Création du 1er syndicat de prisonnier-es (PRP) et grève des matons

Voilà 2 semaines que les gardiens de prison ont abandonné leurs postes pour fanfaronner à la télé et pleurnicher sur leur situation (à se demander à quoi ils s’attendaient en passant le concours). Ça réclame plus d’armes, plus de personnel, plus d’encadrement, bref plus de sécuritaire. Et pendant ce temps, la machine carcérale continue de tourner et de broyer des vies au quotidien. A l’extérieur, les familles n’ont pas de nouvelles de leurs proches, se retrouvent bloquées devant les parloirs avec comme accueil ligne de matons et pneus en feu. Et la pression monte, les journées se ressemblent et sont toujours plus sombres.

Alors avant que tout explose et que le débat s’oriente sur « la violence des prisonnier.e.s », des proches d’incarcéré.e.s, qui viennent de créer le 1er syndicat de prisonniers (le PRP), prennent la parole pour dénoncer les violences de l’AP et de l’État, et faire le point sur la situation qu’ils vivent actuellement : Fermeture des parloirs et de l’accueil aux familles, remises de peines bloquées, jugements reportés pour les prévenu.e.s comme les condamné.e.s, pas d’accès aux cabines téléphoniques, à la promenade et à la plupart des activités, fermeture des cantines et rationnement des gamelles, coupures d’eau/ d’électricité, pneus cramés devant les portes…

Revue de presse et émission à ce propos consultables sur le site de L’Envolée et présentation du syndicat >>ici<<

Rennes : Contre la prison discussions, infokiosque, concert samedi 13 janvier

Samedi 13 janvier 2018, à partir de 13h30 au bar le Panama (28 rue Bigot de Préameneu) puis 20h au bar du Terminus (78 rue de Riaval) à Rennes (métro Jacques Cartier).

On a envie de proposer un moment de discussion autour de luttes contre la prison. Parce que son existence nous est insupportable, que ce soit par la place et le temps que celle-ci arrache à nos vies (qu’on y soit incarcéré.e nous mêmes ou que ce soit nos proches) , ou la menace permanente qu’elle fait peser sur chaque tête pour que personne ne s’écarte du droit chemin, celui-là même imposé à coup de lois par celles et ceux qui détiennent le pouvoir et/ou l’argent. Parce qu’on ne la voit pas comme une entité à l’écart, mais plutôt comme l’un des piliers qui fait fonctionner ce monde pourri. Pourtant, sa sale réalité qui isole, tue, tabasse ou torture chaque jour se voudrait toujours plus invisible des yeux de tou.te.s, alors qu’elle se situe parfois en plein milieu de la ville comme c’est le cas pour la prison des femmes à Rennes. Ni extérieure, ni un endroit comme un autre, la prison est aussi révélatrice des oppressions et des dominations qui nous entourent.

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Contre les frontières et la propriété privée – Liberté pour Alfidel!

Un an ferme pour une tentative d’ouverture de squat

Le mardi 24 octobre, plusieurs camarades ont tenté de rentrer dans une maison vide afin d’y élire leur domicile. La surveillance bourgeoise de la propriété privée ne cesse de se perfectionner et la maison était équipée d’un système d’alarme. Tous les camarades ont réussi à prendre la fuite sauf l’un d’eux qui, resté en arrière, s’est fait arrêter, et emprisonner…

Les policiers ont entamé une enquête pour tentative de cambriolage, bien que la maison soit inoccupée et que les propriétaires eux-mêmes aient reconnu plus tard que, des quelques affaires laissées sur place, rien n’avait disparu.
Le camarade arrêté n’a pas de papiers et ne peut pas prouver son identité. Déféré pour une comparution immédiate au TGI de Créteil, il a été jugé immédiatement. Il a alors écopé d’une peine d’un an ferme pour un cambriolage sans objet volé…et se trouve actuellement incarcéré à la maison d’arrêt de Fresnes en attendant le procès en appel.

