c’est prouver factuellement la capacité humaine à faire vivre le partage du savoir d’un point de vue pratique et critique de la recherche du profit et de l’exploitation. Basé sur l’entraide, la débrouille, le partage, la subversion des outils de bureautique à des fins émancipatrices, n’hésitez pas à faire vivre l’une des multiples manière de dire merde au règne de l’élitisme et de la marchandise sur l’accès à la connaissance .

Sur la route de Magadan : « Ce livre écrit par mon fils, parle de faits se produisant à l’heure actuelle en Biélorussie. Il évoque les choix qu’une personne doit faire entre vivre et mourir, être libre ou emprisonné, et entre garder son âme et se trahir. Tout ce qui lui est arrivé s’est passé dans une vie réelle, en plein XXIe siècle, dans un pays qui se veut civilisé et européen, juste avant et après les élections présidentielles de 2010. L’idée de ce livre est apparue en 2011, lors de l’unique entretien qui nous a été accordé dans le centre de détention du KGB. On ne pouvait communiquer qu’en regardant derrière son dos mais nous étions tellement heureux de le voir avec mon mari… »

 

L’incendie millénariste : « La question de savoir si l’Âge d’Or a existé une fois, quelque part, est ici hors de propos. La question véritable étant plutôt que des hommes, depuis toujours, ont été fascinés par l’idée d’un temps et d’un monde où l’on vivrait en toute liberté, sans être assujettis au labeur et sans être séparé.e.s par l’argent et la propriété privée. Ce rêve conserve aujourd’hui encore tout son sens. »

 

 

S’armer jusqu’aux lèvres : « L’idée de cette brochure est née de rencontres entre des femmes qui cherchent à se réapproprier leur corps en échangeant ensemble des connaissances, des pratiques d’autonomie et des discussions autour de la sexualité et de la santé. Des femmes qui en ont eu ras-le-bol des médecins et des labos pharmaceutiques. Des personnes qui partagent un commun féministe et cherchent à résister contre toutes les formes de domination (liée aux différences de genre, de classe, de couleur, de sexualité, de force physique, de bagage culturel et linguistique, d’âge, de lieu, de mode de vie, etc.). »

De l’être humain mâle et femelle  est une lettre adressée par Joseph Desjacques au 19ème siècle (le premier à utiliser le mot libertaire) à Proudhon, qu’il critique à propos de sa mysoginie. « Qu’est-ce que l’homme ? rien. – Qu’est-ce que la femme ? rien. – Qu’est-ce que l’être-humain ? – TOUT.  »

 

 

 

Bastions pirates : « les pirates créèrent un monde qui leur était propre, où ils avaient « le choix en eux-mêmes » – un monde de solidarité et de fraternité, où ils partageaient les risques et les gains de la vie en mer, prenaient collectivement les décisions et vivaient pour eux-mêmes dans le présent, refusant de servir d’outils aux commerçants pour que ceux-ci puissent accumuler des richesses. »

 

 

Petit manuel d’électricité : Un guide pratique (un peu daté, vu l’évolution des normes, le compteur linky etc, mais toujours intéressant pour apprendre des bases) qui s’adresse surtout à celleux qui occupent des maisons vides, souvent restées à l’abandon depuis des années et avec des installations électriques vieilles et dangereuses, et plus largement à toute personne qui veut installer elle-même l’électricité dans sa maison.

 

 

Chronique de youv derrière les barreaux: L’auteur anonyme de Chronique de Youv derrière les barreaux, d’origine mauritanienne, a grandi dans une cité du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Il a purgé une lourde peine dans une prison française, pour divers vols à main armée commis au début des années 2000.

 

 

La tyrannie de l’horloge : « Maintenant, le mouvement de l’horloge donne la cadence aux vies humaines : les humains sont asservis à la conception du temps qu’ils ont eux mêmes produite et sont maintenus dans la peur, comme Frankenstein par son propre monstre. Dans une société saine et libre, une telle domination arbitraire de la fonction humaine par l’horloge ou la machine serait hors de question. »

 

Tatouage libre : « Le tatouage peut tout être : un outil d’oppression, un outil d’émancipation, de pacification, de résistance, de soumission, de lutte. C’est en tant qu’outil que le tatouage est politique, et c’est en tant qu’outil qu’il faut s’en ré-emparer. »

