#OuEstLaViolence ? Compte-rendu subjectif d’un médic’ sur la manifestation du jeudi 31 mars

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Ce jeudi 31 mars, une nouvelle manifestation lycéenne et étudiante est organisée en toute autonomie des bureaucraties syndicales et partisanes. Départ Nation à 11h, pour rejoindre la grande manifestation de l’après-midi à Place d’Italie. Dès 10h30, les flics font déjà bien sentir leur présence sur la place de la Nation. Une petite heure plus tard, le cortège se forme, des slogans sont lancés, la manif quitte la place et s’engouffre dans le boulevard Diderot. Des jeunes, déterminé-es comme jamais à battre le pavé sous une pluie battante.

Il ne s’agit pas ici pour moi de faire un compte-rendu de la manifestation, mais simplement de rédiger un récit des interventions médicales que j’ai pu faire, et d’en profiter au passage pour donner quelques conseils.

LIRE SUR PARIS LUTTES

Le concept de fétichisme dans la pensée de Marx (Éléments pour une théorie marxiste générale de la religion)

Marx est encore trop souvent rangé parmi ces théoriciens qui ne voient dans la religion qu’une illusion ou un instrument de domination idéologique. Parcourant l’ensemble du corpus marxien, Enrique Dussel s’oppose à cette idée reçue et identifie chez l’auteur du Capital une distinction entre l’essence utopique de la religion et ses manifestations fétichisées. Comme tout phénomène social, la religion apparaît ainsi comme un phénomène contradictoire que les luttes d’émancipation se doivent de politiser.

Du 20 au 25 août 1984, j’ai organisé un séminaire à Kerala (Inde) sur l’invitation de M. P. Joseph (Social Action Groups) et E. Deenadayalan (The Delhi Forum) dont le sujet était : « Relire Marx depuis la perspective du militantisme politique en Amérique latine ». Parmi les 38 participants, étaient présents Joseph Kottukapally de Pune et Yohan Devananda du Sri Lanka. Je leur dédie ce travail en souvenir des belles journées passées sur la montagne paradisiaque de Charal (Mar Thoma Church’s Conference Centre), la terre de l’ancien royaume de Kerala, la région des « épices » où les Syriens chrétiens arrivèrent au cours des premiers siècles du christianisme, à côté de Cochin, où Grecs, Arabes, Hollandais et Britanniques pratiquaient le commerce. Terre d’engagement des croyants, maintenant mobilisées par les « agitations » des « pêcheurs », prélude de plus grandes espérances. Là, nous avons lu les textes de Marx page par page, ligne par ligne, en commençant par le tome I des Œuvres complètes. Cette pratique textuelle nous a de nouveau convaincus de la validité de l’hypothèse d’une telle « relecture » depuis la perspective politique de beaucoup de croyants latino-américains – récemment confirmée par la révolution sandiniste mais qui fut établie beaucoup plus tôt par beaucoup d’entre nous1.

Prenons pour hypothèse fondamentale de ce travail la citation qui apparaît dans le Livre 1, Chapitre 2 du Capital, l’ouvrage de référence de Marx : « Ils ont tous un même dessein et ils donneront à la bête leur force et leur puissance » (Apocalypse,XVII, 13) « Et que personne ne puisse ni acheter, ni vendre, que celui qui aura le caractère ou le nom de la bête, ou le nombre de son nom » (Apocalypse, XIII, 17)2.

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Intellectuels et critique politique

Les intellectuels s’attribuent souvent un rôle politique de premier plan, surtout en France. Mais, à part pour alimenter les débats réactionnaires, les intellectuels ne servent à rien.

En France, la place des intellectuels dans le débat politique est souvent interrogée. Des néo-réacs colportent une idéologie d’extrême-droite. Alain Finkielkraut,Elizabeth Lévy, Natacha Polony ou Eric Zemmour se répandent sur tous les plateaux télés. Manuel Cervera-Marzal, jeune universitaire, propose une solution radicale dans son livre Pour un suicide des intellectuels.

