Une tradition de la littérature française, de réflexion ou de fiction, se penche sur la vie quotidienne pour en explorer les limites et les potentialités.
La critique radicale de la vie quotidienne semble aujourd’hui délaissée. Pourtant, en France, il existe une longue tradition littéraire et intellectuelle d’exploration du quotidien. Le roman, la biographie, le journal, le récit et l’essai s’appuient sur l’expérience concrète. Le théâtre, le cinéma, la photographie et le reportage incorporent une subjectivité personnelle.
Michael Sheringham, universitaire britannique, se penche sur la réflexion de plusieurs écrivains français qui développent une critique de la vie quotidienne initiée par les avant-gardes artistiques. Ses écrivains observent les mutations de la société des années 1960-1970.
Maurice Blanchot écrit le texte « La parole quotidienne » en 1962. Il s’attache à « l’homme de la rue » imprévisible, avec ses réserves d’anarchie. L’écrivain évoque même « la secrète capacité destructrice » de l’individu du quotidien. La radicalité et le potentiel de destruction de l’ordre établi caractérisent la vie quotidienne. Surtout, cette expérience du vécu « manifeste le rapport que nous entretenons avec l’indétermination fondamentale des possibilités humaines », résume Michael Sheringham.
La routine du quotidien, qui s’oppose à l’imaginaire, semble péjorative et renvoie au vide d’une existence qui mérite à peine d’être vécue. « La quotidienneté est plus ou moins exclusivement associée à l’ennui, l’habitude, le commun, le banal, le trivial, le monotone, le routinier, l’inauthentique et l’ingrat », observe Michael Sheringham. Le jeune Marx dénonce également l’aliénation dans la vie quotidienne. La civilisation et le travail débouchent vers un appauvrissement de l’expérience humaine. La logique marchande débouche vers une artificialisation de la vie et le travail, avec son rythme routinier, fait du quotidien un synonyme d’ennui. L’industrie et la technique imposent une vie mécanique.
Mais Agnes Heller, intellectuelle hongroise, estime que c’est aussi dans le quotidien que peut s’affirmer un être authentique. La pratique et l’expérience vécue peuvent également alimenter la théorie. La vie quotidienne ne doit pas être dévalorisée car elle peut aussi permettre une véritable réalisation de soi.
Le roman réaliste, incarné par Balzac ou Dickens, décrit le quotidien avec précision. « La vie de tous les jours est minutieusement examinée, située, classée et évaluée », décrit Michael Sheringham. Mais cette démarche semble presque scientifique et extérieure aux romanciers et aux lecteurs. Walter Benjamin oppose le roman au conte. Le roman organise un univers qui semble extérieur à la réalité vécue. Le roman sépare « sens et vie » tandis que le conte repose souvent sur une astuce pratique.
L’essai articule la réflexion philosophique avec la description de l’expérience vécue. Pour Adorno, l’essai s’appuie sur l’expérimentation et la liberté. Perec estime que l’essai valorise le plaisir de la pensée et la recherche du bonheur.
Les surréalistes pour ré-enchanter la vie
Les surréalistes incarnent la critique de la vie quotidienne. Leurs textes s’attachent à une ouverture des possibilités d’existence pour permettre une libération du désir.
« Plutôt la vie », un poème de Breton, propose une vie réellement vécue. Comme Rimbaud, les surréalistes dénoncent l’artificialisation des relations humaines pour rechercher la « vraie vie ». Ses poètes rejettent tous les cloisonnements disciplinaires pour s’appuyer sur l’expérience du quotidien. « La pratique surréaliste, qui au départ n’est ni littéraire ni politique, opère au sein du quotidien, celui de la rue, du café, du salon de coiffure ; elle se joue dans la parole, le désir et le hasard », observe Michael Sheringham.
Les nouvelles possibilités d’existence doivent s’inventer à partir du quotidien actuel. Les surréalistes tentent de se libérer des contraintes et des conditionnements. L’amour, la vie, la rue permettent l’expérimentation. Le surréalisme ne prétend pas transcender la réalité. Au contraire, il apparaît comme « une volonté d’approfondissement du réel, de prise de conscience toujours plus nette en même temps que plus passionnée du monde sensible », décrit Breton. La flânerie, dans la rue, permet de se libérer des contraintes du temps et du travail pour expérimenter d’autres possibilités d’existence.