 

 

 

Lucy Parsons, la révoltée : « On évoque trop souvent Lucy Parsons comme « femme de » Albert Parsons, l’une des victimes de la répression de l’affaire de Haymarket Square, exécuté le 11 novembre 1887. Or sa longue vie de lutte ne témoigne pas que de la naissance d’un puissant mouvement social et syndical aux Etats-Unis. Elle en fut en effet une actrice de premier ordre, en y développant un anarcho-syndicalisme associant anticapitalisme, antiracisme et antisexisme.  »

 

👁️N2K ET COUTOENTRELESDENTS CITÉS DANS LE RÉQUISITOIRE DU PROCÈS DES INCULPÉ.E.S DU 8/12 👁️

🎧 DE LA MUSIQUE ET UN « LABEL » UTILISÉS À CHARGE PAR LA DGSI DANS UNE AFFAIRE ANTITERRORISTE ♫

« les interceptions judiciaires (…) n’ont pas permis de révéler des éléments susceptibles de caractériser les faits reprochés* »
*procès-verbal de synthèse de la dgsi

Récemment, des éléments du dossier d’instruction antiterroriste sur l’affaire du 8/12 ont été publiés sur les réseaux mutu. Un des PV de la dgsi analyse et cite les productions musicales d’N2K et coutoentrelesdents en tant que « label » afin d’en tirer des conclusions à charge contre les inculpé.e.s qui ont écouté une de ses chansons.

Datant de février 2020, les PV qui ont permis les arrestations en décembre, continuent d’être utilisés après 3 ans d’instruction contre 7 personnes « soupçonnées d’avoir envisagé des actions violentes ciblant notamment des policiers sans qu’un projet précis de passage à l’acte ait été identifié »

Tout est dit : on n’est plus coupable de ce qu’on fait mais de ce que la police prétend qu’on pense ;

et pour prouver ses dires, elle peut désormais fouiller nos bibliothèques, décortiquer nos playlists et décontextualiser n’importe quel propos pour en tirer les conclusions qui l’arrangent !

Si cette attaque nuit ouvertement à 7 personnes et leurs proches aujourd’hui, elle cible également toute personne qui porte un point de vue critique à l’égard des autorités et se reconnaît dans des idées émancipatrices. L’arsenal policier et juridique actuel prend les allures d’une police politique, une dérive liberticide qui a été reconnue il y a 11 ans par l’ancien directeur des RGs lui-même1

Les notes sur le rappeur n2k cherchent à faire passer les inculpé.e.s et la frange radicale et autonome de l’extrême-gauche pour des amateur.e.s de violence. Pourtant, ce PV rédigé par l’agent numéroté « 1194 SI » a du mal à masquer soit l’aspect métaphorique des paroles d’une chanson, soit le contenu explicitement dénonciateur des rapports de violence et d’oppression dans ce monde. Les mêmes institutions qui enferment, mutilent, espionnent, bombardent, guerroient et tuent en toute légitimité reprochent aux paroles d’n2k d’appeler à une violence justifiant la répression actuelle et future.

Sous la désignation et le prétexte qu’est l’antiterrorisme, on assiste finalement à un procès d’intentions et d’opinions qui s’affirme en tant que tel. Dans le même temps, ce procès cherche à criminaliser les luttes pour l’émancipation et toutes productions ou pratiques qui en émanent. L’écoute de chansons contestataires, la lecture de textes critiques, des paroles prononcées, suffisent à pourrir la vie de gens pendant des années.

Les outils policiers, juridiques et politiques développés par l’état permettent désormais l’arrestation et l’incarcération préventive de supposé.e.s opposant.e.s, et leur efficacité est testé avec ce procès. L’expérience s’attache autant à la construction spécifique de l’affaire qu’à sa réception dans l’opinion publique et les résistances qu’elle suscite.

Nous appelons à soutenir les inculpé.e.s, ainsi qu’à la mobilisation de toutes celles et ceux qui refusent l’instrumentalisation de leurs pratiques critiques et imaginatives à des fins de répressions, de coercitions, et de restrictions des contestations.

