Militantes et militants antifascistes de Paris et d’ailleurs, nous vomissons l’indignation à géométrie variable de nos élites. Notre engagement est radical et s’oppose à toutes les oppressions. Nous n’acceptons aucun racisme, aucune discrimination qu’elle soit liée à l’orientation sexuelle, aux origines, aux convictions religieuses.
Cette extrême droite n’hésite pas à s’organiser violemment. Refusant toutes concessions aux fascistes, nous devons parfois nous y opposer physiquement. Mais un simple collage d’affiche, comme celui effectué sur l’Espace Charenton à Paris (qui devait accueillir une réunion islamophobe du Bloc Identitaire), peut aussi conduire plusieurs de nos camarades en garde à vue à la brigade anti-terroriste avec à la clef des amendes et dommages et intérêts se chiffrant en dizaines de milliers d’euros. le 14 septembre, des organisations proches de la mouvance néo-nazie appellent à manifester pour obtenir la libération d’Esteban Morillo, assassin présumé de notre camarade, Clément.
Dans l’après-midi, des antifascistes qui s’étaient réunis pour une marche destinée à lui rendre hommage rencontrent un groupe de militant-e-s du GUD et des ex-Jeunesses Nationalistes attablés à la terrasse d’une brasserie. Une échauffourée s’ensuit et huit antifascistes sont interpellés.
Lors du procès dont le verdict sera rendu mi-février, la procureure a réclamé des peines de 10 mois d’emprisonnement fermes.
Aucun militant d’extrême droite n’a évidemment été inquiété alors qu’une vidéo de surveillance les montre une heure plus tôt en train d’effectuer une véritable ratonade, frappant deux jeunes à coups de ceinture et de parapluie.
Les multiples condamnations à des peines de prison, ferme ou avec sursis, ainsi que les très nombreuses amendes, étranglent financièrement les antifascistes parisiens.
Afin de nous aider à payer nos frais d’avocat, nous lançons un appel à soutien financier.
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