CAISSE DE SOLIDARITÉ AVEC LE MILI !

Le Mili fait appel à votre générosité pour financer l’impression de plusieurs milliers de stickers et d’affiches. La situation précaire du collectif, car composé majoritairement de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s rend compliqué la collecte d’une somme importante. C’est pour cette raison que nous vous sollicitons !

Une fois le matos imprimé, nous enverrons à chaque personne ayant contribué des stickers et des affiches par voie postale !

Clique ici pour contribuer au pot commun et recevoir des supers stickers !

1901361_350551015135754_880601158493647750_n11156137_350551021802420_6290338776954469837_n11156246_350551018469087_1053721562270657148_n11156373_350551011802421_723354532811818608_n

 

site du MILI

PornEmploi

PORNEMPLOI

Avant sa mutation, nous avions pu constater que l’ANPE sortait peu-à-peu de sa chrysalide en envoyant les demandeurs/deuses d’emploi dans des agences d’intérim – au moyen d’affichettes plaquées sur ses murs, principalement, d’abord, dans la banlieue parisienne.

Elle commençait là à montrer ses liens avec l’ultra-libéralisme.

http://juralib.noblogs.org/files/2015/03/061.jpg

Avec la fusion ANPE/ASSEDIC, dans la foulée, la donne a changé :

Plus d’ordinateurs, plus de fichiers, plus de réglementation :
Des salariéEs travaillant au rendement ; obéissant à des consignes strictes, dont certaines impliquant de convoquer les « chômeurs/chômeuses » à des rendez-vous improbables, afin de les rayer des listes ; entre autres mesures humiliantes : on voit des éclairagistes de plateau devenir électriciens ; des traducteurs, agents d’assurances, etc…

Les dégâts collatéraux sont nombreux : comme dans d’autres ex-services publics, les employéEs de cette agence gouvernementale souffrent : les dépressions nerveuses, voire suicides, sont nombreux ; comme les humiliations quotidiennes infligées par des petitEs chef/fes presséEs de gravir les échelons pour fouler des moquettes plus épaisses.

Aujourd’hui, sur le site de pôlemploi, catégorie : Art dramatique, on a pu lire :

Recrutement hommes et femmes pour tournage porno (…)
Nous recherchons d’urgence des personnes très sérieuses et indépendantes pour faire d’eux une star porno… Débutants acceptés.

La rémunération n’est pas indiquée.

Devant l’indignation suscitée par cette offre, le Popole a retiré l’annonce. Mais comme nous le savons, les traces sont indélébiles dans les ordinateurs, par exemple. Ou dans la mémoire collective.

« Au moins, Pôle-Emploi n’est pas hypocrite et montre que pour elleux nous ne sommes que de la matière à vendre au capital. »

… La boucle est bouclée ; le papillon a pris son envol, pour … mourir bientôt ?

Dans les flammes de la révolte ?

noscorpsnousappartiennent – 7 mars 2015

[Lettre aux amis de Sivens depuis Notre-Dame-des-Landes] Déplacer les termes du conflit, le rendre asymétrique

Lettre aux amis de Sivens
Depuis Notre-Dame-des-Landes

C’est une chose de croire que les ZAD qui prolifèrent partout en France depuis plusieurs mois s’opposent à des projets d’infrastructures plus ou moins importants et plus ou moins publics. C’en est une autre de constater que derrière chaque ZAD se trame un conflit plus profond lié à la question du territoire et de son usage. Depuis plusieurs mois maintenant nous entendons parler ici à Notre-Dame-des-Landes des difficultés que rencontrent les ZAD de Sivens et Roybon avec une partie des riverains qui les environne. Dans chacun de ces cas, deux idées du monde semblent se faire front. Une qui s’expérimente chaque jour à travers une lutte d’occupation d’un espace destiné à la destruction, et qui par conséquent le repeuple, le cultive, l’habite et le transforme, et une autre qui cherche, au nom de l’emploi ou de la tranquillité, à préserver et approfondir la marche forcée du monde vers le contrôle, l’aseptisation et l’aménagement du territoire.

http://juralib.noblogs.org/files/2015/03/051.jpg

« Dégage !… on aménage » titrait le premier récit de la lutte à Notre-Dame-des-Landes. Il pointait par son titre l’affligeant constat de ce que l’aménagement du territoire détruit comme rapport au monde. Les fermes deviennent des exploitations agricoles, les bocages deviennent des aéroports, les forêts deviennent des parcs ou des Center Parcs, les quartiers deviennent des écoquartiers, ou des centres des congrès, et le territoire devient ce continuum de flux qui relie les métropoles.