Que tu manifestes, dessines, écrives, diffuses, relaies, chantes, que tu débattes, peignes, filmes, cuisines ou photographies, quel que soit ta manière d’exprimer tes désaccords avec l’organisation et le maintien des oppressions, nous t’invitons à faire connaître et te renseigner le plus possible sur cette affaire et ses tenants et aboutissants, et relayons l’appel à se rassembler devant et dans le tribunal de paris, métro porte de Clichy, du 3 au 27 octobre.

Plus d’infos sur soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org.

1Interview mediapart, 20 janvier 2012

📖 🍎Pour des livres gratuits, des textes en libre accès, des guides pour s’autonomiser 🛠️

Des textes gratuits puisque l’accès aux savoirs et à la connaissance subit les conséquences d’une société organisée sur des bases inégalitaires. Des textes pratiques permettant de lutter contre la misère et d’accroitre la solidarité, des textes de critique sociale pour prendre conscience de l’histoire des luttes et affuter sa pensée critique, des textes techniques pour ne pas reproduire les rapports marchands et s’en émanciper ! Utilisons tout les moyens à notre disposition pour faire vivre des espaces de gratuité et de solidarité, partager plutôt que privatiser. Chaque geste en ce sens fissure le mur de la domination marchande !

 

Le squat de A à Z (mise à jour de 2019) est une brochure publiée anonymement et régulièrement mise à jour par ses auteur.e.s. Très complète, elle permet de connaître les détails juridiques liés à l’ouverture des squats, les contraintes logistiques et les techniques de repérage. C’est un chouette outil pour être capable de s’autodéfendre face aux proprios, l'(in)justice et la police.

 

 

Friteuse magazine, des Ateliers permanents (2008) n’est pas un manuel de cuisine grasse quoique ça pourrait être utile aussi : c’est le mode d’emploi pour filtrer de l’huile végétale de récup’ pour en faire du (bio) carburant pour nos vieilles govas!

 

 

 

Cuisine de survie, ou comment nourrir 100 personnes ou plus dans la joie et la bonne humeur… est un recueil de recettes de 2006 produit par la Boite à outils éditions prévues pour nourrir un grand nombre de personnes, avec peu de moyens et sans protéines animales.

 

 

 

Le Guide d’autodéfense numérique en ligne est un ouvrage très détaillé réalisé par des camarades sur notre rapport au numérique, sa place dans nos vies, et quelles possibilité il nous laisse une fois les multiples problèmes qui y sont liés pris en compte. A lire ou à utiliser comme un tuto, au choix.

 

 

 

Le Guide d’autodéfense numérique hors ligne aborde l’usage de l’informatique et ses problématiques hors réseau, en complément de la version online!

 

 

 

 

Les Considérations sur les assemblées  est un  texte critique de l’autorité, du centralisme, de l’uniformisation, de la réduction du Multiple à l’Un par le truchement du consensus et de comment l’assemblée reproduit et favorise ces formes sociales propres à la domination. Une attaque argumentée d’un mode d’organisation  bien souvent idéalisé…

 

 

Intégrale incomplète de Riot magazine, fanzine diy des années 2000 à tendance insurrectionnaliste, l’occasion d’aborder l’ambiance black bloc de l’époque !

 

 

 

 

 

La prison à la maison ? traite du contrôle judiciaire, dispositif de surveillance encadrant notamment les allées et venues des individu.e.s soumis à cette sanction pénale. Une brochure décrivant l’une des nombreuses mesures destinées à nous faire plier et qui explore des moyens d’y résister.

 

 

 

De l’esclavage au salariat est un recueil de textes abordant le passage de l’esclavage au salariat aux états-unis ou en russie, ou comment malgré de fort courants d’émancipation, c’est en fait l’exploitation qui s’est perpétuée.

 

 

 

 

os cangaceiros, l’intégrale des 3 numéros de la revue éditée par le groupe autonome illégaliste et situationniste durant les années 80. L’occasion de se plonger dans les luttes de l’époque à travers les vécus et analyses de ces cangaceiros en guerre contre la marchandise et son monde.

