[Lyon, 30 avril 2019] Appel à un rassemblement contre le Center Parc de Roybon

Pour la 4e fois en 5 ans, la justice doit statuer sur le projet de Center Parcs de Roybon¹ en Isère. Après de nombreuses décisions de justice défavorables au Préfet comme à la multinationale du tourisme « Pierre et Vacances » (P&V), le Conseil d’État a invalidé en novembre 2018 (sur la forme) la décision de la Cour d’Appel Administrative de Lyon qui avait confirmé l’illégalité de l’arrêté préfectoral permettant la destruction des zones humides de Roybon.
Le cas est donc rejugé en appel, venez manifester votre opposition au projet de Center Parcs devant le tribunal de 13 h 30 à 15 h mardi 30 avril 2019, devant la Cour d’Appel Administrative, Palais des juridictions administratives, 184 rue Duguesclin, 69003 Lyon.

Le cas de Roybon est loin d’être isolé : deux autres projets sont prévus dans les environs : au Rousset (Saône-et-Loire) et à Poligny (Jura).

Mais depuis quelques années un fait remarquable s’est invité dans le monde merveilleux du tourisme de masse : le dérèglement climatique. Dans toutes les zones proches des Center Parcs, des arrêtés sécheresse sont pris plusieurs fois par an (de juin à fin septembre dans le Jura).
Les opposants avaient dès le début mis en évidence l’accroissement du déficit hydrique consécutif à la réalisation de ces projets.
Mais, cela n’empêche pas le préfet du Jura d’estimer que « les associations de défense, qui sont plus des associations d’attaque, [et qui] sont un fléau qui se répand », incluant ainsi tous les opposants aux projets de P&V.
Ceci alors que dans le Jura, les sapins sèchent sur pied et que le fourrage doit être importé d’autres régions.

Cette situation est suffisamment inquiétante pour que le vice-président de la région Bourgogne/Franche-Comté chargé du tourisme, Patrick Ayache, remette en question ces projets ruineux pour la collectivité et l’environnement. Quelques exemples : « Comment sera traitée l’eau dans ces deux équipements ?… Il faut que ces projets aient une rentabilité sociale […] pour que nous le soutenions… nous n’irons pas contre la volonté des riverains. » Le « fléau » ce n’est donc pas la multitude et la variété des opposants aux CP mais bien les décideurs, entrepreneurs, administrations et politiciens, motivés par le profit, l’emploi et la croissance à tout prix mais aucunement préoccupés par la préservation des biens communs. Dans cette période de criminalisation des oppositions, les risques d’évacuations de la ZAD de Roybon sont très forts. Il faut donc rester vigilants, mobilisés et actifs face à cette menace.

Et le soir, on continue!

Nous prolongerons ce rassemblement par un débat animé par l’Office « d’Anti-Tourisme » qui nous présentera les risques liés au tourisme et nombreuses nuisances des Center Parcs.
à la Luttine, 91 rue Montesquieu, 69007 Lyon à 19 heures.

Lu sur Le numéro Zéro (site mutualiste Stéphanois)

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¹. Rappel : À Roybon, P&V a prévu de détruire 200 ha de forêts dont 100 de zones humides pour construire 1024 cabanons à touristes, des restaurants, des boutiques et une bulle tropicale chauffée à 29° toute l’année. Les infrastructures comprendraient végétation tropicale et bains à remous afin de vendre l’illusion du farniente tropical en plein nord de l’Isère.

Ce projet, comme tous les autres, est basé sur le siphonnage des financements publics, en faisant payer par l’impôt et la subvention publique, les aménagements nécessaires (voierie, évacuation des eaux usées). Les conséquences sont destructrices pour les zones humides, la forêt, les animaux et plantes tout comme pour l’approvisionnement en eau des drômois et isérois.

[gilet jaune]????Deuxième Assemblée des assemblées : appel de Saint-Nazaire????

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Nous Gilets jaunes, constitué·e·s en assemblées locales, réunis à Saint-Nazaire, les 5, 6 et 7 avril 2019, nous adressons au peuple dans son ensemble. À la suite de la première assemblée de Commercy, environ 200 délégations présentes poursuivent leur combat contre l’extrémisme libéral, pour la liberté, l’égalité et la fraternité.

Malgré l’escalade répressive du gouvernement, l’accumulation de lois qui aggravent pour tou·te·s les conditions de vie, qui détruisent les droits et libertés, la mobilisation s’enracine pour changer le système incarné par Macron. Pour seule réponse au mouvement incarné par les Gilets jaunes et autres mouvements de lutte, le gouvernement panique et oppose une dérive autoritaire. Depuis cinq mois partout en France, sur les ronds-points, les parkings, les places, les péages, dans les manifestations et au sein de nos assemblées, nous continuons à débattre et à nous battre, contre toutes les formes d’inégalité et d’injustice et pour la solidarité et la dignité.

