Manifestation du 9 avril, suites et pas fin

Un cortège parisien qui met quatre heures à se lancer depuis la place d’Italie tellement il y a de monde. Des centaines de milliers de personnes dans toute la France. Le tout dans le silence assourdissant des médias. Un mot d’ordre, dans toutes les bouches et sur toutes les pancartes, contre la loi Macron (celle des patrons), mais un autre thème affiché par les centrales syndicales, contre l’austérité. Un manif plan-plan suite à l’asphyxie de ces derniers mois mais l’envie d’en découdre qui revient plus forte que jamais. Récits, images, sons et analyses de cette étrange journée et de ses suites :
- [Photos] Manifestation contre la loi Macron et l’austérité, plus de 130 000 personnes à Paris
- Une journée de mobilisation ne suffira pas !
- Récit d’une journée de lutte contre la loi Macron et son monde
- Manifestation du 9 avril : monte le son !
D’autres articles.

Récit(s) d’une manifestation offensive et de sa répression à Lyon

Nous étions plus de 4000 ce samedi après-midi 29 novembre à Lyon. Les nombreux appels avaient donné le ton et si la mobilisation appelée par les habituels « partis et syndicats de gôche » ciblait uniquement le FN et son congrès, l’opposition du jour couvrait un champ quelque peu plus large : celui du racisme (d’état) et de la violence policière (lesquels s’exercent régulièrement de façon conjointe). Quel intérêt d’ailleurs de s’opposer uniquement à un FN bunkerisé à la tête d’Or protégé par la police, et que médias et politiques ont déjà rendu « acceptable » en reprenant et appliquant ses idées racistes et réactionnaires.

Le déploiement policier du jour était sans commune mesure pour une manifestation « antifasciste » : plusieurs dizaines de camions de CRS, autant de gardes mobiles, la BAC, un canon lance à eau, et même un hélicoptère. Mais depuis plusieurs semaines et les mobilisations anti-répressions, nasses policières [1] et déploiement ostentatoire sont devenus la règle, peu s’en sont étonnés. L’histoire avait déjà été vendue au quidam par les médias et le préfet Carenco : un centre-ville impraticable et des hordes de « casseurs » à la violence prétendument « gratuite ».

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