🏴☠️son et clip en soutien au S., ses camarades, et tous les blessé.e.s des luttes sociales, à l’occasion de la semaine d’actions du 01/05/2023 contre l’état et le capital
🏴☠️plus d’infos sur https://lescamaradesdus.noblogs.org
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Des textes gratuits puisque l’accès aux savoirs et à la connaissance subit les conséquences d’une société organisée sur des bases inégalitaires. Des textes pratiques permettant de lutter contre la misère et d’accroitre la solidarité, des textes de critique sociale pour prendre conscience de l’histoire des luttes et affuter sa pensée critique, des textes techniques pour ne pas reproduire les rapports marchands et s’en émanciper ! Utilisons tout les moyens à notre disposition pour faire vivre des espaces de gratuité et de solidarité, partager plutôt que privatiser. Chaque geste en ce sens fissure le mur de la domination marchande !
Le squat de A à Z (mise à jour de 2019) est une brochure publiée anonymement et régulièrement mise à jour par ses auteur.e.s. Très complète, elle permet de connaître les détails juridiques liés à l’ouverture des squats, les contraintes logistiques et les techniques de repérage. C’est un chouette outil pour être capable de s’autodéfendre face aux proprios, l'(in)justice et la police.
Friteuse magazine, des Ateliers permanents (2008) n’est pas un manuel de cuisine grasse quoique ça pourrait être utile aussi : c’est le mode d’emploi pour filtrer de l’huile végétale de récup’ pour en faire du (bio) carburant pour nos vieilles govas!
Cuisine de survie, ou comment nourrir 100 personnes ou plus dans la joie et la bonne humeur… est un recueil de recettes de 2006 produit par la Boite à outils éditions prévues pour nourrir un grand nombre de personnes, avec peu de moyens et sans protéines animales.
Le Guide d’autodéfense numérique en ligne est un ouvrage très détaillé réalisé par des camarades sur notre rapport au numérique, sa place dans nos vies, et quelles possibilité il nous laisse une fois les multiples problèmes qui y sont liés pris en compte. A lire ou à utiliser comme un tuto, au choix.
Le Guide d’autodéfense numérique hors ligne aborde l’usage de l’informatique et ses problématiques hors réseau, en complément de la version online!
Les Considérations sur les assemblées est un texte critique de l’autorité, du centralisme, de l’uniformisation, de la réduction du Multiple à l’Un par le truchement du consensus et de comment l’assemblée reproduit et favorise ces formes sociales propres à la domination. Une attaque argumentée d’un mode d’organisation bien souvent idéalisé…
Intégrale incomplète de Riot magazine, fanzine diy des années 2000 à tendance insurrectionnaliste, l’occasion d’aborder l’ambiance black bloc de l’époque !
La prison à la maison ? traite du contrôle judiciaire, dispositif de surveillance encadrant notamment les allées et venues des individu.e.s soumis à cette sanction pénale. Une brochure décrivant l’une des nombreuses mesures destinées à nous faire plier et qui explore des moyens d’y résister.
De l’esclavage au salariat est un recueil de textes abordant le passage de l’esclavage au salariat aux états-unis ou en russie, ou comment malgré de fort courants d’émancipation, c’est en fait l’exploitation qui s’est perpétuée.
os cangaceiros, l’intégrale des 3 numéros de la revue éditée par le groupe autonome illégaliste et situationniste durant les années 80. L’occasion de se plonger dans les luttes de l’époque à travers les vécus et analyses de ces cangaceiros en guerre contre la marchandise et son monde.
🏴☠️inédit pour la compile rap against the bassines, disponible prix libre en soutien à Bassines Non Merci sur le bandcamp de skalpel et en physique dans les luttes
nouveau son de atyma, à s’écouter en bouquinant du berserk ou pas 😉
En cette période où les libraires font leurs plus beaux chiffres d’affaire, on essaie de se rappeler que d’autres personnes écrivent des textes, les éditent et les partagent gratuitement. Alors c’est sûr, c’est plus dur de mettre une brochure imprimée en DIY au pied du sapin, ça passe moins bien qu’un bel objet produit industriellement. Mais justement ! Merci à celleux qui permettent à nos idées de circuler un peu plus largement, et librement, dans des brochures.
