» […] Aujourd’hui nous entendons que si les expulsions n’ont pas lieu immédiatement à Notre-Dame-des-Landes c’est parce que l’État met en priorité l’expulsion de la jungle de Calais. Loin de nous en réjouir nous affirmons notre soutien à toutes et tous les exilé·e·s et autres personnes indésirables aux yeux du gouvernement.
À partir du 17 octobre, le bras armé de l’État compte expulser et déporter dix mille personnes aux quatre coins de France voir dans d’autres pays. Il brise ainsi les réseaux de solidarité et exclut encore une fois toute possibilité de libre circulation pour une partie de la population, qu’elle fuit les guerres menées notamment par la France, une situation économique difficile ou qu’elle souhaite simplement choisir son pays d’habitation.
Ici comme à Calais, main dans la main avec les multinationales, les politiques agissent dans une logique de gestion des populations. Ici comme là-bas, Vinci, parmi tant d’autres, voit ses intérêts financiers assurer par la destruction d’habitats, la construction d’un mur ou bien d’un aéroport.
Nous appelons à la solidarité et à l’organisation d’actions contre les politiques xénophobes et raciste de l’État français, contre Vinci et les autres qui seraient impliqués dans les expulsions de Calais et à la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.
Nous appelons à écouter et prendre en compte les revendications des habitants de la jungle de Calais. […] »
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