Ici à Roybon, on défend le projet de Center Parcs pour défendre avant toute chose le développement de quelques intérêts locaux, et là à Sivens, projet de barrage ou non, c’est l’idée même d’une ZAD et de ce qu’elle vient bouleverser à laquelle quelques-uns s’attaquent. Depuis le 25 octobre dernier et l’assassinat de Rémi Fraisse, la police avait besoin d’un sérieux relais pour poursuivre ses assauts contre les ZAD avant qu’elles ne contaminent toute la France.

Et la milice de la FNSEA qui sévit depuis plusieurs mois offre un boulevard aux autorités pour regagner la confiance mise à mal par les interventions macabres que nous connaissons. À Sivens comme à Roybon, les tueurs de zadistes deviennent les arbitres d’un conflit de territoire, en quelque sorte les casques bleus des nouvelles formes de lutte. Arbitres dans le discours et complices sur le terrain de tout ce qui peut d’une manière ou d’une autre assécher les ZAD, et en premier lieu en bloquant leurs accès.

Aussi, ce qui se passe depuis plusieurs semaines sur la ZAD du Testet, atteste suffisamment de ce virage stratégique, prémédité ou non, dans l’offensive menée contre ces luttes. Et ce qui menace une ZAD sur ce plan, menace nécessairement les autres ZAD.

À Notre-Dame-des-Landes, depuis la fin de l’opération CESAR à l’automne 2012, nous faisons régulièrement face à des attaques en tous genres, menées sur différents fronts par les partisans du projet : manifs d’ouvriers payés par les patrons du bâtiment pour descendre dans la rue, incendies de cabanes ou de véhicules, menaces de mort, tabassages, les exemples ne manquent pas.

Pourtant, rien ne semble avoir atteint le niveau de violence de Sivens ou de Roybon. Les liens tissés ces dernières années avec les paysans et les habitants de la région offre le plus précieux rempart à ce type d’hostilité. Plus insistant en revanche sont les mouvements orchestrés par AGO Vinci avec une partie du monde agricole. Une nouvelle bataille, encore peu médiatisée, se mène entre des occupants de la ZAD et des paysans en lutte contre les exploitants qui sentent le vent tourner et commencent à se projeter sur les 1200 ha de terres agricoles que contient la zone. Pour l’heure chacun d’eux tente de jouer sa partition et aucun mouvement commun ne semble se profiler malgré les perches tendues par AGO. Car ici aussi, quand ils ne sont pas entrain de jeter des ragondins sur la préfecture, les agriculteurs de la FNSEA mettent tout en œuvre pour agrandir leurs exploitations. Ici aussi les fermes disparaissent une à une depuis plus de 50 ans, ici aussi devenir paysan ou cultiver des terres est devenu un calvaire.

Aussi, ce qui fait rage en ce moment au Testet n’est que le triste visage de ce qui nous menace ici en cas d’abandon du projet, une double offensive menée par les autorités accompagnées par tous les conservateurs de la région.

Bon, que la FNSEA voit d’un mauvais œil la prolifération des ZAD n’a rien d’étonnant, qu’elle devienne la principale courroie de transmission des mesquineries du pouvoir laisse en revanche quelques sueurs froides. Ce n’est plus seulement des grenades et des flashballs dont il faut se méfier, c’est aussi des milices qui agissent sans mesure sous l’œil bienveillant des gendarmes.

Car si ces derniers ont une marge de manœuvre relativement réduite depuis la mort de Rémi Fraisse, rien ne les empêche de fermer les yeux quand certains énervés de la FDSEA tabassent des opposants au barrage, mettent le feu à leurs cabanes ou détruisent leurs véhicules.