10 textes des années 80 jusqu’à aujourd’hui, à relire ou à découvrir :
Architecture et anarchie, un couple mal assorti, de Jean-Pierre Garnier. On a tou.te.s vécu dans un monde pensé par les urbanistes, au milieu de grands boulevards où le froid s’engouffre et où les CRS peuvent nous traquer sans problème, et l’idée de construire son propre lieu d’habitation est devenue invraisemblable. Est-ce que l’architecture peut être anarchiste ?
Caravanes partout ! c’est le texte d’un.e anonyme qui nous propose de penser autrement nos modes d’habitation, de manière moins sédentaire et plus basés sur des liens d’entraide et de partage
Fourbi : travailler, crever. Tout est dit dans le titre, mais en gros il s’agit de deux compiles de témoignages de gens rongés par leur travail et par d’autres qui ont dépassé cette problématique !
Histoire des peuples des forêts est un texte de Michela Zecca, une anthropologue italienne qui a écrit sur l’histoire des femmes, et des résistances des campagnes et des montagnes face à l’autorité. C’était la revue Bogues qui a produit la première édition de cette brochure.
Les radicaux urbains et les paysans dans la révolution anglaise est une brochure extraite d’un numéro d’Os Cangaceiros, un groupe qui a existé jusque dans les années 90
Le consentement : 100 questions sur les interactions sexuelles. Une brochure de 2009 qui a été traduite anonymement :
→ Penses-tu que si quelqu’un-e dort avec toi cela veut dire qu’ille à envie d’un rapport sexuel ?
→ Penses-tu que c’est facile de dire non à une personne que tu aimes ?
Les secrets du crochetage, un texte qui n’a pas été mis à jour depuis 2005 mais qui est quand même complet pour cellui qui veut s’attaquer à des serrures
Squatter c’est lutter, par Les fourmis rouges, édité en 1984 dans le fanzine Molotov et confetti, et réédité en 2015 par Zanzara athée. « La galère pour 50 000 Parisiens sans maison. La galère pour 15 000 d’entre eux à qui il ne reste que les squares et les quais du métro. La galère pour 300 000 autres qui attendent depuis des mois d’improbables «logements sociaux». Sans compter les millions qui crèvent la dalle pour se payer une piaule ou qui, faute de mieux, pourrissent dans des taudis. »
Sur l’emploi du temps libre & Thèse sur la révolution culturelle sont deux textes des années 60 respectivement de l’Internationale Situationniste et de Guy Debord. « Le vide des loisirs est le vide de la vie dans la société actuelle, et ne peut
être rempli dans le cadre de cette société. Il est signifié, et en même temps masqué, par tout le spectacle culturel existant dans lequel on peut distinguer trois grandes formes. »
Survivre et résister dans les QHS, une brochure de Soledad et associés, qui aborde la question carcérale et les conditions de vie quand on est coincé en Quartier de Haute Sécurité. Et on pense à tou.te.s celleux qui y sont enfermé.e.s.
nouvelle chanson en ligne, rage & amour par atyma !
que du love et du partage !
🎵coutoentrelesdents a commencé avec une mixtape sortie en 2010 suite à la mise en commun du micro et de la carte son de tanchelijn east dans le squat de l’odéon à paris.
🖤ça fait super plaisir de sortir cet ep commun shaihulud+tanchelijn east sur ced, que de chemin parcouru depuis les premières tapes sur face B !
🎙️toujours diy, toujours expérimental, cet album est le fruit de leurs recherches de samples, de thématiques communes, et de plusieurs années de chill, de discussion, et de rigolade, débuté au moment de la loi travail !
🏴☠️entre critique sociale, ironie, philosophie politique et contre culture, entre hip hop, electro, punk et rap, hésitez pas à aller écouter ces 5 chansons !
sur youtube
sur bandcamp
en wav
en mp3
1 an au pénitencier de Blackwell Island, Emma Goldman
Un texte de 1931 qui est extrait de la très complète autobiographie d’Emma Goldman « Vivre ma vie » récemment traduite en français, qui parle spécifiquement de son incarcération liée à ses activités d’agitatrice politique, et qui fait un tableau peu reluisant des conditions de détentions des prisonnières au début du XXème aux États-Unis.