L’expérience sensorielle doit dévoiler le réel contre l’emprise de la logique et de la rationalité.
Pour les surréalistes, la photographie permet de révéler l’inconscient du désir contre l’étroitesse de la réalité. Breton décrit même l’écriture automatique comme « une véritable photographie de la pensée ». Max Ernst incarne cette démarche artistique. Mais, dans la revue La révolution surréaliste, les clichés d’Atget se contentent de reproduire des décors urbains et quotidiens. Le spectateur doit alors développer une autre perception du quotidien. Pour Walter Benjamin, « le spectateur ressent le besoin irrésistible de rechercher dans une telle image la plus petite étincelle de hasard, d’ici et maintenant ». La photographie envisage alors le quotidien non pas comme une routine étriquée mais comme un espace des possibles.
Les surréalistes insistent sur l’importance de ré-enchanter la vie quotidienne. Breton valorise la flânerie urbaine qui permet de s’ouvrir aux rencontres. Les romans comme Nadja ou L’amour fou décrivent des rencontres amoureuses au cours d‘une déambulation urbaine. « L’« errance », la « disponibilité », l’« attente » – ainsi qu’un sens du mystère et de l’évènement, de « ce qui arrive » – demeurent au cœur deL’amour fou comme de l’héritage légué par les surréalistes aux situationnistes et autres futurs explorateurs du quotidien », analyse Michael Sheringham. Larencontre amoureuse bouleverse le quotidien pour révéler la magie de l’existence.
Henri Lefebvre et les situationnistes
Henri Lefebvre renouvelle la critique de la vie quotidienne. Il rejette la littérature classique qui déprécie ou enchante le quotidien. Il se réfère plutôt à Marx. Il analyse l’aliénation avec la coupure de l’individu par rapport au concret. L’être humain est dépossédé de son existence, comme à travers le travail. Henri Lefebvre, en bon sociologue, observe les mœurs de la société moderne. Mais il ne réduit pas le quotidien à la grisaille et à une routine immuable condamnée à perdurer. La vie quotidienne fait aussi l’objet de transformations qualitatives. « Face à une approche purement quantitative, Lefebvre en appelle à une transformation dans la manière dont les hommes se considèrent eux-mêmes », résume Michael Sheringham.
Henri Lefebvre observe l’aliénation à travers les loisirs, qui semblent prolonger le travail. Le sociologue refuse le cloisonnement des multiples objets d’étude qui contribuent à morceler la réalité sociale. Il refuse la séparation entre les différentes activités humaines pour renouer avec Marx et son aspiration à l’homme total. Le quotidien devient donc un espace de réflexion et de transformation. « Et c’est dans la vie quotidienne que prend forme et se constitue l’ensemble de rapports qui fait l’humain – et de chaque être humain – un tout », souligne Henri Lefebvre.
Le sociologue s’inspirent des situationnistes qui considèrent que le désir s’oppose au conditionnement de la société de consommation. Le désir se distingue du besoin et peut donc échapper au consumérisme. Le quotidien apparaît comme un espace d’appropriation, entre contrainte et liberté. Le quotidien révèle l’aliénation mais peut aussi devenir un espace de créativité et de résistance. La spontanéité et le jeu doivent permettre de vivre pleinement.
Les situationnistes et Guy Debord se rapprochent d’Henri Lefebvre. La critique de la vie quotidienne devient le principal axe d’intervention de ce mouvement politique. Le dialogue avec les jeunes révolutionnaires alimente la pensée de l’universitaire. La ville devient un sujet de réflexion commun. Henri Lefebvre analyse l’espace urbain et son emprise sur le quotidien. Les situationnistes actualisent l’errance urbaine des surréalistes à travers la dérive. Michael Sheringham observe que « ce sont ces activités, qui appréhendent la ville comme un espace concret et non comme un objet abstrait, qui ont fournit le véritable socle permettant le rapprochement entre Lefebvre et Debord ».
