Manifestants interpellés: enquête sur les faux témoignages de vrais policiers

Après les nombreuses manifestations contre la loi Travail qui se sont tenues dans toute la France entre mars et septembre dernier, les tribunaux ont été largement sollicités. Certains fonctionnaires de police ont dû faire face à des manifestants organisés et violents, parfois munis de cocktails Molotov. Dans la plupart des cas, les prévenus sont accusés d’avoir lancé des projectiles sur les forces de l’ordre, de s’être rebellés lors de leur interpellation ou d’avoir commis un outrage.

Mais dans d’autres situations, des personnes interpellées lors de manifestations ont été accusées à tort de s’être rendues coupables de violences. BuzzFeed News s’est intéressé à une dizaine d’affaires dans lesquelles des vidéos révèlent que des policiers ont menti ou qu’ils ont en tout cas rédigé des PV qui ne correspondent pas à la réalité. Dans la majorité des cas, si le manifestant est relaxé, le fonctionnaire de police, lui, ne risque aucune sanction ni poursuite.

ARTICLE A LIRE EN INTÉGRALITÉ SUR BUZZFEED

Assemblée générale et projection à Paris 7

AG paris 7Après la pause estivale, l’université Paris 7 reste mobilisée contre la loi travail et son monde !

Première assemblée générale le 14 septembre à 17h00 suivi de la projection du film « Alors c’est qui les casseurs » !
Nouvelle manifestation prévue le 15 septembre à 14h00.

L’occasion de montrer au gouvernement notre détermination à ne rien lâcher, sur la fac et au delà !

Vu sur Paris7 en lutte

Démocrature

cazeneuve+ canon à eau-copie

Les gens intelligents le disent et le font répéter par leurs mainates médiatiques : nous ne sommes pas en dictature, ici c’est l’État de droit et quiconque émet un doute sort du cadre démocratique et fait le jeu des terroristes. En face, donc, c’est le terrorisme et les casseurs. Et c’est un peu pareil, d’ailleurs,casseur, manifestant, terroriste, preneurs d’otages, on s’y perd : Gattaz, celui qui a gagné l’appel d’offre sur l’État, le dit sans détour : la grève, c’est la terreur, et les terroristes qui font perdre de l’argent aux groupes pétroliers ou qui perturbent le droit des affaires dans la rue, il faut les traiter comme ils le méritent. Dégagez-moi tout ça. C’est lui qui possède les droits sur l’État© et il entend bien les faire respecter. Il n’a pas trop de problème d’ailleurs, ses chargés d’affaire ont été bien formés et s’appliquent avec zèle à adapter son acquisition aux besoins de l’entreprise, ce qui doit être le seul objectif de l’équipe. Le contremaître Valls a confié à sa chef de produit El Khomri la rédaction d’un réglement intérieur que le responsable de la sécurité Gazeneuve se charge de faire appliquer et de faire rentrer dans les crânes, le tout sous la bienveillante supervision du gérant provisoire Hollande, qui est commis à la communication. Et comme ils ont la culture du résultat, les statistiques sont bonnes. Surtout celles du maintien de l’ordre des affaires : tout va très bien, de mieux en mieux, même. Les chiffres de la productivité sont démocratiquement communiqués avec une régularité admirable: au 15 mai, à Rennes, un des hauts lieux de l’expérimentation du maintien de l’ordre en mode militaire, le petit monsieur Gazeneuve annonçait, fier de lui, plus de 1300 interpellations, et les responsables ne manquent jamais de mettre en avant toutes les condamnations, depuis, les choses vont encore mieux, Vinci va peut-être même pouvoir ajouter une prison à son futur aéroport pour parquer tout le monde dans le bocage nantais. Peu importe les chefs d’accusation, peu importe l’identité des gueux qui ont été courtoisement pris en charge par CRS ou Gendarmes mobiles, que chacun doit féliciter et que personne ne déteste. Manuel Valls le dit et le répète : n’y a aucune consigne de retenue face aux « casseurs » : un « casseur », ça casse, ça n’a pas vraiment d’identité, encore moins d’idée. C’est un ennemi intérieur, un terroriste, son sort, c’est l’écrasement.

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Ce que j’ai vu à la manifestation du 14 juin

Quelques conclusions :
- Les flics voulaient nous faire vraiment mal. Ils avaient ordre de nous défoncer.
- Un million de personnes dans la rue et les médias nous parlent des vitres d’un hosto
- Nous étions déterminés, forts et solidaires et ce malgré une violence complétement délirante de la part des flics.

à lire sur PARIS LUTTES

Bilan de la répression de la manifestation du jeudi 26 mai par le groupe de défense collective (Defcol)

La manifestation du jeudi 26 mai a été particulièrement réprimée, tant par la violence de la police que par le nombre des interpellations. Le dispositif policier sur la place de la nation a été conçu comme une véritable souricière vers laquelle ont été conduits l’ensemble des manifestants. Les violences et les arrestations arbitraires s’y sont multipliées.

Concernant les violences, il y a eu, on le sait, un blessé grave.

Pour les arrestations, elles ont été, selon la préfecture, de plus d’une trentaine, ce qui en fait la manifestation qui a donné lieu au plus grand nombre d’interpellations à Paris depuis le début du mouvement contre la loi travail.

Sur cette trentaine d’arrestations, le groupe de Défense collective a été contacté pour une vingtaine de cas. Plus que jamais, il est nécessaire que les témoins des arrestations et les proches des personnes interpellées prennent contact avec nous le plus rapidement possible grâce à notre ligne téléphonique (07 53 82 19 10).

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