Pourquoi faudrait-il punir ?, Catherine Baker
Catherine Baker remet en question l’institution carcérale, et le fait même de punir les individus qui causent du tort aux autres ou aux biens des autres, en analysant les conséquence d’une (in)justice punitive, quand d’autres solutions moins liberticides et plus réparatrices pourraient être appliquées.
Les femmes d’action directe et les médias, Fanny Bugnon
Ce texte se penche sur les représentations des femmes ayant commis des actes politiques violents en France au cours de la décennie 80, à travers le cas du groupe Action directe (1979-1987). Dans une perspective d’analyse du discours médiatique, il s’agit d’interroger la réception de l’engagement et de la violence politiques de ces femmes, en soulignant les résistances à l’oeuvre, à travers un double processus de relativisation et de stigmatisation. Interrogé sous l’angle du genre, cet engagement dans la lutte armée s’inscrit à rebours des stéréotypes sexués et contribue à la mise en lumière des dynamiques de régulation mobilisées pour répondre à la crainte du désordre et de l’anormalité.
Pourquoi j’ai cambriolé ? Alexandre Marius Jacob
La plaidoirie d’Alexandre Marius Jacob, l’anarchiste illégaliste qui volait aux riches pour redonner aux pauvres, et qui a inspiré le personnage d’Arsène Lupin. Il y revendique la reprise individuelle, pendant son procès en 1905, qui concernait 105 affaires.
A bas les chefs, Joseph Déjacque
Joseph Déjacque, qui est à l’orgine du terme « libertaire », écrit en 1912 ce pamphlet contre l’autorité et celleux qui veulent bien l’incarner. « L’autorité a régné si longtemps sur les hommes, elle a tellement pris possession de l’humanité, qu’elle a laissé partout garnison dans son esprit. Aujourd’hui encore, il est difficile, autrement qu’en idée, de la saper de fond en comble. »
Vous n’êtes que des poires ! Zo d’Axa
« Jamais, pour cause de misère, il n’y eut autant de suicides, écrit d’Axa en 1898. Qu’a-t-on fait contre le chômage ? Que n’a-t-on pas fait contre la pensée ? Lois d’exception, lois scélérates. » Et de rappeler : « Voter, c’est se rendre complice. On prend sa part des décisions, on les ratifie d’avance. On est de la bande et du troupeau »
L’éducation rationnelle de l’enfance, La limitation des naissances, et autres textes, d’Emilie Lamotte
Ici c’est un aperçu de la vie d’Emilie Lamotte, et de ce qu’elle prônait en terme d’éducation, contraception, vie familiale etc…d’un point de vue néo-malthusien (en tant que mouvement libertaire qui a permis la diffusion de moyens de contraception, et qui se sépare de la pensée de Malthuse qui avait une approche classiste et réactionnaire du contrôle des naissances). C’est un texte qui est plus intéressant d’un point de vue historique que pour une application actuelle des préconisation de Lamotte, parce que sa pensée n’était pas progressiste à tous les niveaux (les différents types de sexualité, l’institution familiale, le genre…).
L’intégrale, Asymétrie
L’intégrale du fanzine Asymétrie, en direct de l’antimonde, à propos de leur monde de merde.
Les milieux libres, Shalazz
Comment vivaient les anarchistes fin 19ème et début 20ème, « en-dehors » de la société, parce qu’iels refusaient l’exploitation, l’enrôlement militaire, la guerre, le mariage, pratiquaient la contraception… L’impact que leurs pratiques ont eu est flagrant, un siècle plus tard, sur l’évolution des mœurs, les conditions de vie et la pensée contemporaine.