L’emprisonnement d’Alfidel est l’aboutissement provisoire d’une existence très mouvementée, au cours de laquelle il n’a cessé de se faire malmener par les pouvoirs en place et de se débattre.
Né au Tchad dans les années 80, il a participé encore mineur à une rébellion contre le dictateur Idriss Déby. Blessé grièvement et sommairement soigné (il en garde de graves séquelles), il est emprisonné jusqu’à ce qu’une autre rébellion, s’emparant momentanément de la capitale N’Djamena et ouvrant les portes de la prison, lui permette de s’enfuir. Il s’installe ensuite en Lybie, mais la guerre civile et la chute de Khadafi le poussent de nouveau à la fuite, d’autant plus que les populations noires sont persécutées pour leur soi disant complicité avec le dictateur (en fait, Déby avait envoyé des troupes auxiliaires pour soutenir son confrère).

Arrivé en Europe par l’Italie, il se rend ensuite en France. Il demande l’asile mais est débouté. C’est le sort de la majorité des demandeurs d’asile en France : 71 % des demandes sont rejetées en première instance, 62 % des demandes après appel en 2016. Toutes les personnes refusées deviennent de fait sans-papiers.[…]

[…] Pendant sa garde à vue, Alfidel a reçu une OQTF (Obligation de Quitter le Terriroire Français) et une interdiction de revenir pour une durée d’un an. En général, les OQTF peuvent être contestées dans un délai de 15 à 30 jours, mais là le délai de recours n’était que de 48h. Ce délai minime rend impossible toute contestation sur le fond et le recours mené par son avocate a été rejeté. Pour notre camarade c’est une double peine : en pratique, cette OQTF limite l’espoir d’une remise en liberté avant l’audience d’Appel.

La répression a frappé notre camarade Alfidel, mais elle frappe très largement tous ceux qui répondent à la misère matérielle par une organisation et une solidarité collectives.

Un soutien matériel, juridique, financier et moral est nécessaire à notre camarade. Un collectif s’est réuni et va proposer diverses initiatives (page facebook, lien) et des discussions avec ceux qui subissent la même violence répressive, de la police, de la justice, et de la prison.

Une cantine aura lieu le samedi 9 décembre à partir de 12 h à la cantine des Pyrénées (77 rue de la Mare dans le 20e arrondissement de Paris) pour récolter de l’argent pour les mandats et payer les avocats. À 14 h, le collectif se réunira pour décider des suites et en particulier des initiatives envisagées autour du procès en appel à venir.

Les mandats sont envoyés chaque mois en prison à Alfidel par Kalimero, la caisse de solidarité avec les prisonnier.e.s de la guerre sociale.

Pour lui écrire : voir sur la page fb de soutien à Alfidel

Libérons Alfidel et tout.e.s les autres !

Pas de papiers du tout et des palaces pour toutes et tous !

Fermons les prisons !
Ouvrons des squats !

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Trois compagnonnes en prison, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion »

Trois personnes ont été arrétées, déférées et incarcérées à la prison de Fleury Mérogis, accusées de « tentative de vol par effraction en réunion » pour avoir été vues à proximité d’une maison inoccupée. Un rassemblement est appelé samedi à 18h à Montreuil.

Dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 novembre, trois compagnonnes ont été contrôlées dans une rue de Montreuil et emmenées au commissariat. Un « voisin vigilant » les aurait vues à proximité d’une maison inoccupée et a appelé les flics. Elles ont alors été placées en garde-à-vue pour « tentative de vol par effraction en réunion ». Elles n’ont rien déclaré durant la GAV et ont refusé de donner leurs empreintes et photos, ce qui leur vaut d’être également poursuivies pour « refus de signalétique ». L’une d’entre elle est également accusée de « provocation à s’armer contre l’État » sans qu’on sache à quoi se réfère ce dernier chef d’inculpation.

