Sur les événements du 7 janvier 2015, leurs causes et leurs suites…

Quelques textes et quelques infos pour rompre avec l’union nationale, les amalgames ou l’hypocrisie dominante. Parce que les ennemis de nos ennemis ne sont pas nos amis. Parce qu’islamophobie, négrophobie, misogynie, homophobie … même “de gauche”, même en blague, ne font sourire que les dominants… Parce que l’union sacro-sainte derrière la laïcité et la démocratie font frémir, surtout quand elles sous-entendent  le repli, l’exclusion et la stigmatisation.

Quelques réflexions par Quartiers libres, Non-Fides, Claude Guillon, un appel contre la manifestation islamophobe du 18 janvier…

A LIRE SUR DEPAVAGE

Journée ANTI Répression | Tournoi de foot | Graph | Organisé Par le MILI

Love football, hate racism : tournoi de foot, zone de graph, table de documentations en soutien au Mili le samedi 24 Janvier dès 13h au city Stade Lagny afin de lutter contre toute formes d’oppressions et de répressions.

ACCÈS
19 Rue de Lagny 75020
Métro M° Buzenval, ligne 9

Pour vous inscrire :
– Avoir une équipe de 8 personnes
– Envoyer un Mail avec les prénoms des joueurs et nom de votre équipe à miliparis@riseup.net ou via un msg pv à la page Mouvement inter luttes indépendant

Les règles du jeux :
Les matchs durent 10 minutes et seront arbitrés par des volontaires. système de poules (4 équipes par poule) suivit d’un tableau éliminatoires pour les phrase de qualification.

Sur place, Bières, Sandwichs, jus, table de documentations des différents collectifs + ateliers graph.

Venez Nombreux !

Prix libre

Tous ensemble contre toute les formes d’oppressions et de répressions !52a4b7986bf700e2e8ec8bff9d4bc296

La ligne du Parti

Ça fait un moment que l’envie d’écrire sur le rapport à la popularité dans les milieux anarchistes (très largement). Un milieu que naïvement je pensais apte à se remettre en question, et que j’ai embrassé à cause de cela et de la critique des rapports de domination. Pour moi c’était tout le nœud des problèmes : le pouvoir et ce qu’il modifie des comportements.

Le pouvoir est protéiforme et insidieux, il ne s’annonce pas toujours aussi clairement que ÉTAT, POLICE, PRISON. Le pouvoir s’immisce dans quasiment toutes les relations, et je pensais que l’anarchisme tendait à démonter celui-ci où qu’il se cache, à le traquer où qu’il se faufile.
l’anarchisme oui. mais les anarchistes, c’est une autre paire de manches. L’anarchisme est si lumineux que, trop souvent, on se retrouve à avoir l’impression de patauger dans le purin dans une réalité autrement plus concrète chez les militants anarchistes. Le pouvoir n’est pas qu’une question d’élus ou de celui qui tient le bâton, le pouvoir est dans les rapport de classe, de sexe, de race, et de façon encore plus insidieuse dans le savoir, l’éducation, le CV militant. C’est ahurissant de rappeler ce genre de choses qu’on pensait admises, mais il semblerait qu’il faille reprendre les bases.

la suite sur LA SOUPE A L’HERBE

Récit(s) d’une manifestation offensive et de sa répression à Lyon

Nous étions plus de 4000 ce samedi après-midi 29 novembre à Lyon. Les nombreux appels avaient donné le ton et si la mobilisation appelée par les habituels « partis et syndicats de gôche » ciblait uniquement le FN et son congrès, l’opposition du jour couvrait un champ quelque peu plus large : celui du racisme (d’état) et de la violence policière (lesquels s’exercent régulièrement de façon conjointe). Quel intérêt d’ailleurs de s’opposer uniquement à un FN bunkerisé à la tête d’Or protégé par la police, et que médias et politiques ont déjà rendu « acceptable » en reprenant et appliquant ses idées racistes et réactionnaires.

Le déploiement policier du jour était sans commune mesure pour une manifestation « antifasciste » : plusieurs dizaines de camions de CRS, autant de gardes mobiles, la BAC, un canon lance à eau, et même un hélicoptère. Mais depuis plusieurs semaines et les mobilisations anti-répressions, nasses policières [1] et déploiement ostentatoire sont devenus la règle, peu s’en sont étonnés. L’histoire avait déjà été vendue au quidam par les médias et le préfet Carenco : un centre-ville impraticable et des hordes de « casseurs » à la violence prétendument « gratuite ».