Ils apparaîtront toujours comme ceux qui viennent défendre la neutralité si rassurante et pourtant si mensongère de la République en s’interposant entre « deux extrêmes ».

En réalité, ce que supervisent les flics entre les opposants au barrage et les opposants à la ZAD, c’est la symétrie du conflit frontal qu’ils ne peuvent plus assumer sans prendre le risque de tuer.

Ce vendredi 6 mars 2015 sonnera comme un coup de massue sur le mouvement des ZAD. Le même coup a le 16 octobre 2012, produit le même effet sur la ZAD de Notre-Dame-des-Landes. Après quelques heures d’intervention le préfet annonçait la fin de l’opération et le contrôle de la Zone. Un mois après, pourtant, nous étions 40’000 à reconstruire les cabanes, et à tenir en échec l’une des plus grosses opérations policières de ces dernières années. Notre force fut de déplacer les termes du conflit, de le rendre asymétrique.

Nous relayons les appels venant du Testet à organiser des rassemblements de solidarité partout où c’est possible, à mener des actions contre les préfectures, la FNSEA, et le PS.

Nous pensons avant tout aux amis en garde à vue ce soir, et sommes de tout cœur auprès d’eux.

Quelques occupants de la ZAD de Notre-Dame-des-Landes – Indymedia Nantes, 7 mars 2015

LES PRO-BARRAGES DE SIVENS FORMENT DES MILICES, UN MAIRE NOUS RACONTE

Dimanche 1er février au matin, j’étais sur la route en direction de la forêt de Sivens, pour assister aux animations prévues dans le cadre de la Journée mondiale des Zones Humides. En arrivant sur le lieu-dit de Barat, aux alentours de 10h15, j’ai découvert que la route était bloquée par une trentaine d’individus. Ils se sont présentés comme des agriculteurs et chasseurs pro-barrage, originaires de la région.

Je suis agriculteur et maire de la petite commune de Saint-Amancet. Je n’étais a priori pas opposé au barrage, mais j’ai été choqué par la mise en place de la violence qui a conduit à la mort de Rémi Fraisse. Ceci m’a poussé à explorer le sujet plus en détails. C’est là que j’ai réalisé le manque de sérieux du projet et depuis, je continue à suivre la question de près.

LA SUITE SUR STREET PRESS

Cortège « Mon corps, mes choix, nos luttes »

10919048_10152979098673844_2554337511900075862_n

Le Collectif 8 mars pour touTEs participera à la manifestation du 17 janvier prochain qui veut marquer les 40 ans de la loi sur l’IVG.

Le collectif 8 mars pour toutes invite toutes les femmes à venir et à grossir les rangs de cette manifestation qui sera aussi, pour nous, l’occasion de rappeler l’actualité du combat pour le respect du droit inaliénable que nous devrions toutes avoir : celui de disposer de nos corps.

Les combats pour la légalisation générale de la PMA, les papiers pour touTEs, l’égalité des droits, la dépénalisation de l’autodéfense, contre les discriminations racistes légales et illégales en direction des femmes musulmanes qui portent le hijab/jilbeb/niqab, contre la répression, l’invisibilisation ou la stigmatisation de certains de nos travails (le travail sexuel par exemple) ou encore contre la culture du viol, le slut-shaming, l’exotisation des femmes non-blanches et les injonctions diverses à être belle quitte, pour cela, à employer des moyens qui nous tuent… Tous ces combats se conjuguent au présent et, l’IVG est régulièrement menacé : nous sommes debout, fortes et solidaires ! Nous serons là le 17 janvier.

« Le monde tourne parce que nous contribuons à le faire tourner. » C comme Complot et Charlie…

Depuis quelques temps, les journalistes découvrent avec étonnement que ce qu’ils écrivent n’est plus lu sérieusement. C’est ainsi que la presse mainstreams’intéresse aux « théories du complot » qui fleurissent sur le Net depuis quelques années.

franceinfo-complot

Les médias paraissent surpris que des versions hallucinantes des faits qui se sont déroulés puissent avoir un succès ailleurs qu’à travers leurs canaux. Les grands médias ont pourtant bien souvent, eux aussi, des soucis de retranscription du réel. Certains détails manquent, l’exposé est manichéen, et bien souvent les personnes qui regardent les infos ou lisent le journal ont l’impression qu’on les prend pour des imbéciles.

