Apéro et Open mic contre le Front National
Paris : « l’extrême droite, mieux la connaitre pour mieux la combattre »
Mobilisation Antifasciste contre le meeting du Front National
Résistons Ensemble No 160
Voici en pdf, le No 160, février 2017, du petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques …
à bientôt.
L’équipe de rédaction
Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article570
Contre l’Islamophobie et la haine raciste : Riposte immédiate.
Une vie non fasciste, nouvelle introduction
par Vincent Casanova, Joseph Confavreux, Laurence Duchêne, Dominique Dupart, Carine Fouteau, Stany Grelet, Paul Guillibert, Thibault Henneton, Xavier de La Porte, Aude Lalande, Philippe Mangeot, Petra Neuenhaus, Carole Peclers, Lise Wajeman & Pierre Zaoui
Illustrations d’Antoine Perrot
On vit tous, depuis plus d’un siècle, sur une ligne de crête : un pas de plus, un pas trop loin en trépignant dans son bon droit et on tombe dans le fascisme ou on le voit surgir subitement en soi, ou encore on le sent nous traverser comme un flux irrésistible et anonyme. C’est avant tout pour cela que nous tenons encore à employer le mot « fasciste ». On ne peut pas renoncer à employer un tel terme au nom de sa confusion avec d’autres formes peu sympathiques de politique (populisme, racisme ordinaire, autoritarisme classique…), puisque le propre du fascisme est justement de tout confondre, de tout mélanger, de tout ensorceler. Les affects fascistes ne sont pas solubles dans une logique de camps ou de classes. On les retrouve partout, de l’extrême-droite à l’extrême-gauche, en passant par de policés ministres de l’Intérieur ou du Budget prétendus de centre-gauche. Bref, parce que le premier danger est de découvrir le fascisme non pas en l’autre mais en soi : dans une pulsion raciste insoupçonnée, dans une subite fureur de destruction, dans le sentiment irrépressible d’un « tous pourris », dans une haine impuissante ressassant ses échecs répétés. De ce point de vue, le plus important, face au fascisme, est de se demander comment s’en protéger avant d’en accuser les autres depuis le bunker de sa bonne conscience, ou de pointer du doigt les nouveaux ventres féconds de la bête immonde. Même si Dieu sait — et il n’est pas le seul — combien les fascismes menacent aujourd’hui, partout : en France, en Hongrie, en Europe, aux États-Unis, de la Pologne aux îles Kouriles, en Syrie, en Égypte, en Israël, dans la péninsule amérindienne, en Norvège, au Pérou, chez les Tchèques, au sud des Abruzzes, au printemps, l’été même, parfois la nuit, en Turquie, en Chine, à Djibouti et au Kenya, partout. Mais commençons par tester nos propres capacités de défense véritablement non-fascistes. Michel Foucault a écrit en 1975 une flamboyante préface à L’Anti-Œdipe de Deleuze et Guattari qui s’intitulait « Introduction à la vie non-fasciste ». Tentons de lui redonner une forme actuelle. Une sorte de vade mecum par gros temps.
LIRE EN INTÉGRALITÉ SUR VACARMES
Merhaba Hevalno mensuel n°9 | Novembre 2016
Au club de boxe antifa et solidaire de Marseille
La Plaine. Ses bistrots, ses graffitis, ses petits dealers… et son club de boxe populaire. Dans ce gymnase du centre-ville de Marseille, transsexuels, migrants, femmes voilées et jeunes de quartiers boxent ensemble en dépit des différences. Fondé sur des principes anticapitalistes et antifascistes, le club prône une mixité permettant de combattre les idées d’extrême droite : « Ici, on apprend à se connaître au travers de l’effort fourni et non des préjugés », explique Hazem, l’un des fondateurs du club.
Créé il y a trois ans par des militants antifascistes et des habitants du quartier, le club a depuis vu défiler des profils en tout genre. « Tu peux croiser de tout : des homos, des trans, des jeunes de quartier, des vieux, des enfants, des migrants, des étudiants, des chômeurs, précise Hazem. Les gens préfèrent venir ici car ils se sentent à l’aise. La plupart de nos adhérents sont des femmes. Certaines viennent voilées. Et contrairement aux idées reçues, c’est l’un des rares club où tu vois aussi peu de violence ».
A l’instar d’autres structures sportives, la boxe populaire remplit une fonction sociale incontournable dans le centre-ville. Pour autant, rares sont les clubs où la volonté de se mélanger est aussi poussée. Un succès qui pousse la majorité de ses adhérents à considérer le lieu comme un « club de quartier » plutôt qu’un « club d’antifas ».
LIRE EN ENTIER SUR VICE SPORTS
Comment l’Europe autorise ses garde-côtes à ouvrir le feu sur des bateaux de réfugiés
Rien ne sera donc épargné aux réfugiés qui bravent la mer pour fuir les tragédies en cours en Afrique et au Moyen-Orient. Pas même l’infamie. Dans les bras de mer qui séparent les îles grecques des côtes turques, les garde-côtes grecs et européens n’hésitent pas à faire usage de leurs armes à feu pour arraisonner les bateaux transportant des réfugiés, au risque de blesser voire de tuer certains d’entre-eux. Le tout, avec la bénédiction tacite de Frontex, l’agence européenne des frontières, dont les pouvoirs ne cessent de s’étendre. Une enquête du magazine états-unien The Intercept, traduite de l’anglais par Basta !.
Il y a deux ans, à bord d’un bateau de contrebande parti de Turquie, Rawan, 19 ans, a vu les autres passagers paniquer lorsqu’un vaisseau de garde-côtes grecs a commencé à s’approcher en tournant autour d’eux. Rawan a d’abord entendu deux coups de feu provenant de la patrouille. Craignant d’être arrêté, le conducteur du bateau, un pêcheur turc, a fait demi-tour pour fuir vers la Turquie. Puis Rawan a entendu des coups de feu supplémentaires. Lorsqu’une balle l’a atteinte au bas du dos, tout d’abord elle n’a rien senti. Ensuite, se souvient-elle, cela a été comme un incendie.
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OU EST ANDREI SOKOLOV?
Extrême-droite: la terreur qui n’était pas terroriste.
A Paris, au début du mois de juin on a jugé des terroristes. Quelques jeunes hommes d’Alsace Lorraine qui ont décidé, en 2013, de partir combattre en Syrie. Où ils se sont retrouvés dans les rangs de Daech. Ces jeunes hommes ont fait la guerre, quelques mois. Ils sont revenus assez vite, ont été arrêtés quelques semaines après leur retour et sont en prison depuis. Le procureur a réclamé la peine maximum pour «association de malfaiteurs en vue de la préparation d’actes de terrorisme».
Le RAGARD ROCK FEST un festival néo-faciste dans l’ain fin juillet !!
Une nouvelle fois les groupuscules fascistes ont prévu d’utiliser un festival de métal pour répandre leur immondice. Manifeste d’un riverain pour l’interdiction du festival RAGNARD ROCK FEST.
L’an passé, bien qu’habitant dans les environs, je n’ai su qu’après coup que s’était tenu un festival métal avec des groupes plus que relou, carrément ouvertement néo-fascistes, dans notre région. Je ne suis pas du tout ce qu’il se passe dans la scène métal, mais là, cela fait plusieurs semaines que nous sommes nombreu-s-es à savoir que le RAGNARD ROCK FEST se tiendra à Simandre-sur-Suran les 22. 23. 24 juillet prochain.
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