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ABC Paris-Banlieue

L’ABC Paris-Banlieue se donne pour objectifs de soutenir les militant-e-s anarchistes emprisonné-e-s à travers le monde, les prisonnier-e-s révolutionnaires ou toute autre personne qui subit la répression du fait de ses actes politiques en lien avec la lutte des classes, les prolétaires emprisonné-e-s victimes de la répression d’une justice de classe et de lutter pour l’abolition totale du système carcéral.

L’ABC Paris-Banlieue s’inscrit dans le mouvement anarchiste et refuse de soutenir tout acte ou action à caractère nationaliste, raciste, sexiste, homophobe et conséquemment les personnes les ayant perpétrées.

Internationaliste, l’ABC Paris-Banlieue apportera son soutien aux groupes et campagnes Anarchist Black Cross à travers le monde et plus généralement aux personnes incarcérées du fait de leur combat contre l’état, le capitalisme et toute autre forme d’autorité et/ou lutte d’émancipation par le biais de publications, récoltes de fonds et/ou actions revendicatives.

A-légaliste, l’ABC Paris-Banlieue ne confond pas légalité et légitimité et se refuse de juger de son soutien au regard de la définition de la légalité imposée par les gouvernements.

L’ABC Paris-Banlieue ne prétend pas se substituer aux collectifs actuellement existants intervenant sur les thématiques de la répression et/ou de l’enfermement, l’ABC Paris-Banlieue se portera aussi souvent qu’elle le pourra en soutien à ces initiatives dès lors qu’elles n’entrent pas en contradiction avec ses principes.
L’ABC Paris-Banlieue est un collectif autonome d’individu-e-s se réunissant chaque mois en assemblée générale, lieu de prise de décision de ses activités en accord avec les principes de l’Anarchist Black Cross Federation et de ses principes de base. La recherche de consensus et l’unanimité dans les prises de décision seront privilégiées. Nul-le ne peut se prévaloir de l’ABC Paris-Banlieue pour des actes et/ou actions non acté-e-s en assemblée générale.

contact : abcparis@riseup.net

Appel à la formation d’un collectif autonome de colleuses/colleurs

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Le but :

S’organiser de manière horizontale et solidaire afin de regrouper, coller, voire produire régulièrement des affiches et stickers auprès des divers collectifs autonomes luttant contre le capitalisme, le sexisme, le racisme sur Paris et l’ile de France.

Pourquoi ?

Parce que les murs sont vides, parce que la publicité est partout.

Parce que sorti du vingtième et de Montreuil, il n’y a (presque) plus que les partis et Jc Decaux.

Parce que si unE individuE peut marquer seulE de son empreinte un vaste territoire comme le font les tagueurs ou les street artists, que peuvent faire ne serait-ce que cinq personnes ?

Parce que combien de portes du périphérique, combien de facultés, combien de quartiers destinés aux divertissements, où les yeux de millions de passants ne voient que des affiches pour un quelconque artiste en vogue, ou un tribun cherchant des électeurs ?

Parce qu’il est plus que nécessaire de montrer et rappeler qu’après plus de quarante années d’offensive réactionnaire ayant atteint d’insoupçonnés sommets ces derniers temps, il existe et perdure un discours critique de ce monde en faveur de l’émancipation de toutes et tous et contre toutes formes d’oppressions.

Parce que nous n’avons rien à vendre, mais tout à partager.

Parce qu’il n’y aura jamais de bouleversements sociaux sans critique par les armes, et qu’il n’y aura jamais de critique par les armes sans les armes de la critique, et que les armes de la critique ne nous atteignent que parce que d’autres les ont diffusés.

Parce que le temps consacré à notre survie amoindrit celui consacré à la lutte, et que si la solitude nous cerne et nous assaille, c’est en mettant nos force en commun que notre résistance quotidienne devient épine dans le pied de nos ennemis.

Parce que chaque affiche de fachos doit être arrachée et remplacée par 10 autres les dénonçant, et que chaque pub vendant son bonheur factice, sa bonne conscience aveugle, et ses normes imposées doivent faire écho à des centaines d’affiches critiquant ce système et sa propagande.

Enfin parce que nous ne voulons plus subir, et qu’on entend bien être rejoints !

Rendez vous le dimanche 16 novembre à 14h au 13, rue des francs tireurs rer b, la Courneuve – Aubervilliers !

DES INDIVIDU-E-S QUI VEULENT FAIRE CRIER LES MURS

L’idéologie creuse du « marxisme libertaire »

L’idéologie creuse du "marxisme libertaire"
Deux trotskystes tentent un relooking libertaire du bolchévisme le plus sinistre. Sans succès.

 

La séparation entre le marxisme critique et l’anarchisme révolutionnaire repose le dévoiement idéologique. Rapprocher ces deux courants du mouvement ouvrier semble donc indispensable. Sauf lorsqu’il s’agit de toiletter le vieux trotskysme et le marxisme-léninisme pour le rendre plus acceptable. Olivier Besancenot et Michael Löwy renouvellent habillement la manœuvre dans un petit livre.