Nous revendiquons l’augmentation générale des salaires, des retraites et des minima sociaux, ainsi que des services publics pour tous et toutes. Nos solidarités en lutte vont tout particulièrement aux neuf millions de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté. Conscient·e·s de l’urgence environnementale, nous affirmons, fin du monde, fin du mois, même logique, même combat.

Face à la mascarade des grands débats, face à un gouvernement non représentatif au service d’une minorité privilégiée, nous mettons en place les nouvelles formes d’une démocratie directe.

Concrètement, nous reconnaissons que l’assemblée des assemblées peut recevoir des propositions des assemblées locales, et émettre des orientations comme l’a fait la première assemblée des assemblées de Commercy. Ces orientations sont ensuite systématiquement soumises aux groupes locaux. L’Assemblée des assemblées réaffirme son indépendance vis-à-vis des partis politiques, des organisations syndicales et ne reconnaît aucun leader autoproclamé.

Pendant trois jours, en assemblée plénière et par groupes thématiques, nous avons tou·te·s débattu et élaboré des propositions pour nos revendications, actions, moyens de communication et de coordination. Nous nous inscrivons dans la durée et décidons d’organiser une prochaine Assemblée des assemblées en juin.

Afin de renforcer le rapport de forces, de mettre les citoyen.ne.s en ordre de bataille contre ce système, l’Assemblée des assemblées appelle à des actions dont le calendrier sera prochainement diffusé par le biais d’une plateforme numérique.

L’Assemblée des assemblées appelle à élargir et renforcer les assemblées citoyennes souveraines et de nouvelles. Nous appelons l’ensemble des Gilets jaunes à diffuser cet appel et les conclusions des travaux de notre assemblée. Les résultats des travaux réalisés en plénière vont alimenter les actions et les réflexions des assemblées.

Nous lançons plusieurs appels, sur les européennes, les assemblées citoyennes populaires locales, contre la répression et pour l’annulation des peines des prisonniers et condamnés du mouvement. Il nous semble nécessaire de prendre un temps de trois semaines pour mobiliser l’ensemble des Gilets jaunes et convaincre celles et ceux qui ne le sont pas encore. Nous appelons à une semaine jaune d’action à partir du 1er mai.

Nous invitons toutes les personnes voulant mettre fin à l’accaparement du vivant à assumer une conflictualité avec le système actuel, pour créer ensemble, par tous les moyens nécessaires, un nouveau mouvement social, écologique, populaire. La multiplication des luttes actuelles nous appelle à rechercher l’unité d’action.

Nous appelons à tous les échelons du territoire à combattre collectivement pour obtenir la satisfaction de nos revendications sociales, fiscales, écologiques et démocratiques. Conscient.e.s que nous avons à combattre un système global, nous considérons qu’il faudra sortir du capitalisme. Ainsi nous construirons collectivement le fameux « toutes et tous ensemble » que nous scandons et qui rend tout possible. Nous construisons toutes et tous ensemble à tous les niveaux du territoire.

Le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Ne nous regardez pas, rejoignez-nous.

Saint-Nazaire, 7 avril 2019

https://youtu.be/wqf5edywnKM

[montreuil]???? En mars au Rémouleur!????️

Voici le programme du local de critique sociale le Rémouleur pour le mois de décembre. Venez nombreux et nombreuses à Bagnolet ! Pour ce mois, on vous propose deux permanences thématiques !

Pour le mois de mars, on vous invite à deux permanences thématiques :

Mercredi 20 mars de 19h à 22h
Permanence-infokiosque du Rémouleur – spécial luttes féministes et trans-pédé-gouines
Le Rémouleur ouvre ses portes (et son rideau) pour une permanence spéciale luttes féministes et trans-pédé-gouines ! Ce sera l’occasion d’échanger et de se rencontrer sur ces bases là, de discuter de ce qui se passe en ce moment dans ces luttes, de partager des
ressources et de consulter les nôtres spécialement enrichies pour l’occasion !
Vous pouvez également passer comme d’habitude pour bouquiner, emprunter ou rendre des livres, consulter l’infokiosque, discuter autour d’un café.