Les situationnistes s’attachent à créer de nouvelles pratiques pour passionner la vie. Mais l’Internationale situationniste se cantonne ensuite, de manière moins originale, à la théorie révolutionnaire pour analyser les nouvelles formes d’aliénation et de contraintes sociales. Cette réflexion « n’accorde que peut d’importance à l’idée selon laquelle la vie quotidienne renfermerait en elle-même des énergies positives », souligne Michael Sheringham.
Avant de fonder l’Internationale situationniste, Debord et les jeunes lettristes estiment que la poésie réside « dans le pouvoir des êtres humains sur leurs aventures » pour permettre d’élaboration de « conduites absolument neuves ». Les jeunes situationnistes estiment que l’expérimentation créative et le jeu permettent d’inventer une nouvelle manière de vivre. « Nous avons à trouver des techniques concrètes pour bouleverser les ambiances de la vie quotidienne », résume alors Guy Debord. Le « Rapport sur la construction des situations » devient un texte de transition entre une avant-garde ludique et un groupe de théoriciens révolutionnaires.
La dérive s’appuie sur le jeu et le désir. Circuler dans la ville doit permettre de découvrir des ambiances nouvelles. Les situationnistes décrivent la dérive comme « un emploi unitaire de tous les moyens de bouleversement de la vie quotidienne ». La critique de la séparation doit supprimer les hiérarchies et les divisions pour sortir le spectateur de sa passivité. Debord dénonce également la colonisation du quotidien par la logique marchande, dans le travail comme dans les loisirs. « Il n’y a pas de liberté dans l’emploi du temps sans la possession des instruments modernes de construction de la vie quotidienne », tranche Debord. La révolution sociale doit s’accompagner d’une expérimentation de nouvelles possibilités d’existence. Les situationnistes dénoncent l’aliénation et le conditionnement d’ensemble qui doivent être combattus par la libération des désirs.
En 1961, Lefebvre invite Debord à intervenir dans son Groupe de recherche sur la vie quotidienne rattaché au CNRS. Debord refuse la notion de « groupe d’étude » car son objectif n’est pas d’étudier le quotidien mais de le changer. Les chercheurs abordent la vie quotidienne dans sa partialité, avec différents sujets d’étude, plutôt que dans sa globalité. « La vie quotidienne est mesure de tout ; de l’accomplissement ou plutôt du non-accomplissement des relations humaines ; de l’emploi du temps vécu ; des recherches de l’art ; de la politique révolutionnaire », écrit l’Internationale situationniste. La transformation de la vie quotidienne suppose donc de s’attaquer au capitalisme. L’Internationale situationniste propose une politique révolutionnaire à travers de « nouvelles pratiques quotidiennes ».
L’expérimentation du quotidien dans la modernité
Roland Barthes, inspiré par Lefebvre, insiste sur l’importance du quotidien. Pour lui, « la marque de l’utopie, c’est le quotidien ; ou encore, tout ce qui est quotidien est utopique : horaires, programmes de nourriture, projets de vêtements, installations mobilières, préceptes de conversation ou de communication ». L’auteur deMythologies ne se contente pas d’observer l’aliénation consumériste mais s’intéresse également aux possibilités du quotidien.
Roland Barthes apparaît comme l’écrivain du détail, du banal, de l’insignifiant, de l’objet, du fétiche. Il évoque le vêtement qui permet de développer sa singularité pour investir sa propre vie. « Réfléchir sur la mode consiste à s’interroger sur la manière dont nous pouvons passer d’une configuration de notre existence quotidienne à une autre », observe Michael Sheringham. Pour Lefebvre, la mode renvoie à la routine et à l’existence standardisée. La mode, loin d’être immuable, ne cesse d’évoluer pour se démarquer des générations antérieures estime au contraire Walter Benjamin. La mode peut renforcer le conformisme mais peut aussi être une source de plaisir ludique et de libération selon Barthes.