Ce texte de synthèse s’adresse un public large. Mais un numéro de la revueContretemps, qui regroupe des universitaires trotskysants, avait déjà consacré un numéro intitulé « Nouveaux communistes, nouveaux libertaires«  dès 2003. C’était l’époque de l’altermondialisme finissant. Mais, aujourd’hui, de nouvelles luttes sociales se développent. Elles s’organisent à la base, en dehors des partis et des syndicats. De nouvelles pratiques politiques émergent, sans dirigeants ni hiérarchies. Les trotskystes se doivent de ne pas rater le coche et, pour cela, théoriser un rapprochement avec l’anarchisme. Mais, si les faux clivages doivent être écartés, il existe de véritables enjeux qui traversent les luttes sociales. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et le Front de gauche imposent une ligne réformiste et autoritaire. Ces bureaucrates demeurent les ennemis de classe du prolétariat.

LA SUITE SUR ZONESSUBVERSIVES

SEPTEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)

LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local

Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et aux archives) :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite.

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Vendredi 5 septembre, à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. _ 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 6 septembre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?”. Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation…).

Mercredi 10 septembre, de 16h30 a 19h
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif “Prenons la ville” propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Samedi 13 septembre, à partir de 19h sur la place de la Fraternité, à Montreuil (à deux pas du local)
Repas de solidarité + rassemblement contre les expulsions + projections de films (par le collectif “Prenons la ville” et le collectif Baras).
Rassemblement, puis repas à prix libre. Et à la nuit tombée, il y aura deux projections : un épisode des “Barbapapas” et “Le Pigeon”, une comédie italienne (en VF).

Mercredi 17 septembre, à 19h30
Assemblée du collectif “Cadecol”
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois. Contact : cadecol@@@riseup.net

Vendredi 19 septembre, à 19h
Projection du film “Le Sel de la Terre”, d’Herbert J. Biberman (1954, 1h32, VOST)
Bien qu’il date de 1954, « Le Sel de la Terre » évoque des problématiques très contemporaines, notamment sur l’importance de réussir à relier entre elles des luttes apparemment différentes ou qui semblent parfois incompatibles.
Il s’agit au départ d’une grève de mineurs mexicano-américains de l’État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, luttant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le conflit social est raconté par Esperanza Quintero (Rosaura Revueltas), 35 ans, enceinte de son troisième enfant et mariée à Ramon, employé à la mine depuis 18 ans. Les deux revendications principales des grévistes sont l’égalité des salaires avec les ouvriers américains et la suppression du travail en solitaire. Les épouses des mineurs, cantonnées au travail ménager, veulent inscrire une revendication supplémentaire : la fourniture d’eau chaude courante dans les maisons louées par la compagnie (sachant que les foyers américains en bénéficient déjà). Cette dernière revendication ne se fait pas sans friction entre hommes et femmes…
Le film montre comment, à partir des rapports de force entre patronat et ouvriers, entre Américains et immigrés, et entre hommes et femmes, les luttes anticapitalistes, antiracistes et antipatriarcales peuvent se rejoindre…
Film réalisé presque sans acteurs professionnels, « Le Sel de la Terre » a été considéré à sa sortie comme subversif et blacklisté par la politique maccarthyste de censure des oeuvres « communistes ». Le film de Biberman a été « boycotté » par presque toutes les salles de cinéma des États-unis jusqu’en 1965.

https://www.youtube.com/watch?v=DMdMXLqFSt8

Mercredi 24 septembre, à 16h
Ciné-goûter “Ernest et Célestine” (2012, 1h20, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris…

Samedi 27 septembre, à 14h, place Gambetta, Paris XXe
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers et des logements pour tous !
Organisée par le collectif Baras. Départ de la place Gambetta, à Paris (arrivée à Gallieni-Bagnolet en passant par porte de Montreuil). Le collectif Baras, composé d’environ 300 personnes, lutte pour la régularisation de tous ses membres et au-delà. Pour le moment, le collectif squatte deux bâtiments – un à Montreuil et l’autre à Bagnolet – qui sont tous les deux menacés d’expulsion.

Vendredi 3 octobre, à 16h30
Café des CAFards

Samedi 4 octobre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”

Samedi 11 octobre, à 19h, à la Parole errante, à Montreuil
Concert de soutien au Rémouleur
Avec Jabul Gorba (gypsy ska punk), Cap’s Crew (ska punk cuivré) et Emma Pils (punk hardcore).
Entrée, repas, boissons non-alcoolisées et infokiosque à prix libre. Boissons alcoolisées à prix fixe.
À la Parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux).