De la reproduction à la production

Dans le féminisme, l’autonomisme, ou encore le marxisme urbain, la problématique de la reproduction sociale a été mise au centre du débat sur l’oppression capitaliste et les formes de résistance. Dans ce texte de 1977, l’anthropologue marxiste Claude Meillassoux revient sur la formation au sein des sociétés traditionnelles de rapports de classe fondés sur la reproduction sociale, à travers l’émergence d’un groupe des aînés et des cadets. Cette analyse met en lumière la centralité de la reproduction sociale dans l’émergence des classes sociales, sa co-dépendance avec la production économique, ainsi que les transformations des rapports de genre introduites par la colonisation et la pénétration du capitalisme au sein des sociétés de subsistance.

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KEDISTAN

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La légende raconte que…

Non, écoutez, nous sommes au XXIème siècle et vous avez certainement passé l’âge que l’on vous raconte des mythes. Alors commençons par le début, peut-être, en vous donnant la signification même du mot « Kedistan ».

Si vous vous souvenez de vos cours d’histoire/géo, ce mot aura sûrement éveillé en vous quelques curiosités. Certainement vous rappelez vous du nom de nombre de pays d’Asie Centrale, comme le Turkmenistan, le Kazakstan, voire même l’ancien turkestan pour les plus érudits et les cruciverbistes, ou encore bien sûr, plus proche de nous, le fameux Kurdistan. Et bien, le suffixe « stan », dans la langue turque qui est parlée différemment dans toute cette région du monde, signifie tout simplement « pays ». Il se rapporte ici aux peuples qui le peuple. Ainsi, le türkmenistan est le pays des turkmens ; le kazakstan, le pays des kazaks, ect… mais alors quel est ce peuple de « kedi » nous direz-vous ? Et bien, les Kedis, ne sont, eux, pas un peuple – ne comprenant pas ces bizarres notions d’appartenance nationalistes – mais représentent une espèce toute entière. Celle du « Kedi », le chat. Vous l’aurez compris, à KEDISTⒶN, nous aimons les chats…

Oui mais alors pourquoi « Kedistan » ?

C’est bien joli, nous direz-vous, mais « un pays des chats », ça n’existe pas. Et bien, si, justement, il existe. De façon informelle, certes, mais il existe. Et ce n’est pas moins fou, pour nous libertaires qui comme les chats ne reconnaissons pas les frontières, de penser qu’il existe un pays des chats, comme d’autres voudraient voir fleurir un Kurdistan, une Palestine ou un Disneyland.

Certes, mais pourquoi « Kedistan » ?

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