L’écrivain s’oppose à une approche fonctionnelle du quotidien qui insiste sur les contraintes et les déterminismes. Barthes évoque la ville et insiste sur le discours urbain. Il observe une dimension érotique de la ville qui échappe à l’emprise fonctionnelle de la planification des quartiers.
Roland Barthes s’intéresse à l’art de vivre. Comme les surréalistes, il estime que l’écriture ne se limite pas à l’écrit mais doit embrasser toute l’existence. Pour lui, « il y a des écritures de vie, et nous pouvons faire de certains moments de notre vie de véritables textes ».
Roland Barthes évoque le vivre ensemble et critique le mode de vie communautaire qui réprime les désirs individuels. « Le couple ou la famille bourgeoise comme la communauté monastique sont considérés par lui comme des tentatives de régulation et de contrôle », précise Michael Sheringham.
Michel de Certeau, dans L’invention du quotidien, développe une nouvelle approche. Il observe le consommateur qui, loin d’être passif et manipulé, manifeste une distance avec les objets consommés. Certeau insiste sur les pratiques qui échappent au déterminisme social pour créer des espaces de liberté. Il évoque les mécanismes de ruse qui permettent des interventions subversives dans l’appareil du contrôle disciplinaire.
La marche, la parole ou la lecture permettent de sortir de la passivité pour déboucher vers une créativité quotidienne. Certeau insiste donc sur les micro-résistances du quotidien.
Mais cette approche du quotidien peut dériver vers le postmodernisme. Maffesoli, sociologue minable qui incarne ce courant, fait l’apologie de la banalité du quotidien contre la continuité historique. Surtout, les petits plaisirs du quotidien permettent d’accepter l’ordre social. Le quotidien devient un refuge, un échappatoire pour mieux favoriser la résignation et la soumission. « La vision du quotidien chez Maffesoli est conservatrice, statique et an-historique, comme en atteste son intérêt pour le mythe, l’archétype, le rituel et le sacré », observe Michael Sheringham. Maffesoli refuse toute forme de changement social. Au contraire, Certeau estime que les résistances du quotidien peuvent déboucher vers de nouveaux horizons. « Tandis que, chez Certeau, le jeu sert à contester et à contourner l’ordre établi, il sert chez Maffesoli à le rendre vivable », résume Michael Sheringham.
L’écrivain Georges Perec s’inspire des réflexions de Roland Barthes et Henri Lefebvre pour explorer le quotidien. Dans le roman Les Choses, il s’appuie sur les magazines féminins pour décrire la société de consommation des années 1960. Les modes préfabriquées dictent les conduites des individus et façonnent leur manière de vivre.
Le livre Je me souviens renvoie à l’individuel et au collectif, au passé et au présent. Ce texte regroupe des souvenirs intimes et des descriptions impersonnelles pour décrire une expérience vécue, à la fois privée et partagée.
Perec observe également, parfois pendant plusieurs jours, un même lieu. Il note l’activité des passants, la circulation et tous les détails qui semblent insignifiants. Sa description révèle l’immersion des individus dans le quotidien.
Dans La vie mode d’emploi, Perec s’attache toujours à décrire la banalité du quotidien. Il évoque également le conflit entre les individus et les institutions, dont le rôle est toujours néfaste. La rationalité bureaucratique impose l’indifférence et la standardisation.
Face à la création actuelle
Avec le postmodernisme, le quotidien renvoie aux micro-résistances et aux révolutions minuscules. Au contraire, pour Henri Lefebvre, l’appropriation de la vie quotidienne passe par une transformation de la société. Mais, avec le postmodernisme, « l’invention du quotidien » doit permettre d’accepter la mascarade marchande. L’évocation de la vie quotidienne ne devient plus un enjeu de lutte et de réflexion critique. « La reconnaissance du quotidien constitua alors un aspect fondamental d’une transformation culturelle plus vaste, qui fit passer du primat des systèmes de structures à celui des pratiques et des manières d’être », analyse Michael Sheringham. L’universitaire se penche alors sur l’évocation du quotidien dans la littérature actuelle.
