Bouquins #8

JMR a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans pour sa participation à Action Directe. Ce livre reprend 3 années de chroniques écrites en prisons et parues dans CQFD. On y découvre autant les préoccupations et ambiance quotidiennes, que des critiques et descriptions acérées du système carcéral. Au fil de la lecture on assiste à la militarisation de la prison au grand dam des luttes de prisonniers passées…

Synthèse collective de la critique contre le travail. Texte agréable à lire et bien référencé, on déplorera juste qu’une telle critique de la marchandise ne s’accompagne de la mise à disposition gratuite du texte, au moins en ligne…

Critique anarcho-individualiste du comité invisible et de la Fabrique.

 

 

 

Des armes contre Soral, histoire, analyse, le tout d’un point de vue critique et antifasciste.

Contrairement au film et surtout la série , le livre Gomorra ne participe pas à l’élaboration d’une figure romantique et sexy des mafieux et de la mafia. Au contraire, il insiste bien plus sur leurs dimensions nécessaire au maintien de l’exploitation capitaliste, et montre comment l’économie mafieuse et un pilier central de ce système. L’auteur a finalement cédé les droits de son livre au cinéma et à la télé, produisant exactement l’effet qu’il critique à longueur de pages, faire du mafioso et des baby boss une figure romantique…

Une légère synthèse historique sur l’instrumentalisation du féminisme par la bourgeoisie à des fins capitalistes et racistes.

Fiction américaine basé sur une enquête journalistique réalisée par l’auteur dans le milieu de l’héroïne new-yorkais.

 

 

 

 

Une petite histoire de l’autocollant politique.

 

 

 

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(Se) protéger et (se) soigner en manif : réflexes individuels et collectifs

Voici des conseils de soins et de réflexes de base pour les manifs / actions, utiles par les temps (et la répression) qui courent. Ce n’est pas une formation pour devenir street medic, ce n’est pas exhaustif, c’est synthétique, mais ça devrait quand même aider. Parce que c’est bien si un maximum de monde sait en faire un minimum, sans pour autant s’improviser médecin. Il faut savoir quand laisser la place, déléguer, que ce soit au SAMU ou à ses camarades. Apprendre à communiquer et se relayer est compliqué mais nécessaire, pour la sécurité des soignant-e-s comme des soigné-e-s. Pour plus d’autonomie, d’attention, de solidarités et de force dans nos luttes !

Point vocabulaire : les mots tels que « urgent » et « grave/signes de gravité » entendent une urgence médicale induisant un risque important voire vital pour la personne, et nécessitant donc très probablement une évacuation.

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