Vous avez dit soral ? Louis Simon
ça ne fait jamais plaisir de décortiquer la pensée d’un gros réac, mais ça peut servir pour être en mesure de contrer les arguments de ceux qui se sont fait happer par son discours, qui joue sur beaucoup d’auto-victimisation et une mauvaise foi sans scrupules.
ici maintenant, dernier titre de l’album commun shaihulud/tanchelijn
Le Tome Ø de La Couche est sorti mi-juin 2022, une bande dessinée diy utilisant plusieurs techniques d’illustration en noir et blanc ou en couleur. On y suit le personnage principal dans les méandres de la couche, une spatio-temporalité dédié à la foncdé ou il est amené à interroger la réalité et ses priorités ! Ça part dans tout les sens tout en faisant sens, autant visuellement que narrativement, bref du très très lourd, et on dit pas ça parce que y a ced dans les crédits musiques 😉 Pour l’instant le pdf intégral n’a pas été mis en ligne, mais hésité pas à lire les planches déjà upload et à le demander sur le blog koala1312.noblogs.org .
On vous laisse avec ce qu’en dit l’auteur, koala :
« La Couche c’est un projet bordélique étalé sur 2 ans de vie un peu chamboulée. Plein de références à une pop-culture attardée baignant dans une ambiance malsaine de désillusion et de nihilisme. Ça parle de deuil, de drogues et de dépression. Et puis au final ça parle un peu de n’importe quoi et ça part dans tous les sens sur fond de Punk, de Rap, de Doom et de génériques de cartoons au ralenti. Dedans on peut y trouver un peu de Philip K. Dick, Simon Hanselmann, Pendleton Ward , Matt Groening, Nick Blinko, Deleuze, Jamie Hewlett, Catherine Duffour,…grignoté.es en pleine fonsdalle et mal digéré.es. Y’a de la colère, de la tristesse et des chèvres satanistes qui dansent sur de l’Eurodance. La Couche, tu vas kiffer (ou p’t’être tu vas rien capter, ça dépend). Alors trouves-la, démerdes-toi et fais-la tourner à tes potes qui sont cools. Les autres on les emmerdes. (Et puis sinon, j’la mettrai en lecture libre en ligne, quand j’aurai capté comment faire). »
Le rap est partout, reflétant les idéologies dominantes mais aussi arme d’expression directe pour toutes celles et ceux qui ne se résignent pas . Passant sous les radars de l’industrie musicale, dédaigné par les algorithmes, ignoré par les commentateurs, il existe pourtant une production musicale rap qui déconstruit les codes dominants et clame sa révolte face au capitalisme, au sexisme, au racisme, et toutes formes d’oppression. Souvent do it yourself, on la croise dans les concerts de soutien, sur les forums et les pages dédiées aux luttes, par le bouche à oreille et les réseaux informels de camarade, dans les émissions de radio libre et les enceintes de manif, en somme un peu partout où, à l’instar d’emma goldman, on se dit « si on ne peut pas danser, ce n’est pas ma révolution »!
A la fois témoignage des luttes, tribune d’opinion, expérimentation sonore, mais aussi vortex émotionnel, miroir poétique, défouloir collectif et individuel, soutien de la composition aux concerts en passant par l’écoute, la contre-culture libertaire fleurit et se diffuse grâce à celles et ceux qui se préoccupent de changer les conditions sociales en faveur de l’équité et de la liberté. Il existe mille et une manière d’y participer et de refuser de reproduire ce qui nous oppriment dans nos discours comme dans nos actes, la seul limite c’est notre imagination ! Continuer la lecture de « [RAP LIBERTAIRE]🎶 10 chansons de rap en luttes 🎶 »
🪶 🪶 🪶 Parce qu’on veut que les idées subversives circulent librement et passent d’une tête à une autre, voici encore 10 propositions de lectures à travers des brochures plus ou moins récentes, rédigées et éditées par des personnes qui parlent non pas en tant que spécialistes, mais en tant qu’individus investis dans les luttes pour l’émancipation de tou.te.s, qui veulent et souhaitent bouleverser l’ordre des choses. Partages d’expériences, coups de gueule, théorie politique… On peut télécharger et lire gratuitement un texte vieux d’un siècle, de Kropotkine, « Les droits politiques », un autre, des années 80, de Leslie Feinberg « Nous sommes tou.te.s en devenir », des pistes de réflexion comme « ADN, l’apparence de la certitude » ou « Toute petite anatomie de la culture du travail » ou encore des prises de position écolo et anticapitalistes anonyme comme « Ecovegan » ou « Plaidoyer contre les éoliennes industrielles » écrit par des gens de l’Amassada. D’autres brochures comme « Jour après jour : violences entre proches, changer les choses collectivement », « Squatter ou sauver », et « Ce qui crépite » peuvent nous permettre de questionner nos pratiques de luttes et de faire preuve de plus d’imagination au quotidien. 🧶