Des écrivains et chercheurs insistent sur la banalité et le rituel. Le quotidien permet d’intérioriser des normes sociales. L’anthropologue Marc Augé étudie le métro comme « un fait social total » pour observer le quotidien. Mais il occulte la subjectivité individuelle pour privilégier l’étude des règles sociales plus générales. « L’idée centrale seraient que les contraintes, limitations et régulations de la vie sociale n’annulent pas la liberté et l’individualité mais constituent un cadre où celles-ci évoluent », résume Michael Sheringham. Augé observe comment les usagers ordinaires peuvent résister à l’uniformité.
Annie Ernaux évoque le quotidien et la vie privée à travers les classes sociales et la culture populaire. Cet écrivain recherche également des signes littéraires dans le quotidien.
En dehors de la littérature, d’autres pratiques artistiques évoquent le quotidien. Le cinéma de Jean-Luc Godard s’attache à évoquer le cadre urbain. Le théâtre de Michel Vinaver explore la vie dans l’entreprise. Sophie Calle utilise des objets du quotidien dans ses créations plastiques.
« La question du bonheur, de la bonne conduite de la vie, a toujours été au cœur des écrits sur le quotidien – dans la mesure ou le discours sur le quotidien nous enjoint d’ordinaire à prêter attention à une dimension négligée de l’existence », observe Michael Sheringham. La vie quotidienne peut se construire comme une œuvre d’art et comprendre une dimension esthétique et sensualiste.
Cette étude universitaire de Michael Sheringham peut permettre de renouveller la pensée critique. Les gauchistes semblent désormais délaisser la critique de la vie quotidienne. Englués dans une routine militante, leur réflexion politique demeure idéologique. Au contraire, il semble important de relier la politique et la vie pour ne plus se contenter d’ânonner de vagues discours sur les dérives du capitalisme. La révolte politique peut également s’appuyer sur le désir de se réapproprier la vie quotidienne.
Ensuite, la critique radicale de la vie quotidienne se révèle également limitée. Il semble important de dénoncer la colonisation de la logique marchande sur tous les aspects de la vie. Les individus doivent se conformer à un mode de vie insipide et standardisé, rythmé par l’ennui. Mais, au-delà de ce constat, il semble important d’ouvrir également d’autres possibilités d’existence. Des espaces d’expérimentations ludiques doivent permettre de briser la routine du quotidien.
En revanche, la dérive alternativiste doit également être critiquée. Il ne faut pas se contenter d’un petit nid douillet gentillement aménagé par le capital. Surtout, les marges et les alternatives sombrent rapidemment dans la même routine et ne semblent pas permettre de vivre pleinement.
L’expérimentation de nouvelles possibilités d’existence doit donc affirmer une conflictualité avec le monde marchand. Les normes et les contraintes sociales doivent être directement attaquées. Comme l’affirment déjà les situationnistes et les surréalistes, il faut transformer le monde pour changer la vie. Seule une révolution sociale peut permettre de créer une nouvelle société qui repose sur le jeu et le plaisir pour rendre la vie passionnante.
Source : Michael Sheringham, Traversées du quotidien. Des surréalistes aux postmodernes (Traduction par Maryline Heck et Jeanne-Marie Hostiou), Presses universitaires de France (PUF), 2013
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Pour aller plus loin :
Michael Sheringham, « Trajets quotidiens et récits délinquants« , revue Temps zéro n°1, 2007
Radio : François Noudelman, Le journal de la philosophie du 27 mai 2013 avec Michael Sheringham
Elisabeth Franck-Dumas, « Des saisons et des jours« , publié dans Libération le 25 avril 2013
Jean-Marie Durand, « Philosophes et écrivains nous aident à penser la banalité du quotidien« , publié dans Les Inrocks le 30 mai 2013
Yael, « Traversées du quotidien : Michael Sheringham revient sur la tradition de pensée de la vie quotidienne« , publié sur le site Toutelaculture.com le 30 juillet 2013
Philippe Simay, « Une autre ville pour une autre vie. Henri Lefebvre et les situationnistes« , revue Métropoles, 2008