????️ »La Décroissance », ce journal que nous n’achèterons pas… ????️

Le journal La Décroissance, « journal de la joie de vivre », édité à Lyon, lié à l’association Casseurs de pub, se veut un journal critique de la consommation, prônant une société de partage et de sobriété. Mais ce partage ne se veut pas avec tout le monde. Cela fait de nombreuses années que ce journal diffuse des propos sexistes, homophobes, transphobes, antiféministes, autoritaires et j’en passe.

Le numéro de juillet-août 2019 est particulièrement problématique. Si l’idée d’avoir une critique construite et approfondie de la technoscience, des systèmes techniques, du capitalisme et de la croissance est importante, dans ce numéro on se demande bien quelles sont les intentions réelles des auteur·e·s.

En effet, près de la moitié (12 pages) est consacrée à un dossier intitulé « Grande confusion ou altérité ? ». Toutes ces pages sont employées à s’opposer à la suppression des « dualités importantes » de la société, défendant la morale de base du christianisme. Plusieurs articles citent la Bible comme référence (« Dieu va lui créer un vis-à-vis en séparant les 2 sexes. Cependant, l’entrée en relation n’est possible que si chacun accepte un manque. La reconnaissance du vis-à-vis implique une perte »). Pour faire ce dossier, le journal recourt aux corps les plus réactionnaires à ce sujet : des théologiens et des freudiens (voir la fin de l’article).

On assiste alors en une succession d’articles insultants qui regroupe un florilège de discriminations. Ils sont tour à tour âgistes, spécistes, homophobes, transphobes et sexistes, sous couvert de suivre leurs maîtres à penser que sont Bernard Charboneau et Jacques Ellul.

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[nantes] ????‍♀️journées d’ateliers et discussions « Féminisme et (non) maternités » le 6 avril????

Yvonne Knibiehler nous dit que, si les mères et la maternité ne sortent pas de l’ombre, c’est parce que la production des enfants a toujours été, et demeure un enjeu de pouvoir. Le contrôle de la fécondité féminine est le lieu par excellence de la domination d’un sexe à l’autre.

Comment alors reprendre le pouvoir sur nos choix (avoir des enfants ou non) et sur nos corps ? Comment se défendre contre la médicalisation de la naissance qui nous laisse désormais peu d’espace ? Quel espace pouvons-nous collectivement laisser aux enfants pour qu’ils puissent devenir les adultes qu’ils veulent être ?

Accoler les termes féminisme et maternités est pour nous une perspective pertinente pour discuter de la diversité des expériences vécues des maternités.

Nous souhaitons dépasser l’opposition éternelle : devenir mère serait l’expérience ultime d’une féminité épanouie contre, dans une version plus progressiste, un frein à l’émancipation des femmes, car cela demande temps et disponibilité (la maternité enfermerait la Femme donc dans sa fonction reproductrice).

Nous pensons que cette façon binaire de voir les choses est stérile, jugeante et obsolète.
Nous voulons en effet penser la maternité au pluriel et partir des différentes expériences vécues, des rapports de pouvoir qui les traversent et des espaces de résistance qui se créent.

L’enjeu est d’envisager et de réfléchir ces questions dans leur forme globale (nous sommes toutes et tous issu.e.s d’un utérus), comme l’action par laquelle se reproduit un groupe humain, et donc la société.

Nous avancerons ensemble, à tâtons et avec bienveillance sur ces questions. Tout le monde est bienvenu pour venir témoigner, apprendre, transmettre, penser et réfléchir collectivement.

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Soirée de soutien Femmes En Lutte 93!

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Femmes en lutte 93 organise une soirée/boum de soutien, avec concerts du groupe Bootylicious et d’autres surprises. Cette soirée festive sera au profit de la campagne Papiers et PMA pour toutes, plus que jamais d’actualité ! (http://www.femmesenlutte93.com/2016/06/campagne-contre-le-racisme-et-la-lesbophobie.html).
Venez vous ambiancer !!!
– RDV le samedi 15 octobre, à partir de 20h, au Bar L’imprévu, 188 bd de la Villette, Métro Jaures.
– En mixité, et sur participation libre

Pourquoi le féminisme doit s’emparer de la grossophobie

Témoignage d’une personne concernée. Relation à la contraception, à l’avortement, à l’accès au soin, et cetera.

Aller chez le médecin m’a toujours plongée dans l’anxiété. Depuis que je suis un-e enfant, les médecins ont fait des remarques ignobles sur mon poids devant moi. Quand j’avais 8 ans, un médecin a dit à ma mère que mes allergies alimentaires devaient « marcher à l’envers » puisque j’étais « si grosse ». Et il a ri.

Depuis cet incident, j’ai plus ou moins enchaîné les humiliations et les énervements.

N’importe quel-le gros-se vous dira que trouver un médecin qui vous écoute ou qui prend vos soucis au sérieux est une entreprise pourrie. Parce que peu importe vos symptômes, on vous dira de perdre du poids. Vous avez la cheville tordue ? Perdez du poids. Une otite ? Perdez du poids ? La grippe ? Perdez du poids.

Vous ne saviez pas que les personnes minces n’ont jamais d’otites ou de grippes ?

Ce n’est donc pas une surprise si beaucoup de personnes gros-ses évitent au maximum de voir des médecins. Je suis coupable d’attendre que mes symptômes deviennent insupportables ou pire pour prendre rendez-vous.

Mais il n’y a vraiment rien de pire qu’un gynéco qui déteste les personnes grosses.

[…]

Pour lire la suite : en français sur Prenez ce couteau ou encore, la version originale en anglais sur Everydayfeminism

Cortège « Mon corps, mes choix, nos luttes »

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Le Collectif 8 mars pour touTEs participera à la manifestation du 17 janvier prochain qui veut marquer les 40 ans de la loi sur l’IVG.

Le collectif 8 mars pour toutes invite toutes les femmes à venir et à grossir les rangs de cette manifestation qui sera aussi, pour nous, l’occasion de rappeler l’actualité du combat pour le respect du droit inaliénable que nous devrions toutes avoir : celui de disposer de nos corps.

Les combats pour la légalisation générale de la PMA, les papiers pour touTEs, l’égalité des droits, la dépénalisation de l’autodéfense, contre les discriminations racistes légales et illégales en direction des femmes musulmanes qui portent le hijab/jilbeb/niqab, contre la répression, l’invisibilisation ou la stigmatisation de certains de nos travails (le travail sexuel par exemple) ou encore contre la culture du viol, le slut-shaming, l’exotisation des femmes non-blanches et les injonctions diverses à être belle quitte, pour cela, à employer des moyens qui nous tuent… Tous ces combats se conjuguent au présent et, l’IVG est régulièrement menacé : nous sommes debout, fortes et solidaires ! Nous serons là le 17 janvier.