Après plus de 24h de garde-à-vue elles ont été déférées au TGI de Bobigny le jeudi 16 pour passer en comparution immédiate. Au milieu de la banalité quotidienne du sale boulot de la justice dont les comparutions immédiates sont l’un des nombreux exemples, une dizaine de personnes étaient présentes en solidarité avec les trois inculpées ce jeudi après-midi. Toutes les trois ont refusé d’être jugées immédiatement et ont demandé un report afin de préparer leur défense. L’audience qui a suivi ne concernait donc pas le fond de l’affaire, il s’agissait pour les juges de déterminer si d’ici leur procès elles allaient être remises en liberté, mises sous contrôle judiciaire ou en détention. N’ayant pas pu être assistées de l’avocat de leur choix, elles se sont retrouvées avec une avocate commise d’office qui a refusé en partie de jouer son rôle de défense des inculpées.

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Appel à former un cortège en soutien à Kara Wild à l’Existrans du samedi 21 octobre

Kara W. est une anarchiste états-unienne trans arrêtée et placée en détention provisoire le 26 mai 2016 pour le jet d’un plot métallique dans le pare-brise de la voiture de flics incendiée, lors du rassemblement en soutien aux familles de victimes de violences policières.

Pour les personnes trans* c’est le genre d’état civil qui détermine le type de prison dans lequel elles sont incarcérées. La politique pour l’incarcération des personnes trans* dont le genre ne correspond pas à l’état civil est actuellement en France l’isolement forcé. Ainsi, Kara a été privée pendant plusieurs mois de son traitement hormonal, et ce n’est que suite à la mobilisation de militant·e·s qu’elle a pu finalement l’obtenir.

Le verdict est tombé à l’issue d’un procès éminemment politique, où Kara a été plusieurs fois mégenrée et où tous·tes les condamné·e·s ont servi d’exemple à une politique ultra-sécuritaire, dans le contexte de la constitutionnalisation de l’état d’urgence et d’une violente rhétorique pro-flics de la part des médias et du gouvernement. Kara est condamnée à passer 4 ans de prison dont 2 avec sursis. Ce qui signifie 2 ans en isolement. Bien que les conditions d’incarcération de Kara aient été améliorées depuis l’an dernier, la prison reste un lieu inhumain. L’isolement l’est d’autant plus.

À l’occasion de l’Existrans le 21 octobre, nous appelons à former un cortège de soutien à Kara et à tous·tes les prisonnier·e·s trans* afin de continuer la mobilisation, de ne pas la laisser seule et enfin de mettre en lumière les conditions inhumaines de détention des personnes trans* en France.

Rendez-vous devant le siège de la CFDT à Belleville à 13h30 au 4 Boulevard de la Villette, 75019 Paris, et pendant la marche derrière la banderole « FREE Kara W. et tous·tes les prisonnier·e·s trans* ».
Liberté pour Kara W. et tous·tes les prisonnier·e·s trans*, feu à toutes les prisons !

La rage au ventre,
Orage

Hambourg été 2017 : j’y suis, j’y reste !

Lettre d’un prisonnier du G20 du 14.08.17, depuis la prison de Billwerder à Hambourg.

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Voilà près d’un mois et demi que j’ai été incarcéré, pendant le douzième sommet du G20, à Hambourg, dans une ville qui a été assiégée et prise en otage par les forces de l’ordre mais qui a aussi vu naître pour l’occasion une contestation locale et populaire assez importante.

Des dizaines de milliers de personnes, si ce n’est plus, affluant de toute l’Europe, voire de plus loin, se sont rencontrées, organisées et ont convergé, discuté, défilé ensemble pendant plusieurs jours dans un grand élan de solidarité tout en ayant conscience de pouvoir subir à tout moment la violence et la répression de la police. Un immense tribunal de police en algeco avait même été construit pour l’occasion, afin de sanctionner dans les plus brefs délais toute contestation contre ce sommet international.