Mercredi 27 mars de 19h à 22h
Permanence « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville »
propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation. Cette permanence permettra de faire ensemble le point sur l’avancée des projets et des problèmes qu’ils entraînent ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Pour nous contacter : degage-onamenage@@@riseup.net

On vous attend nombreux et nombreuses !

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

Entrée libre et gratuite.

https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net

????Il n’y a pas que pour casser qu’on peut avoir besoin de dissimuler son visage en manif????

Alors que la loi « anti-casseurs » est sur le point d’être définitivement adoptée par le parlement, quelques réflexions sur la mesure consistant à interdire aux manifestant-e-s la dissimulation de leur visage.

Si de nombreuses organisations s’alarment des mesures – il est vrai particulièrement scandaleuses – de la loi dite « anti-casseurs » visant à interdire de manifestation certaines personnes, l’interdiction de se dissimuler le visage semble beaucoup moins faire l’unanimité contre elle. Pourtant, il s’agit là aussi d’une grave atteinte aux libertés fondamentales, qui aura des conséquences directes sur les différentes luttes et contestations en cours et à venir.

Mais revenons tout d’abord sur l’article en question :

Est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 € d’amende le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d’une manifestation sur la voie publique, au cours ou à l’issue de laquelle des troubles à l’ordre public sont commis ou risquent d’être commis, de dissimuler volontairement tout ou partie de son visage sans motif légitime. » [1]

La formulation « risquent d’être commis » laisse donc une très grande liberté d’interprétation (notion déjà très floue, à partir de quel moment peut-on établir qu’il y a réellement un risque ou non de troubles à l’ordre public ?) et devrait pouvoir s’appliquer à peu près à n’importe quelle manif… L’expression « sans motif légitime » est également très importante, cela laisse entendre que venir avec le visage dissimulé en manif fait de vous à priori un.e individu auteur d’un délit. Si la police vous arrête alors que vous êtes masqué.e, ce sera à vous de prouver devant un tribunal que vous aviez un motif « légitime » pour vous masquer, même si vous n’aviez pas l’intention de participer à des troubles. En résumé, ce sera à vous de prouver que vous n’aviez pas l’intention de commettre un délit à priori considéré comme déjà commis ! Minority report ? Non, juste le droit français, très prochainement…

Cette mesure repose donc en réalité sur l’idée – largement répandue et répétée en boucle dans les médias – que venir en manif avec le visage dissimulé implique nécessairement, ou en tout cas dans la majorité des cas, de le faire en vue de commettre des « troubles à l’ordre public ». On avait déjà vu depuis quelques années les condamnations de manifestant-e-s se multiplier pour « groupement en vue de commettre des violences » simplement parce que ces dernier-e-s portaient sur elleux du matériel de protection contre les gaz lacrymogènes (sérum physiologique, lunettes de piscines…), assimilés par les tribunaux à « l’attirail du casseur » ; désormais un simple foulard sur le nez risque de faire de vous un.e dangereux-se black bloc ultra-violent d’ultra-gauche, bref le pire cauchemar des vitrines et de leurs familles…
S’il est évident que certaines personnes se masquent afin de pouvoir attaquer les symboles de l’état et du capitalisme tout en limitant le risque pour elles d’être identifiées et interpellées, il existe aussi pourtant une multitude d’autres raisons pour lesquelles on peut avoir envie ou besoin de se masquer en manif.

Du carnaval aux zapatistes : une forme d’expression

Il existe de nombreux exemples historiques où le fait de se masquer est attribué à une forme d’expression contestataire. On pense notamment à la tradition carnavalesque, où le temps de quelques jours avec l’aide de déguisements les rôles sociaux se retrouvent bouleversés voire inversés : les hommes se déguisent en femmes, les pauvres en riches et vice-versa. Si le carnaval par sa durée limitée ne propose pas en soi de véritables perspectives révolutionnaires, cette tradition a inspiré et inspire toujours de nombreuses luttes sociales. On se souviendra ainsi pendant longtemps de certaines manifestations à caractère carnavalesque contre la construction de l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes [2] tandis que de plus en plus de carnavals indépendants comme à Marseille, Montpellier ou encore Forcalquier tentent d’articuler festivités et intervention politique.

Des salamandres dans les rues de Nantes

Au-delà du carnaval, le masque est un symbole de rébellion important inscrit dans la culture populaire : Zorro, V pour Vendetta, Fantômas… S’attaquer à la dissimulation du visage, c’est vouloir interdire toute contestation de l’ordre établi, c’est un symptôme du durcissement autoritaire du pouvoir qui s’illustre également de façon spectaculaire avec la multiplication des violences policières et la répression des mouvements sociaux.
Que dire aussi de toutes ces personnes qui viennent en manif avec un masque à l’effigie de personnalités politiques pour se moquer ? Des fanfares et battucada déguisées ? Des pink-blocs et witch-blocs dans lesquels beaucoup de personnes se dissimulent au moins une partie du visage ? Bref toute ces initiatives qui rendent nos luttes joyeuses et festives !

