Tournoi de boxe populaire

Date – 02/11/2013
17:00 – 23:59

2013-11-02_Bagnolet_Transfo_TournoiBoxeTournoi de boxe populaire au Transfo’ occupé
Samedi 2 novembre 2013, de 17h à 1h

Nous avons décidé, à quelques un(e)s, d’organiser un tournoi de boxe populaire en soutien à la caisse de défense collective de Paris.

On s’inspire des traditions italienne, espagnole et allemande qui ont développé une pratique autonome de la boxe et organisent depuis plus de 10 ans des tournois antifas au sein de lieux auto-organisés.
Nous pensons que le sport en général, et les sports de combats en particulier, sont des moyens beaucoup plus que des loisirs détachés de toute réalité sociale et politique. Ce sont des moyens d’auto-défense individuels et collectifs, des moyens d’expression, là où parfois le langage pourrait être un obstacle, des moyens de se rencontrer et par extension de s’organiser, des moyens de réagir face aux attaques sexistes, racistes ou homophobes.

À la différence du sport tel qu’il se pratique actuellement dans les clubs et en compétition, nous n’identifions pas l’adversaire comme l’ennemi. Notre démarche n’est pas de développer une performance individuelle qui aurait pour but de dominer l’autre. Notre ennemi est avant tout nous-même, comme on dit, et vivant dans un monde capitaliste, il est aussi tout ce qui symbolise et personnifie notre remise au pas en tant qu’individu isolé, passif et normé. Maîtriser physiquement des techniques de combat ne signifie pas rentrer dans le cliché du mâle viril qui cherche tout le temps la baston. Au contraire, la pratique physique permet de se sentir armé(e) pour affronter un quotidien, un enfermement physique ou mental et instaurer une confiance en soi et en l’autre. Quant à la violence exercée en combat, elle n’est que le reflet d’un rapport de force subi. Choisir le combat, c’est se réapproprier cette violence et y déjouer les pièges de la domination.

La caisse de défense collective que nous soutenons se situe dans la même lignée de réappropriation de moyens et de stratégies, mise en commun, afin de se défendre face à la justice. En mettant en place un système de paris, nous parodions la pratique de compétition marchande. Toutes les thunes vont à la caisse.
En ce qui concerne le lieu, le Transfo’ n’est pas un choix par dépit pour organiser cet événement. C’est un espace occupé qui met en place des pratiques de luttes collectives.

On aurait pu ne pas désigner de gagnant à l’issue des combats. La victoire ou la défaite restera symbolique et on espère moteur de transformations sur soi et ce monde.

Pour finir, un dernier point et pas un des moindres : à tous les schmits, militaires, agents de sécurité, vigiles, fachos qui s’exercent aux mêmes techniques que nous et remplissent les salles de sport : on est de l’autre côté de la barricade.

LUTTE DE CLASSE * BOXE * RÉVOLUTION

[transfo@@@squat.net]

Poitiers 12-13 octobre 2013 4e forum antirépression

Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux ANTIREP 86

Comité Poitevin Contre la Répression des Mouvements Sociaux ANTIREP 86

Après le 1er forum des 5-6 décembre 2009 (réponse à la répression de la manifestation anticarcérale du 10 octobre), un 2e forum s’est tenu à Poitiers les 13-14 novembre 2010, puis un troisième les 26-27 novembre 2011. Ce fut chaque fois l’occasion d’échanger des expériences et de débattre sur l’évolution de plus en plus répressive de notre société avec divers acteurs/militants poitevins, mais aussi avec des collectifs venus d’un peu partout du Grand Ouest.

De « la ville aux cent clochers » de la droite traditionnelle, Poitiers la « socialiste » est devenue la ville aux cent procès contre celles et ceux qui entendent contester l’ordre établi, réclamer leur droit au logement ou à ne pas être expulsés, ou tout simplement à manifester dans la rue.

Cela fait maintenant seize mois que la gauche est au pouvoir au niveau national, et nous savions que cela ne changerait rien ! Le gouvernement socialo-écologiste mène sans coup férir une politique de modernisation des outils répressifs à l’égard de pans entiers de la société, qu’il s’agisse des salariés, des immigrés ou de tous les secteurs qui tentent de réagir contre l’offensive généralisée du capital et de l’Etat.

C’est pourquoi nous invitons tous les collectifs de Poitiers et d’ailleurs qui se sentent concernés par ce constat à participer à deux nouvelles journées de discussions contre la répression et le contrôle social les samedi 12 (à partir de 14 heures) et dimanche 13 octobre à l’auberge de jeunesse de Poitiers, 1 allée Roger-Tagault.

Chacun apportera son expérience lors des différents débats indiqués sur le programme ci-joint, et le dimanche matin une table ronde entre les différents collectifs et individus luttant contre la répression clôturera ce forum où nous espérons vous voir nombreuses et nombreux.