Mon interpellation, comme celle de beaucoup de compagnon(ne)s, ne reposant uniquement sur la seule base de la sacro-sainte parole policière, celle d’une brigade habilitée à s’infiltrer, observer et prendre en filature « ses proies » (quarante-cinq minutes dans mon cas, pour un supposé jet de projectile…), jusqu’à ce qu’une fois isolées, il y ait la possibilité de les interpeller en leur envoyant des collègues qui interviennent rapidement, violemment, ne nous laissant aucun échappatoire.

Me voilà donc enfermé dans ces lieux primordiaux au bon fonctionnement d’un ordre social global, ces lieux servant d’outil de contrôle et de gestion de la misère, essentiels au maintien de leur « paix sociale ». La prison agissant comme une épée de Damoclès au dessus de chaque individu afin qu’il soit pétrifié à l’idée de déroger aux codes et diktat d’un ordre établi : « métro, boulot, conso, dodo », auquel aucun dominé ne devrait échapper pour ainsi s’aliéner au travail et à la vie qui va avec, être à l’heure, sans jamais broncher, et pas seulement au second tour des présidentielles, où on a exigé de nous d’être « En Marche » ou de crever, mais de préférence lentement et silencieusement.

Le droit n’ayant aucune vocation à assurer l’intérêt général, ni d’être neutre, il est l’expression d’une domination toujours plus accrue et instituée par les plus puissants afin de leur garantir propriété et sécurité et ainsi tétaniser, sanctionner, marginaliser toute personne ne voyant pas les choses ainsi ou ne s’y pliant pas.

Au-delà des cas des militant(e)s enfermé(e)s, assez soutenu(e)s et mis en avant dans ces cas-là, perdurent aussi mais surtout ceux d’hommes et de femmes livrés à la brutalité et à la cruauté de l’enfermement carcéral. Par ici le travail est gratifié un euro de l’heure, dont la moitié de cet euro n’etant touchable qu’une fois libéré. Dans mon aile, des détenus en détention provisoire ou pour de courtes peines (de six mois à quatre ans) ne le sont principalement que pour une seule raison : leur condition et origine sociale. A part le personnel, très peu sont du pays hôte, tous sont étrangers, réfugiés et/ou précaires, pauvres, fragilisés par la vie. Leur crime : ne pas s’être soumis à « leurs » règles du jeu pour la majorité en se livrant à la vente de stups’ ou en commettant vols, escroqueries, seuls ou en bandes organisées à diverses échelles.

L’enfermement est un pilier primordial de ce système mais on ne peut le critiquer sans s’attaquer à la société qui le produit. La prison, ne fonctionnant pas en autarcie, est le parfait maillon d’une société basée sur l’exploitation, la domination et la séparation sous ses formes variées.
« Le travail et la prison sont deux piliers essentiels au contrôle social, le travail étant la meilleure des polices et la réinsertion un chantage permanent. »

Pensées pour les camarades italiens faisant face à une énième vague de répression, en particulier ceux inculpés dans l’enquête sur « l’engin explosif » déposé devant une librairie liée à Casapound. L’extrême droite se doit de faire face à une riposte organisée, populaire et offensive. Elle qui est si utile et complémentaire à ces États qui se nourrissent de ses aspirations et délires sécuritaires et de sa stigmatisation incessante de « l’étranger ».

Pensées également aux camarades qui affronteront en septembre prochain le procès de la voiture de flics brûlée le dix-huit mai de l’année dernière, à Paris, pendant le mouvement « loi travail ». Beaucoup de personnes sont passées par la prison et deux sont encore incarcérées. Force à eux !

Remerciements aux militants locaux organisant des rassemblements parfois devant notre prison, initiative appréciée par ici et cassant la routine et l’état de léthargie ambiant auquel on nous formate. Remerciements à tous ceux/celles qui nous soutiennent de près ou de loin ici et ailleurs.
Aux Bro’, 161, MFC, OVBT, jeunes sauvages, ceux qui BLF et autres ami(e)s…
Camarades, force !