 

📚Des brochures gratuites plutôt que des livres à 20 balles💸

En cette période où les libraires font leurs plus beaux chiffres d’affaire, on essaie de se rappeler que d’autres personnes écrivent des textes, les éditent et les partagent gratuitement. Alors c’est sûr, c’est plus dur de mettre une brochure imprimée en DIY au pied du sapin, ça passe moins bien qu’un bel objet produit industriellement. Mais justement ! Merci à celleux qui permettent à nos idées de circuler un peu plus largement, et librement, dans des brochures.
10 textes des années 80 jusqu’à aujourd’hui, à relire ou à découvrir :

Architecture et anarchie, un couple mal assorti, de Jean-Pierre Garnier. On a tou.te.s vécu dans un monde pensé par les urbanistes, au milieu de grands boulevards où le froid s’engouffre et où les CRS peuvent nous traquer sans problème, et l’idée de construire son propre lieu d’habitation est devenue invraisemblable. Est-ce que l’architecture peut être anarchiste ?

 

 

Caravanes partout ! c’est le texte d’un.e anonyme qui nous propose de penser autrement nos modes d’habitation, de manière moins sédentaire et plus basés sur des liens d’entraide et de partage

 

 

 


Fourbi : travailler, crever. Tout est dit dans le titre, mais en gros il s’agit de deux compiles de témoignages de gens rongés par leur travail et par d’autres qui ont dépassé cette problématique !

 

 

 

 

Histoire des peuples des forêts est un texte de Michela Zecca, une anthropologue italienne qui a écrit sur l’histoire des femmes, et des résistances des campagnes et des montagnes face à l’autorité. C’était la revue Bogues qui a produit la première édition de cette brochure.

 

 

 

 

Les radicaux urbains et les paysans dans la révolution anglaise est une brochure extraite d’un numéro d’Os Cangaceiros, un groupe qui a existé jusque dans les années 90

 

 

 

 


Le consentement : 100 questions sur les interactions sexuelles. Une brochure de 2009 qui a été traduite anonymement :
→ Penses-tu que si quelqu’un-e dort avec toi cela veut dire qu’ille à envie d’un rapport sexuel ?
→ Penses-tu que c’est facile de dire non à une personne que tu aimes ?

 

 

 

Les secrets du crochetage, un texte  qui n’a pas été mis à jour depuis 2005 mais qui est quand même complet pour cellui qui veut s’attaquer à des serrures

 

 

 

 

 

Squatter c’est lutter, par Les fourmis rouges, édité en 1984 dans le fanzine Molotov et confetti, et réédité en 2015 par Zanzara athée. « La galère pour 50 000 Parisiens sans maison. La galère pour 15 000 d’entre eux à qui il ne reste que les squares et les quais du métro. La galère pour 300 000 autres qui attendent depuis des mois d’improbables «logements sociaux». Sans compter les millions qui crèvent la dalle pour se payer une piaule ou qui, faute de mieux, pourrissent dans des taudis. »

 

Sur l’emploi du temps libre & Thèse sur la révolution culturelle sont deux textes des années 60 respectivement de l’Internationale Situationniste et de Guy Debord. « Le vide des loisirs est le vide de la vie dans la société actuelle, et ne peut
être rempli dans le cadre de cette société. Il est signifié, et en même temps masqué, par tout le spectacle culturel existant dans lequel on peut distinguer trois grandes formes. »

 


Survivre et résister dans les QHS, une brochure de Soledad et associés, qui aborde la question carcérale et les conditions de vie quand on est coincé en Quartier de Haute Sécurité. Et on pense à tou.te.s celleux qui y sont enfermé.e.s.

[nouvel album]✊rapport social👁️shaihulud+tanchelijn east👅

🎵coutoentrelesdents a commencé avec une mixtape sortie en 2010 suite à la mise en commun du micro et de la carte son de tanchelijn east dans le squat de l’odéon à paris.

🖤ça fait super plaisir de sortir cet ep commun shaihulud+tanchelijn east sur ced, que de chemin parcouru depuis les premières tapes  sur face B !

🎙️toujours diy, toujours expérimental, cet album est le fruit de leurs recherches de samples, de thématiques communes, et de plusieurs années de chill, de discussion, et de rigolade, débuté au moment de la loi travail !

🏴‍☠️entre critique sociale, ironie, philosophie politique et contre culture, entre hip hop, electro, punk et rap, hésitez pas à aller écouter ces 5 chansons !

sur youtube

sur bandcamp

en wav

en mp3

 

🌪️🍂10 brochures anarchistes à redécouvrir pour ce mois d’octobre 🌰

1 an au pénitencier de Blackwell Island, Emma Goldman

Un texte de 1931 qui est extrait de la très complète autobiographie d’Emma Goldman « Vivre ma vie » récemment traduite en français, qui parle spécifiquement de son incarcération liée à ses activités d’agitatrice politique, et qui fait un tableau peu reluisant des conditions de détentions des prisonnières au début du XXème aux États-Unis.

