17-23 septembre 2018 : Festival antifasciste à Angers

– Mardi 18/09 – 20h – L’Etincelle
Quand l’extrême droite s’attaque à l’IVG

Projection du documentaire « Avortement, les croisés contre-attaquent » Alexandra Jousset et Andrea Rawlins-Gaston livrent une enquête fouillée sur les réseaux européens opposés à l’IVG, leurs chefs de file, leur lobbyisme et leurs soutiens.
Suivi d’un débat en présence de militantes et de professionnelles du Planning Familial 49.

– Mercredi 19/09 – 20h – L’Etincelle
Les liens entre police et extrême-droite dans un état sécuritaire.

La question des violences policières s’impose comme l’un des enjeux de notre époque. Il ne se passe pas une semaine sans que la répression ne s’invite dans l’actualité, dans nos vies, dans nos luttes. Dans un système raciste et capitaliste, la police est le bras armé des idées du pouvoir, qui applique les idées d’extrême droite. C’est elle qui expulse les exilé·e·s, qui procède aux contrôles au faciès, qui réprime les contestations, qui tue et mutile des fils et filles d’immigré·e·s dans les quartiers périphériques.
Sur le plan électoral, plus d’un policier sur deux vote pour le Front National. Ces dernières semaines, un groupuscule armé, qui préparait des attentats contre les musulmans, a été arrêté. Il était composé de policiers et de militaires. Une partie des forces de l’ordre se radicalise.
Cette soirée se propose d’explorer les liens entre la police et l’extrême droite, et d’évoquer l’ensauvagement de la répression et du racisme d’État. Animé par nos camarades nantais·e·s. Continuer la lecture de « 17-23 septembre 2018 : Festival antifasciste à Angers »

21-23 septembre : La fête du vent à l’Amassada (Aveyron)

:::: Marche pour le soulèvement de nos territoires ::::

Cela fait 9 ans que l’association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique.

Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le hameau de l’Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner l’avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et lutter ensemble. Continuer la lecture de « 21-23 septembre : La fête du vent à l’Amassada (Aveyron) »

Rassemblements nationaux de soutien à Maxime, qui a eu la main arrachée par une grenade à NDDL

Les mois d’avril et mai dernier, les expulsions sur les terres de la zad à Notre-Dame-Des-Landes signifiaient des milliers de gendarmes, de tirs tendus, et d’affrontements.

Mardi 22 mai, Maxime, un jeune de 21 ans étudiant à Lille, a eu la main littéralement arrachée par l’explosion d’une grenade, tirée par les forces de l’ordre. Appel à solidarité.

Peu importe qu’elle soit lacrymogène, instantanée, assourdissante, à effet de souffle, à effet psychologique, à effet combiné, modulaire, offensive ou de désencerclement.

Peu importe le nom donné à cette grenade : une grenade est une grenade. Continuer la lecture de « Rassemblements nationaux de soutien à Maxime, qui a eu la main arrachée par une grenade à NDDL »

Paris : grande manifestation contre le projet de loi asile/immigration du 18 juin

Appel à manifester à Paris, Place de la République, le samedi 2 juin 2018 à 14h.

Le projet de loi appelé « Asile-Immigration » présenté par Gérard Collomb arrivera au Sénat ldébut juin pour être examiné en commission avant le débat en séance, la semaine du 18 juin. C’est l’une des dernières chances de mobilisation contre ce projet de loi dangereux.

Pour le retrait du projet de loi asile-immigration

Le projet de loi asile-immigration de Collomb et Macron a été voté à l’Assemblée nationale.

Pour être adopté il doit aussi être voté en juin par le Sénat.

Il faut imposer le retrait de cette loi raciste et liberticide qui légitime encore plus la chasse aux étrangerEs, les contrôles policiers, les mesures d’enfermement, y compris pour les enfants, et les idées du Front National.

Les collectifs de sans-papiers de la région parisienne appellent tout le mouvement social à manifester à leurs côtés le samedi 2 juin de la place de la République au Sénat.

– Liberté de circulation et d’installation

– Stop Dublin, ni rétention, ni expulsions

– Régularisation de touTEs les sans-papiers Continuer la lecture de « Paris : grande manifestation contre le projet de loi asile/immigration du 18 juin »

ZAD de NDDL : Actions et appels à des rassemblements

MARDI 17 Avril

GUERANDE

Dans la logique de notre action de vendredi, nous appelons à venir semer (apporter des graines, des plants), (re)construire des cabanes :

demain, mardi 17 avril – 18 h –

terre-plein Guérande rond point de Villeneuve – accès et stationnement route de La Baule vers le golf –

Merci de diffuser au maximum.

solidarité ! Continuer la lecture de « ZAD de NDDL : Actions et appels à des rassemblements »

Féminisme, sorcellerie et luttes. Rencontre avec le Witch Bloc de Paris

 En septembre 2017, iels avançaient en tête de cortège contre la loi travail. Le Witch Bloc Paname, groupe anonyme, féministe, radical, antiraciste et non-mixte, a depuis continué de confirmer sa présence et la nécessité de celle-ci.

À travers le retour de la figure de la sorcière, c’est une réappropriation des codes oppressifs que l’on observe et avec elle la mise au jour d’un besoin de penser la lutte contre les oppressions à travers le prisme de l’action collective. Discussion sous le signe de la lutte, du collectif et de l’intersectionnalité.