Le fameux : « on ne nous dit pas tout / on nous cache tout » a des raisons d’exister : du nuage de Tchernobyl à la mort de Rémi Fraisse, il existe une multitude d’exemples où la presse dans sa grande majorité n’est ni neutre, ni exacte.

Comme les grands médias retranscrivent le réel de manière partielle et partiale, beaucoup d’entre nous sont tentés d’aller chercher des infos ailleurs. Ce n’est pas nouveau, il y a toujours eu des personnes qui ont enquêté par elles-mêmes ainsi que des journalistes qui ont fait un réel travail d’investigation avançant des preuves matérielles pour étayer ses affirmations.

Globalement, jusqu’à l’avènement d’internet, il y avait deux possibilités pour remettre en cause un événement dont certains faits avaient été occultés : le temps qui finissait par faire émerger certains aspects de l’affaire (voire la vérité) ou le traitement de l’affaire (méthode d’investigation) qui était remis en cause.

Aujourd’hui c’est plus simple : quand la version officielle ne convient pas, il en existe d’autres, plus satisfaisantes et disponibles rapidement sur le net.

LA SUITE SUR QUARTIERS LIBRES

On ne nous enterrera pas avec Charlie

Quand on est prêt à mourir pour ses convictions, il faut être certain que cela pourra servir la cause que l’on défend. La plupart des révolutionnaires ou des personnes qui se sont battus et qui ont payé de leur vie pour des idées de justice sociale et d’égalité ont le plus souvent permis de faire triompher leurs idées. Idées qui sont alors portées et prolongées par de nouvelles générations.
L’assassinat de Martin Luther King n’a pas empêché le mouvement des droits civiques d’obtenir des victoires importantes et de devenir un symbole international d’égalité, de lutte contre le racisme et de refus de la violence.

Charlie_Beaucaire
Même si la stratégie du Pasteur King était contestée et n’était pas hégémonique dans son propre camp, son meurtre n’a pas abouti à une disqualification du combat dans lequel il était engagé. Le KKK et l’Amérique raciste n’étaient pas présents dans les commémorations qui ont suivi sa mort et ne se réclament toujours pas de son héritage politique. Cinquante ans après sa mort, il n’y a toujours pas de partisan de la ségrégation raciale avec des badges « je suis Martin ». Pas plus qu’il n’a été possible de rendre responsables de son assassinat les militants radicaux du Black Panther Party qui critiquaient sa stratégie politique.
Avec la disparition tragique d’une partie de la rédaction de Charlie Hebdo, on peut mesurer à quel point ces figures officielles de la lutte contre le racisme menaient un combat de façade mais avec de mauvais arguments et une ligne politique erronée. Il n’a pas fallu attendre 5 minutes après leur mort pour que tout ce que la France et le monde comptent de racistes et d’islamophobes se solidarisent avec Charlie Hebdo.

ayoub_charlie1

LA SUITE SUR QUARTIERS LIBRES

Journée ANTI Répression | Tournoi de foot | Graph | Organisé Par le MILI

Love football, hate racism : tournoi de foot, zone de graph, table de documentations en soutien au Mili le samedi 24 Janvier dès 13h au city Stade Lagny afin de lutter contre toute formes d’oppressions et de répressions.

ACCÈS
19 Rue de Lagny 75020
Métro M° Buzenval, ligne 9

Pour vous inscrire :
– Avoir une équipe de 8 personnes
– Envoyer un Mail avec les prénoms des joueurs et nom de votre équipe à miliparis@riseup.net ou via un msg pv à la page Mouvement inter luttes indépendant

Les règles du jeux :
Les matchs durent 10 minutes et seront arbitrés par des volontaires. système de poules (4 équipes par poule) suivit d’un tableau éliminatoires pour les phrase de qualification.

Sur place, Bières, Sandwichs, jus, table de documentations des différents collectifs + ateliers graph.

Venez Nombreux !

Prix libre

Tous ensemble contre toute les formes d’oppressions et de répressions !52a4b7986bf700e2e8ec8bff9d4bc296