Affiche Forum Antirep du 12 et 13 octobre 2013

SEPTEMBRE 2013 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)

LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE

Le Rémouleur
106 rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

Horaires d’ouverture du local (avec bibliothèque et infokiosque) :
le lundi de 16h30 à 19h30
le mercredi de 16h30 à 19h30
le samedi de 14h à 18h

Entré libre et gratuite.

Le Rémouleur est un lieu ouvert pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos… S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée…

https://infokiosques.net/le_remouleur
leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local

Tant qu’il y aura de l’argent, il en faudra pour le local !
Nous avons besoin d’argent pour les frais de fonctionnement : loyer, charges, photocopies… N’hésitez pas à venir nous rencontrer au local ou à nous envoyer un chèque à l’ordre de “Plumes” à l’adresse du Rémouleur.

Samedi 7 septembre de 14h à 18h
Permanence “Sans papiers : s’organiser contre les expulsions

Jeudi 12 septembre à 19h30
Projection du documentaire “Somos viento”, 0h35 et discussion sur les luttes au Mexique / luttes sociales et défense des terres en Amérique centrale
Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est une fois de plus le centre d’intérêt de nombreuses multinationales et de notables locaux. Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages… Gouvernements et entreprises ne cessent de voler, expulser, séquestrer, assassiner afin de s’enrichir encore et encore.
Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et se soutiennent. Certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en place une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux résistances de ces communautés contre les multiples « megaproyectos » (méga-projets), de contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce contexte de luttes à travers l’Amérique centrale. Le documentaire « Somos Viento » montre un exemple de méga-projet et de lutte réalisée par le peuple de l’isthme de Tehuantepec dans l’État de Oaxaca, au Mexique, face à l’implantation d’un parc éolien sur leurs terres.

Lundi 16 septembre à 16h30 puis 19h30
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”

Mercredi 18 septembre à 19h30
Assemblée de la “Caisse d’autodéfense juridique collective”

Jeudi 26 septembre à 19h
Permanence “Résister à la psychiatrie” et projection du documentaire “Histoires autour de la folie”(première partie – extraits) de Paule Muxel et Bertrand de Solliers, 1993, suivie d’une discussion libre !
Paroles de psychiatrisés et paroles de psychiatres sur la psychiatrie des années 1920 aux années 1970. Ou comment faire référence à l’ancien système asilaire pour affirmer comme Lucien Bonnafé que la “révolution psychiatrique” a eu lieu !

Dimanche 29 septembre à 18h
Discussion “i-Esclaves” en Chine et exploitation “made in Europe”
Débat organisé par Échanges et Mouvement et animé par un camarade vivant à la fois en Europe et en Chine qui apportera des éclairages “de l’intérieur” sur les luttes ouvrières en Chine et sur la pénétration du capital chinois dans l’Union européenne.

Mardi 1er octobre à 19h30
Présentation et discussion autour du livre « Frères de la côte – Mémoire en défense des pirates somaliens, traqués par toutes les puissances du monde« , abordant la question des phénomènes de piraterie maritime aujourd’hui, et plus particulièrement ceux qui sont appelés/qu’on appelle « les pirates somaliens ». Ces pirates sont devenus les ennemis communs à tous les prédateurs du monde.
Un point sera fait sur les procès en cours en France et nous constaterons une fois encore que le discours du célèbre pirate Charles Bellamy à son procès en 1720 garde tout son sens : « Maudit sois-tu, tu n’es qu’un lâche, comme le sont tous ceux qui acceptent d’être gouvernés par les lois que des hommes riches ont rédigées afin d’assurer leur propre sécurité. Ils nous font passer pour des bandits, ces scélérats, alors qu’il n’y a qu’une différence entre eux et nous, ils volent les pauvres sous couvert de la loi tandis que nous pillons les riches sous la protection de notre seul courage. »


Et puis le Transfo, espace occupé du 57 avenue de la République, à Bagnolet, est menacé d’expulsion depuis peu. Pour soutenir ce lieu, RDV sur https://transfo.squat.net/, et envoyez un SMS au 06 72 53 02 40 pour être tenu-e au courant de l’expulsion et des rencards qui suivront !


LES COLLECTIFS QUI S’ORGANISENT AU RÉMOULEUR :

Les rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose des moments de rencontres, d’échanges et d’organisation les 1er et 3e lundis de chaque mois au Rémouleur. 
L’après-midi, de 16h30 à 19h30 : c’est l’occasion de partager des informations sur le devenir de son logement et du quartier. De trouver des réponses collectives. 
Le soir, à partir de 19h30 : une réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Permanence « Sans papiers : s’organiser contre l’expulsion »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans papiers : S’organiser contre l’expulsion. Que faire en cas d’arrestation ? ». Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.

