Bilan de la répression de la manifestation du jeudi 26 mai par le groupe de défense collective (Defcol)

La manifestation du jeudi 26 mai a été particulièrement réprimée, tant par la violence de la police que par le nombre des interpellations. Le dispositif policier sur la place de la nation a été conçu comme une véritable souricière vers laquelle ont été conduits l’ensemble des manifestants. Les violences et les arrestations arbitraires s’y sont multipliées.

Concernant les violences, il y a eu, on le sait, un blessé grave.

Pour les arrestations, elles ont été, selon la préfecture, de plus d’une trentaine, ce qui en fait la manifestation qui a donné lieu au plus grand nombre d’interpellations à Paris depuis le début du mouvement contre la loi travail.

Sur cette trentaine d’arrestations, le groupe de Défense collective a été contacté pour une vingtaine de cas. Plus que jamais, il est nécessaire que les témoins des arrestations et les proches des personnes interpellées prennent contact avec nous le plus rapidement possible grâce à notre ligne téléphonique (07 53 82 19 10).

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[Sivens Pacem Para Bellum] Ne rien lâcher en garde à vue, c’est possible !

 

http://juralib.noblogs.org/files/2015/01/0311.jpg[Sivens] Témoignage de la garde à vue de Monsieur X

Ou comment ne pas donner d’identité en garde à vue et ressortir libre et non accusable.
Un témoignage qui circule par mail et que nous publions ici, non pas pour dicter ce que doit faire une personne en garde à vue mais pour laisser témoignage de ces moments jamais bien sympathique et où il faut bien monter une système de défense.

Vendredi 6 mars 2015.

Une expulsion dans le Tarn.
Je suis mis en garde à vue (GAV) sur les lieux de l’expulsion à 14h20.
L’Officier de Police Judiciaire (OPJ) me demande de décliner mon identité car je n’ai pas de papiers sur moi. Je refuse.
Il me lit mes droits, me propose de voir un médecin. J’accepte.
Me demande le nom de mon avocat, me lit le chef d’accusation : « Participation sans arme à un rassemblement après sommations de dispersion ».

Je refuse de signer la mise en GAV. Ils m’emmènent en voiture à la gendarmerie d’Albi. Durant le trajet les deux OPJ sont très sympathiques, nous discutons. Ils essayent de glaner des infos sur moi et sur le rassemblement au fil de la discussion. Ils insistent légèrement sur mon identité, m’expliquant que ça va rallonger la procédure etc. etc…

Nous arrivons à la gendarmerie. Les deux OPJ m’emmènent dans leur bureau. Ils continuent à insister de plus en plus lourdement sur mon identité. Je ne leur donne rien, je leur explique que c’est politique, que c’est pas contre eux ou pour les faire chier.

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