💡🔖 Bonne lecture et n’hésitez pas à proposer vos propres textes pour qu’on les diffuse irl ou en ligne
Un texte de 1882 extrait de « Paroles d’un révolté » de Pierre Kropotkine : « La presse bourgeoise nous chante chaque jour, sur tous les tons, la valeur et la portée des libertés politiques, des « droits politiques du citoyen » : suffrage universel, liberté des élections, liberté de la presse, de réunion, etc. etc. « Puisque vous avez ces libertés, à quoi bon, nous dit-elle, vous insurger ? Les libertés que vous possédez ne vous assurent-elles pas la possibilité de toutes les réformes nécessaires, sans que vous ayez besoin de recourir au fusil ? » Analysons donc ce que valent ces fameuses « libertés politiques » à notre point de vue, au point de vue de la classe qui ne possède rien, qui ne gouverne personne, qui a très peu de droits et beaucoup de devoirs. »
Leislie Feinberg, l’autrice du roman presque autobiographique « Stone butch blues » prend la parole ici, avec des mots qui sont ceux de l’époque qu’elle a vécu, pour parler du genre, des transidentités, et des moyens de lutter contre les assignations de toutes sortes qui nous entravent.
Une brochure qui permet de comprendre les enjeux policiers et judiciaires autour de la question des prélèvements ADN imposés aux personnes qui vont en garde-à-vue ou qui ont des soucis avec la justice. Elle analyse les logiques de fichage et contrôle social que ça implique, avec tout ce que ça a de liberticide, sous couvert de « preuve scientifique ».
Un petit texte assez ironique qui parle de notre rapport à l’exploitation, au besoin de reconnaissance sociale, et qui nous propose de voir les choses un peu différemment. A bas le travail !
Une compile d’exemples et d’arguments à la fois écolos et antispécistes, qui permet de voir le lien qui existe entre la production/consommation capitaliste et industrielle de viande et sous-produits animaux, et la dévastation des écosystèmes et de notre environnement en général.
Contre le greenwashing et la démultiplication des « énergies vertes » qui viennent poser de nouveaux problèmes écologiques, cette brochure écrite sur un lieu de lutte contre l’implantation d’un réseau éolien synthétise cette question.
« Qu’est-ce qui fait que tu te révoltes ?
Qu’est-ce qui me pousse vers l’agir ? C’est quoi tes carburants : La rage ? Le dégoût ? La joie ? La tristesse ? »
Comment réagir quand quelqu’un qu’on aime est accusé par quelqu’un d’autre, qu’on aime aussi, de violence ? Ou qu’iel a commis un acte affreux et triste contre un.e inconnu.e? La question des violences – sexuelles, mais pas que – entre proches, est toujours aussi taboue, et toujours aussi mal gérée collectivement. Voilà des pistes pour prendre en charge ensemble cette question, pour ne pas laisser les victimes seul.e.s, et pour éviter les mécanismes d’auto-exclusion, isolement, etc, que ce soit des personnes agressées, des agresseur.e.s, ou des gens qui les entourent. On lutte ensemble, on résout ces problèmes ensemble.
Des habitantes d’un squat antiraciste queer/anarcha-féministe abordent la question des rapports de domination entre personnes qui s’organisent politiquement ensemble, parlent des embrouilles qui peuvent exister dans un squat et/ou un lieu d’organisation, et de comment des catégories opprimées peuvent être instrumentalisées à des fins politicardes, quitte à nier leur propre rôle dans les rapports de domination ou leur capacité à se ressaisir elles-mêmes des luttes.
« Ces graines qu’ils sèment » est un recueil de textes qui parlent des luttes zapatistes au Mexique, de parcours de migration, de répression policière et de tourisme, de récupération des terres agricoles et de vie quotidienne.