Permanence « Résister à la psychiatrie »
Chaque dernier jeudi du mois, à 19h, il s’agit, à l’initiative du collectif Sans Remède, de créer un moment, un espace ouvert régulièrement où toute personne intéressée par la question de la psychiatrie pourrait venir, soit pour en écouter d’autres, soit pour poser des questions, soit pour s’exprimer elle-même… Ce serait un lieu de rencontre, le lieu où une parole collective sur la psychiatrie pourrait s’élaborer, où un début de réappropriation sociale, et donc politique, de cette question pourrait exister. Dans la médicalisation du monde qui se propage, le pouvoir psychiatrique est en première ligne. Comment résister – aussi – à la psychiatrie ? A chaque permanence, un minimum de support au débat sera proposé : du son, de l’image ou un exposé relativement court (ou une autre forme d’animation). Même si nous essayerons d’apporter des réponses aux questions concrètes, ou d’adresser à des interlocuteurs capables de le faire, cette permanence ne sera pas un lieu alternatif d’aide sociale. Pas plus qu’elle ne sera un lieu alternatif d’accueil ou de soins.
Contact : sans.remede@@@laposte.net

Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser.
Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Caisse d’autodéfense juridique collective
Tous les 3e mercredis de chaque mois à 19h30
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Contact : cadecol@@@riseup.net

Le local est aussi ouvert les lundis et mercredis de 16h30 à 19h30 et le samedi de 14h à 18h.
Il y a une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition.

PDF - 1 Mo
Programme de septembre 2013 – Flyer (quatre pages A5)
PDF - 1 Mo
Programme de 

CONCERT LE 7 SEPTEMBRE, AVEC LA RAKAI ANARCHIST PARTY!

 

 

Tremargat1

 

Crazy Youth

Crazy youth c’est un collectif de potes de Brest et d’ailleurs qui s’organise pour pouvoir organiser des concerts de divers genres musicaux . Mais c’est aussi la volonté de partager des idées, un mode de vie basé sur l’antirascime, l’antifascisme, l’antisexisme, L’anticapitalisme et le véganisme pour certain(e)s . C’est pourquoi nous nous efforçons de proposer des concerts en soutien à ces divers causes . Enfin nous proposons nos concerts à prix libre afin de rendre ces derniers accessibles a tous .http://crazyyouthbmo.blogspot.fr/

20.000 manifestants à Francfort contre l’austérité

ATS, 1 juin 2013 :

Plusieurs milliers de personnes se sont rassemblées samedi à Francfort pour dénoncer les politiques d’austérité en Europe à l’appel du collectif anticapitaliste Blockupy. D’autres manifestations anti-austérité ont également eu lieu en Espagne et au Portugal.

Manifestation à Francfort, 1 juin

Les organisateurs de la protestation francfortoise, lancée dans le centre de la ville, ont annoncé en fin de journée la participation de plus de 20’000 personnes. La police estime que le rassemblement a réuni 7000 personnes.

Quelques incidents ont eu lieu. La police a encerclé pendant plusieurs heures « de 200 à 400 manifestants », un millier selon les organisateurs. Les forces de l’ordre ont exigé d’eux qu’ils défilent visage découvert, alors que certains dissimulaient leurs traits sous des écharpes, cagoules et autres foulards.

 

Gaz lacrymogène

La police, en tenue anti-émeutes, a fait usage de gaz lacrymogène à plusieurs reprises et le cortège dans son ensemble a été arrêté en raison de ces incidents. La manifestation devait initialement s’achever par un rassemblement aux abords de la Banque centrale européenne (BCE), alors que le 1er juin marque les 15 ans de la fondation de l’institution.

Syndicats et organisations de gauche participaient également à l’initiative. Celle-ci fait suite à une autre manifestation organisée la veille et qui avait réuni près de 2000 personnes contre l’austérité et la spéculation agricole.

Des défilés ont également été organisés au Portugal et en Espagne. Cartons rouges, chants et sifflements ont marqué les manifestations contre l’austérité qui ont rassemblé des milliers de personnes samedi après-midi à Lisbonne et dans les principales autres villes portugaises.

« Basta! », « Troïka dehors! »

« Basta! », « Troïka dehors! » « Gouvernement démission! », « Respect! » pouvait-on lire sur des pancartes. Celles-ci sont été brandies par des protestataires devant la représentation du Fonds monétaire international (FMI) à Lisbonne.

Partis de gauche et anticapitalistes ont aussi appelé à manifester contre l’austérité en Espagne. Derrière des mots d’ordre visant là encore la troïka et les politiques d’austérité, plusieurs milliers de personnes ont notamment défilé à Madrid samedi soir.