Libérons les prisonnier(e)s du G20 et tou(te)s les autres ! On n’est pas tout seul !

Un enfermé parmi d’autres
Prison de Billwerder,
Hambourg
14.08.2017

Lettre de Kara W. incarcérée à Fleury Mérogis…

 

 - 1.6 Mo

Lettre de Kara W., anarchiste trans, incarcérée à Fleury Mérogis depuis mai 2016, accusée d’avoir jeté un plot sur la voiture de flic qui a été incendiée quai de Valmy à Paris, le 18 mai 2016.

Fleury, le 4 avril 2017

Brève Déclaration.

J’aimerai que les gens sachent que je ne suis pas en accord avec les déclarations que j’ai faites à la juge.
Ça ne le fait pas de rompre avec nos principes juste parce qu’on a peur.
Au « procès » je prévois soit de ne rien dire de plus, soit de faire des déclarations en accord avec mes principes. Je suis, ai été depuis plusieurs années, et m’attend à toujours être, une anarchiste.
J’ai les mêmes principes et valeurs que j’avais avant d’avoir été arrêtée, et je n’en ai jamais douté non plus. Être ici m’a appris quelques leçons vraiment importantes, que j’aurais dû connaître avant (mais pas celles qu’ « ils » veulent nous donner).
C’est important pour moi d’être solidaire de Krème [1]. Il est mon ami que je n’ai jamais rencontré.
Je suis profondément reconnaissante du soutien que j’ai reçu sous la forme de livres, lettres, argent, et juste énergie positive envoyés.
Je pense que ce n’est même pas une exagération de dire que je serais morte sans cela.

« « Non ! La sentence d’abord, le procès ensuite ! » répondit la reine de cœur »
- Alice au pays des merveilles

Kara W.

Plus de lois Plus de mensonges
Plus de cages Plus de chefs
Plus de cercueils Plus d’histoire
Avec les sorcières, avec les loups, avec les baleine

P.-S.

Pour lui écrire : Kara (David Brault) 428682, MAH de Fleury Mérogis, 7 avenue des peupliers, 91705 Fleury Mérogis.

vu sur PARIS LUTTES INFOS

« À bas l’armée et toute autorité ! » – j’ai fait mon service militaire dans la France des années 1970

20 ans. Il y a exactement deux décennies, Jacques Chirac, pris d’une crise de lucidité passagère, annonçait la mort du service militaire, cet engagement chronophage – et bien évidemment obligatoire – des jeunes Français au sein de l’armée nationale. Alors que l’on croyait le cercueil scellé et les derniers sacrements évanouis, le contexte actuel d’attentats réguliers a poussé certains candidats à l’élection présidentielle à défendre son rétablissement. Pour ne prendre que les deux finalistes, on peut rappeler qu’Emmanuel Macron et Marine Le Pen militent pour sa remise en place partielle. Mais savent-ils réellement ce qu’une telle décision pourrait impliquer pour des millions de jeunes gens, pas forcément désireux de perdre de un à trois mois de leur vie auprès de militaires professionnels ?

De l’avis de Patrick Schindler, non. Ce militant de la Fédération anarchiste et du Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire (FHAR) a été dans l’obligation de rejoindre l’armée de l’air en 1974, peu de temps après avoir signé l’« appel des Cent », un manifeste défendant la fin de la conscription. Un libertaire pris au piège d’une institution autoritaire : la rencontre ne pouvait être que désastreuse, et elle le fut. Grève de la faim, séjours réguliers au mitard : Patrick Schindler aura tout connu, luttant au quotidien contre une hiérarchie liberticide et des appelés indifférents. C’est de cette expérience qu’il tirera un journal intime au long cours – journal devenu aujourd’hui Contingent rebelle, un livre paru récemment aux éditions L’échappée.

LIRE SUR VICE

Résistons Ensemble No 160

 

resistons-ensemble

 

Voici en pdf, le No 160, février 2017, du petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques …

à bientôt.
L’équipe de rédaction

Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article570