J’ai honte de mon genre

(Témoignage écrit par un homme, avec l’accord de son amie concernée)

Je suis un homme et aujourd’hui, j’ai honte d’en être un. J’ai honte d’en être un et j’ai honte de n’avoir honte que maintenant.
J’ai la chance d’être politisé, et de militer souvent avec des femmes féministes. Je me réclame d’ailleurs souvent, peut être à tort, comme féministe, du moins autant que peut l’être un homme. J’ai souvent perçu certaines féministes comme de simples misandres, castratrices, qui desservaient le féminisme et les femmes par leur attitude.
Mais aujourd’hui je comprends leur comportement, leurs réactions. Ces femmes qui méprisent les hommes ont de bonnes raisons de les mépriser. Et à présent je les méprise avec elles.

Je vais donc raconter un événement très récent qui m’a profondément remué.
C’était à une soirée étudiante de mon ancienne classe. Le genre de soirée où l’alcool est l’élément clef de la « réussite » de cette fête. Et où l’objectif premier, en plus de se bourrer la gueule, est de « choper » un ou une partenaire.
Étant straight-edge je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, je ne prends pas de substances pouvant altérer mes perceptions, et je refuse d’avoir un rapport sexuel avec un ou une (ou des) partenaire qui ne soit pas « conscient.e », c’est à dire qu’il ou elle doit être sobre, non drogué.e, etc. Il doit aussi y avoir un réel respect mutuel entre nous.

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Noirs, rappeurs, queer, fièrEs et divers !

vlcsnap-2013-12-19-22h39m51s176Sélection de morceaux (et de citations, de photos, de clips) de rappeurs afro-américains homo, gay, queer… Des années 90 à aujourd’hui.
On commence une première série de portraits avec Le1f, Lonnie Bee, House of Ladosha, Fly Young Red, Tori Fixx, Deep Dickollective et Tim’m T. West.

“Homo hop”, “queer rap”, “gaynsta rap”, “dirty rap”… Instigateurs de nouveaux genres, et pas seulement musicaux, ils se font allègrement copier, piller, par des blancs, gay ou straight, pour certains plus célèbres… Certains travaillent dans l’ombre de stars mondiales, d’autres restent dans les sentiers de l’underground et de l’activisme.

LA SUITE SUR DEPAVAGE

LES PRO-BARRAGES DE SIVENS FORMENT DES MILICES, UN MAIRE NOUS RACONTE

Dimanche 1er février au matin, j’étais sur la route en direction de la forêt de Sivens, pour assister aux animations prévues dans le cadre de la Journée mondiale des Zones Humides. En arrivant sur le lieu-dit de Barat, aux alentours de 10h15, j’ai découvert que la route était bloquée par une trentaine d’individus. Ils se sont présentés comme des agriculteurs et chasseurs pro-barrage, originaires de la région.

Je suis agriculteur et maire de la petite commune de Saint-Amancet. Je n’étais a priori pas opposé au barrage, mais j’ai été choqué par la mise en place de la violence qui a conduit à la mort de Rémi Fraisse. Ceci m’a poussé à explorer le sujet plus en détails. C’est là que j’ai réalisé le manque de sérieux du projet et depuis, je continue à suivre la question de près.

LA SUITE SUR STREET PRESS

JESSIE HERNANDEZ, TUÉ PAR LA POLICE

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Another life lost due to police brutality in the states. Her name was Jessie Hernandez. She was 16. Brown. Queer. Loved. She was fatally shot by police in Denver this morning.

“A neighbor captured a video of the female suspect being searched by police after she was shot. In the video, the teen is handcuffed and rolled on her stomach and back on the ground, appearing to be searched. The girl is limp, silent and motionless as officers move her about.”

« une autre vie perdu à cause de brutalités policières aux E.U. Elle s’appelait Jessie Hernandez. Elle avait 16 ans. Elle était noire et queer, elle était aimé. Elle a été abbatu par la police a Denver ce matin.  »

« un voisin a pris une video de la suspecte se faisant fouiller par la police après s’être faite tiré dessus. On la voit menotté, roulé sur le ventre, et le dos au sol en train de se faire fouiller. Elle est inanimé et silencieuse quand les policiers la déplacent. »

LES FLICS TUENT UNE MANIFESTANTE AU CAIRE

Gueule en deuil

 

 

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Cette femme s’appelait Shaimaa El-Sabag. Militante laïque, elle a été tuée par les flics aux ordres des militaires, au Caire, ce samedi, quand ils ont dispersé une manifestation non-autorisée de l’Alliance socialiste populaire. La marche se dirigeait vers la place Tahrir où les manifestants voulaient déposer des roses en hommage aux tué(e)s de la révolte de 2011 qui avait chassé Hosni Moubarak.

Shaimaa est morte dans les bras de son mari ou compagnon, lequel a été arrêté peu après. Il y a eu d’autres blessé(e)s et arrêté(e)s.

Le sinistre de l’Intérieur (ils ont leurs ordures d’État, là-bas, tout comme nous) a naturellement démenti toute implication de ses nervis dans son assassinat. Il a déclaré sans rire que de tels cortèges sont très dangereux parce que des « terroristes » risquent de les infiltrer pour créer du désordre.

 

lu sur LIGNES DE FORCE