 

Pourquoi faudrait-il punir ?, Catherine Baker

Catherine Baker remet en question l’institution carcérale, et le fait même de punir les individus qui causent du tort aux autres ou aux biens des autres, en analysant les conséquence d’une (in)justice punitive, quand d’autres solutions moins liberticides et plus réparatrices pourraient être appliquées.

 

 

Les femmes d’action directe et les médias, Fanny Bugnon

Ce texte se penche sur les représentations des femmes ayant commis des actes politiques violents en France au cours de la décennie 80, à travers le cas du groupe Action directe (1979-1987). Dans une perspective d’analyse du discours médiatique, il s’agit d’interroger la réception de l’engagement et de la violence politiques de ces femmes, en soulignant les résistances à l’oeuvre, à travers un double processus de relativisation et de stigmatisation. Interrogé sous l’angle du genre, cet engagement dans la lutte armée s’inscrit à rebours des stéréotypes sexués et contribue à la mise en lumière des dynamiques de régulation mobilisées pour répondre à la crainte du désordre et de l’anormalité.

 

Pourquoi j’ai cambriolé ? Alexandre Marius Jacob

La plaidoirie d’Alexandre Marius Jacob, l’anarchiste illégaliste qui volait aux riches pour redonner aux pauvres, et qui a inspiré le personnage d’Arsène Lupin. Il y revendique la reprise individuelle, pendant son procès en 1905, qui concernait 105 affaires.

 

 

A bas les chefs, Joseph Déjacque

Joseph Déjacque, qui est à l’orgine du terme « libertaire », écrit en 1912 ce pamphlet contre l’autorité et celleux qui veulent bien l’incarner. « L’autorité a régné si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanité, qu’elle a laissé partout garnison dans son esprit. Aujourd’hui encore, il est difficile, autrement qu’en idée, de la saper de fond en comble. »

 

Vous n’êtes que des poires ! Zo d’Axa

« Jamais, pour cause de misère, il n’y eut autant de suicides, écrit d’Axa en 1898. Qu’a-t-on fait contre le chômage ? Que n’a-t-on pas fait contre la pensée ? Lois d’exception, lois scélérates. » Et de rappeler : « Voter, c’est se rendre complice. On prend sa part des décisions, on les ratifie d’avance. On est de la bande et du troupeau »

 

 

L’éducation rationnelle de l’enfance, La limitation des naissances, et autres textes, d’Emilie Lamotte

Ici c’est un aperçu de la vie d’Emilie Lamotte, et de ce qu’elle prônait en terme d’éducation, contraception, vie familiale etc…d’un point de vue néo-malthusien (en tant que mouvement libertaire qui a permis la diffusion de moyens de contraception, et qui se sépare de la pensée de Malthuse qui avait une approche classiste et réactionnaire du contrôle des naissances). C’est un texte qui est plus intéressant d’un point de vue historique que pour une application actuelle des préconisation de Lamotte, parce que sa pensée n’était pas progressiste à tous les niveaux (les différents types de sexualité, l’institution familiale, le genre…).

 

L’intégrale, Asymétrie

L’intégrale du fanzine Asymétrie, en direct de l’antimonde, à propos de leur monde de merde.

 

 

 

 

 

Les milieux libres, Shalazz

Comment vivaient les anarchistes fin 19ème et début 20ème, « en-dehors » de la société, parce qu’iels refusaient l’exploitation, l’enrôlement militaire, la guerre, le mariage, pratiquaient la contraception… L’impact que leurs pratiques ont eu est flagrant, un siècle plus tard, sur l’évolution des mœurs, les conditions de vie et la pensée contemporaine.

 

 

Vous avez dit soral ? Louis Simon

ça ne fait jamais plaisir de décortiquer la pensée d’un gros réac, mais ça peut servir pour être en mesure de contrer les arguments de ceux qui se sont fait happer par son discours, qui joue sur beaucoup d’auto-victimisation et une mauvaise foi sans scrupules.