 

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FREE GEORGES ABDALLAH

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Aujourd’hui, 2 avril 2016, Georges Abdallah fête ses 65 ans… en prison.
Sa famille, ses amis, ses camarades et ses soutiens ne l’oublient pas ! Continuons à populariser la campagne pour sa libération !

« Sauve un salarié, crame le MEDEF » : les étudiants de Tours investissent les locaux du patronat d’Indre-et-Loire

Ce que nous exigeons :

- Retrait sans condition de la loi Travail.

- 32h/semaine.

- SMIC à 1700 euros net/mois.

- Régularisation de tous les précaires et contractuels dans la fonction publique.

- Embauche massive d’inspecteurs du Travail.

- Séparation du MEDEF et de l’Etat.

- Réunification syndicale : fusion du MEDEF et de la CFDT.

- Condamnation de Pierre Gattaz à se réincarner en travailleur précaire. »

Après tout, il ne s’agit là que d’exigences bien raisonnables.

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 » J’ai juste eu le temps de photographier le sang frais sur le trottoir avant le passage de la camionnette de nettoyage.

Violences policières systématiques à l’encontre des lycéens

Non, l’élève victime de violences policières rendu tristement célèbre par la vidéo qui a circulé ce jeudi 24/03/16 sur les réseaux sociaux et dans les médias ne constitue pas un cas isolé, il n’est que le symbole de la brutalité systématique exercée ce matin-là par les forces de l’ordre à l’encontre des jeunes manifestants de la cité scolaire Bergson (Paris 19e) alors mobilisés contre la loi El Khomry. Malheureusement, d’autres jeunes ont été touchés, parfois gravement, sans que des images chocs ne soient montrées à leur sujet, mais les faits n’en sont pas moins avérés et je peux en témoigner.

Voici déjà deux semaines que la rue Pailleron où est sise l’entrée de la cité scolaire Bergson est émaillée d’incidents liés à cette mobilisation : plusieurs altercations entre lycéens et forces de l’ordre ont eu lieu, suite aux blocages par les élèves de leur établissement. Mais ce jeudi 24 mars, les cris des jeunes qui m’ont fait me précipiter à la fenêtre de cette même rue aux alentours de dix heures du matin étaient d’un tout autre ordre : c’étaient des cris de détresse.

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[les syndicats sont nos amis, ils ne nous ont jamais trahi]Cette CGT n’est pas la mienne

7234429faa7575c95e4481e420019aLe cortège de la jeunesse marche vite et dépasse ceux des syndicats, qui les regardent passer, mi inquiets mi rassurés par ces centaines de personnes qui viennent à point nommé renforcer l’effectif de la manifestation. Pour ma part, je suis plutôt content : l’après-midi s’annonce moins déprimante que prévue, moins morose, moins plan-plan. Les lycéens sont motivés : ils balancent des slogans avec enthousiasme, ils font voleter quelques drapeaux avec énergie. Certains se moquent aussi des flics, et notamment des types de la BAC, qui déploient beaucoup de violence depuis quelques semaines, le gouvernement cherchant très clairement à briser par la peur la dynamique naissante de mouvement social. Dans une ruelle, un passant qui veut rejoindre la manifestation passe devant trois flics en civil : un lui balance un grand coup de pied au cul, comme ça, gratos, tandis qu’un autre lui retire des mains la cannette qu’il portait, avant de le laisser retrouver les manifestants, en l’insultant.

Devant le cortège qui ouvre la manifestation, les flics gazent ; mouvement de foule, de recul, on en a tous plein les yeux, la bouche. Ça tousse, ça pleure, on sort les sérums. On se retrouve au niveau du premier cortège CGT et, rapidement, une ligne de mecs se forme, composée de gros bras badgés CGT. Bah oui, voilà le fameux service d’ordre (SO) de la centrale de Montreuil de sortie ! Le chef des flics, en civil, vient leur parler, ensemble ils font copain-copain ; c’est dégueu.

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