Manifesto XXI – Quand et comment est née la volonté de créer un collectif ?

À l’origine, il s’agissait juste d’un groupe d’ami-e-s militant-e-s, pour certain-e-s déjà engagé-e-s par ailleurs, qui en avaient marre des pratiques virilistes présentes dans les cortèges du black bloc – le fait de ne rien faire pour virer les agresseurs avérés de ces cortèges notamment – et qui suivaient depuis longtemps l’activité des W.I.T.C.H. américaines. 

Fin Août 2017, iels se sont dit qu’il était nécessaire qu’un cortège en non mixité soit présent dans en tête de la manif de “rentrée” qui avait lieu le 12 Septembre, contre la loi travail XXL et autres mac(r)onneries vomitives, afin de ré-affirmer notre légitimité dans le black bloc et notre colère en tant que féministes. Nous avons donc décidé de créer un événement Facebook pour appeler à la mobilisation sous la forme d’un witch bloc, suivant l’exemple des américaines. Ça nous a permis de nous rendre compte de qui pourrait être intéressé-e pour défiler avec nous, et d’ailleurs nous étions très loin de nous attendre à un tel succès (1500 personnes intéressé-e-s sur l’événement).

Cette première manif ayant fait beaucoup de bruit, nous avons décidé de réitérer l’opération sur les suivantes, et de créer nos propres pages sur les réseaux sociaux dans le même temps. Nous avons depuis mené de nombreuses actions, ce qui nous amène, après de nombreuses rencontres et réflexions communes, à aujourd’hui. Bien sûr, le collectif a continué à évoluer, que ce soit sur les membres présent-e-s et actif-ve-s ou sur notre façon de fonctionner.

La naissance du Witch Bloc de Paris a donné raison à nos pensées du début : nous avions, et avons toujours, bel et bien besoin d’un espace pour militer collectivement entre féministes radicales, et ce sans présence d’hommes cisgenres, non-concernés par les oppressions du patriarcat. Nous nous sommes rendu-e-s compte que nous étions nombreux-ses à avoir tenté de militer ailleurs, dans d’autres orgas, collectifs et assos, ou alors en autonomie sans que cela ne fonctionne, et le Witch Bloc a répondu à nos besoins. 

Quelle filiation avec le W.I.T.C.H. de Portland et a fortiori le Women’s International Terrorist Conspiracy from Hell originel s’il y en a une ? 

Les W.I.T.C.H. ont inspiré la création du Witch Bloc Paris. Nous les soutenons totalement et nous nous inspirons de leurs méthodes, en nous référant au site très complet des Witch de Portland notamment, mais nous ne sommes pas en lien avec elleux, chaque groupe étant totalement indépendant des autres.

Quel est votre rapport à l’intersectionnalité ? Comment pensez-vous l’intersectionnalité aujourd’hui ?

Nous nous considérons comme un collectif intersectionnel et nous tentons de l’être le plus possible. À notre niveau, cela veut dire penser les différents axes de lutte comme interconnectés, et donc les prendre en compte selon leurs différents aspects et pas seulement selon la façon dont nos membres les perçoivent ou les vivent individuellement.

L’intersectionnalité ça veut aussi dire que l’on doit parler, discuter, lire et s’écouter.

Parce que chacun-e d’entre nous est particulièrement sensible à certaines oppressions et pas à d’autres, lutter dans un collectif intersectionnel, ça veut donc aussi dire s’entre-écouter pour être capable de lutter avec les autres là où individuellement nous ne sommes pas concerné-e-s, et aussi parler pour être capable d’amener les autres à lutter avec nous là ou iels ne sont pas individuellement concerné-e-s.

C’est enfin un repoussoir pour tout le féminisme blanc et bourgeois qui selon nous gangrène inutilement les débats, les formes de féminisme qui non-seulement ne se concentrent que sur certains sujets qui ne touchent qu’une partie des militant-e-s que nous sommes, mais qui en plus cherchent à affirmer l’existence d’une “expérience féminine universelle”, qui seule déterminerait les enjeux de lutte.

Il n’existe pas “d’expérience féminine universelle”, nous ne sommes d’ailleurs pas toustes des meufs au sein du WB.

Mais cette rhétorique est celle qui a conduit des mouvements féministes à ignorer les luttes de femmes noires, des femmes trans, des femmes lesbiennes, des hommes trans, des personnes handies… Être intersectionnel-le-s, c’est donc aussi une façon pour nous d’affirmer notre opposition à cette forme de féminisme qui ne voudrait défendre que les femmes qui ressemblent à un modèle précis. Nous luttons pour l’abolition du patriarcat pour tous-tes.

Suite de l’article sur son blog de publication: Manifesto XXI

Occupation du bâtiment A de l’Université Paris 8 par et pour des exilé-e-s


Hier. 18h30. Université Paris 8 Vincennes – Saint-Denis. Le bâtiment A est occupé depuis 15h par des étudiant.e.s dans le but d’y accueillir des réfugié.e.s et exilé.e.s, en plein hiver. Le bâtiment de deux étages est barricadé, et séparé en plusieurs ailes. Au 1er étage, une grande salle sert de cantine, de salle commune dans laquelle 200 personnes tiennent une Assemblée Générale. A l’étage supérieur, 6 salles servent de dortoir aux exilé.e.s, dont une salle exclusivement réservée aux femmes.

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