Enfin, la dissimulation du visage peut aussi paradoxalement être un moyen pour les opprimé.e.s de se rendre visible. Si les Gilets Jaunes ont opté pour ce vêtement qui passe difficilement inaperçu, d’autres 25 ans auparavant ont fait le choix de se cacher derrière des passes-montagnes afin de faire connaître au monde leur rébellion : les zapatistes du Chiapas. Depuis le 1er janvier 1994, dans ces territoires très pauvres situés au Sud-Est du Mexique, les insurgé.e.s choisissent de porter une cagoule lors de leurs apparitions publiques. Outre la nécessité de préserver leur anonymat face à la répression de l’état mexicain, ne pas montrer leur visage de manière collective est une façon de renverser symboliquement leur position d’ « invisibles » aux yeux du pays et du reste du monde.
Ces hommes et ces femmes construisent ainsi patiemment depuis 25 ans ce qui demeure une des expériences les plus poussées d’autonomie avec un système d’auto-gouvernement basé sur des assemblées locales.
Sera-t-il désormais impossible dans les rassemblements de soutien organisés ici en France, ou dans n’importe quelle autre lutte, de porter un passe-montagne en hommage aux rebelles zapatistes ?

Rebelles zapatistes à cheval

Interdire les masques ou même la dissimulation du visage par une cagoule relève donc d’une restriction importante de la liberté d’expression en manif, dans la mesure où cette dissimulation peut constituer une forme d’expression particulière, que ce soit dans la lignée d’illustres traditions contestataires ou en référence à des combats plus récents. Mais peut-être plus grave encore, cette interdiction risque aussi tout simplement d’empêcher certaines personnes de participer à des manifestations.

Préserver son anonymat en manif peut être une nécessité

A l’heure des chaînes d’infos en continu, des smartphones et des live vidéo sur facebook, on peut aisément admettre que quelqu’un qui participe à une manifestation est susceptible d’y être vu par à peu près n’importe qui autour de la planète. Alors imaginons une personne originaire d’un pays régi par une dictature, qui vit en France mais qui a encore de la famille dans ce pays. Imaginons qu’une révolte éclate dans ce pays, que des rassemblements de soutien s’organisent en France : en y allant masquée cette personne peut afficher son soutien à la révolte tout en préservant sa famille d’éventuelles représailles ou risquer de se faire arrêter si elle souhaite un jour retourner leur rendre visite.
Sans aller jusqu’à une situation aussi grave, de nombreuses personnes n’ont aucune envie que leur employeur ou des membres de leur famille ne soient au courant qu’elles participent à telle ou telle mobilisation. Si dissimuler son visage en manif devient interdit, toutes ces personnes risquent tout simplement de ne plus participer à des manifestations… Souvenons-nous des manifs de travailleur-ses du sexe avec des dizaines de femmes masquées !
Plus qu’une atteinte particulière à la liberté d’expression en manif, cette interdiction est donc aussi tout simplement une atteinte directe au droit de manifester.

Manifestation de travailleuses du sexe à Belleville

S’organiser pour limiter l’application de cette loi

Sauf un improbable renversement de la situation, cette loi risque très fortement d’être adoptée puis rapidement appliquée. Pour toutes les luttes actuelles et à venir, il convient donc de nous organiser afin de préserver au mieux notre liberté de nous exprimer et de manifester. Sans tomber dans le citoyennisme béat, les quelques libertés conquises dans le cadre des « démocraties » bourgeoises sont précieuses pour faire grandir nos luttes, diffuser nos idéaux de liberté et de justice sociale, construire ensemble un autre monde (un anti-monde ?) guidé par les principes d’autonomie et de pouvoir à la base. Cela a déjà été dit, le fond de l’air est brun et le fascisme n’est jamais loin. Extrême-droite au pouvoir ou pas, le virage autoritaire semble quasi-général à l’échelle mondiale. Cette loi n’en est qu’une des manifestations locales à l’échelle de notre pays, il convient donc de la combattre de toutes nos forces, y compris lorsqu’elle sera votée et appliquée.
En ce qui concerne la mesure particulière interdisant la dissimulation du visage, on peut déjà imaginer quelques stratagèmes pour rendre son application difficile : appeler tout le monde à venir masqué en manif (et le faire !), multiplier les manifs-carnavals et les rassemblements sous forme de bals masqués, que la dissimulation du visage devienne la norme du moindre événement public, que chaque lutte s’invente une thématique de déguisement où il est indispensable de se masquer !
Mais avant d’en arriver là, une prise de conscience massive — y compris de la part des principales organisations syndicales — de la gravité de cette mesure est absolument nécessaire : uni.e.s et solidaires face aux lois liberticides, nous sommes tou-te-s des casseurs-ses masqué.e.s !

C.B.

Notes

[2Il y a bien sûr eut le 22 février 2014, mais aussi d’autres comme à Rennes le 6 février 2016 !

lu sur parisluttesinfos

Nous ne défendons pas la nature – BD

Extraits de la BD Alessandro Pignocchi sur un garçon qui débarque à la ZAD de NDDL et découvre les coutumes de ses habitant.e.s d’un point de vue… »extérieur » (préjugés compris). On aurait préféré pouvoir la lire en entier mais ce sera pas pour cette fois..! Bonne lecture

Lu sur Terrestres

Nouvelle brochure : La fin de la ZAD, le début de quoi ? (NDDL)

« La ZAD peut déjà être un endroit où habiter et avoir accès à des terres collectivement alors que c’est très difficile ailleurs. On espère que les gens qui y passeront et y habiteront continueront d’essayer de construire une autre réalité. On veut continuer à avoir une agriculture collective non-marchande qui alimente les résistances ici et mais aussi ailleurs – cantines militantes, lieux en luttes en ville.

Il ne faudra pas que nos ambitions se limitent à faire un truc un peu cool et différent dans notre coin : s’il n’y a plus quelque chose de visible et d’ouvert sur l’extérieur qui s’y passe, la ZAD aura beaucoup moins d’intérêt à nos yeux et aux yeux de nos ami.e.s ! Les autorités seraient bien contentes si nous présentions le visage lisse des néoruraux bio, inventif.ve.s mais pas trop. C’est à nous de nous battre pour que cela n’arrive pas et que la zone garde son ouverture et sa diversité. Comment s’y prendre ? »

A lire ou à télécharger sur Infokiosques.net

17-23 septembre 2018 : Festival antifasciste à Angers

– Mardi 18/09 – 20h – L’Etincelle
Quand l’extrême droite s’attaque à l’IVG

Projection du documentaire « Avortement, les croisés contre-attaquent » Alexandra Jousset et Andrea Rawlins-Gaston livrent une enquête fouillée sur les réseaux européens opposés à l’IVG, leurs chefs de file, leur lobbyisme et leurs soutiens.
Suivi d’un débat en présence de militantes et de professionnelles du Planning Familial 49.

– Mercredi 19/09 – 20h – L’Etincelle
Les liens entre police et extrême-droite dans un état sécuritaire.

La question des violences policières s’impose comme l’un des enjeux de notre époque. Il ne se passe pas une semaine sans que la répression ne s’invite dans l’actualité, dans nos vies, dans nos luttes. Dans un système raciste et capitaliste, la police est le bras armé des idées du pouvoir, qui applique les idées d’extrême droite. C’est elle qui expulse les exilé·e·s, qui procède aux contrôles au faciès, qui réprime les contestations, qui tue et mutile des fils et filles d’immigré·e·s dans les quartiers périphériques.
Sur le plan électoral, plus d’un policier sur deux vote pour le Front National. Ces dernières semaines, un groupuscule armé, qui préparait des attentats contre les musulmans, a été arrêté. Il était composé de policiers et de militaires. Une partie des forces de l’ordre se radicalise.
Cette soirée se propose d’explorer les liens entre la police et l’extrême droite, et d’évoquer l’ensauvagement de la répression et du racisme d’État. Animé par nos camarades nantais·e·s. Continuer la lecture de « 17-23 septembre 2018 : Festival antifasciste à Angers »

21-23 septembre : La fête du vent à l’Amassada (Aveyron)

:::: Marche pour le soulèvement de nos territoires ::::

Cela fait 9 ans que l’association Plateau Survolté et les habitants de Saint Victor ont alerté sur les dangers que RTE fait peser sur eux à travers son projet de méga transformateur électrique.

Cela fait 4 ans que nous avons commencé à bâtir ce qui est devenu le hameau de l’Amassada, un lieu physique où se retrouver pour questionner l’avenir de nos espaces, pour penser un sens commun à nos actions et lutter ensemble. Continuer la lecture de « 21-23 septembre : La fête du vent à l’Amassada (Aveyron) »