KEDISTAN

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La légende raconte que…

Non, écoutez, nous sommes au XXIème siècle et vous avez certainement passé l’âge que l’on vous raconte des mythes. Alors commençons par le début, peut-être, en vous donnant la signification même du mot « Kedistan ».

Si vous vous souvenez de vos cours d’histoire/géo, ce mot aura sûrement éveillé en vous quelques curiosités. Certainement vous rappelez vous du nom de nombre de pays d’Asie Centrale, comme le Turkmenistan, le Kazakstan, voire même l’ancien turkestan pour les plus érudits et les cruciverbistes, ou encore bien sûr, plus proche de nous, le fameux Kurdistan. Et bien, le suffixe « stan », dans la langue turque qui est parlée différemment dans toute cette région du monde, signifie tout simplement « pays ». Il se rapporte ici aux peuples qui le peuple. Ainsi, le türkmenistan est le pays des turkmens ; le kazakstan, le pays des kazaks, ect… mais alors quel est ce peuple de « kedi » nous direz-vous ? Et bien, les Kedis, ne sont, eux, pas un peuple – ne comprenant pas ces bizarres notions d’appartenance nationalistes – mais représentent une espèce toute entière. Celle du « Kedi », le chat. Vous l’aurez compris, à KEDISTⒶN, nous aimons les chats…

Oui mais alors pourquoi « Kedistan » ?

C’est bien joli, nous direz-vous, mais « un pays des chats », ça n’existe pas. Et bien, si, justement, il existe. De façon informelle, certes, mais il existe. Et ce n’est pas moins fou, pour nous libertaires qui comme les chats ne reconnaissons pas les frontières, de penser qu’il existe un pays des chats, comme d’autres voudraient voir fleurir un Kurdistan, une Palestine ou un Disneyland.

Certes, mais pourquoi « Kedistan » ?

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Marxisme et féminisme, une dissonance épistémologique

On le sait, marxisme et féminisme se sont souvent affrontés dans le milieu militant. La prétention marxienne de considérer que l’histoire « se résume à l’histoire de lutte de classes » a semblé contradictoire avec les matériaux nouveaux qu’apportait la recherche féministe ainsi qu’avec les exigences portées par le mouvement. Ici, Abigail Bakan délimite certaines raisons à ce conflit : il s’agit en premier lieu de la résistance d’un marxisme arc-bouté sur une notion éthérée des classes, sur une lecture unilinéaire de l’histoire, ainsi que sur des routines militantes virilistes et anti-intellectualistes. Au-delà des grandes questions théoriques qui font débat, les analyses marxistes devront rompre avec les obstacles épistémologiques qui ont empêché l’émergence d’un marxisme authentiquement féministe.

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Introduction : identifier et nommer le problème.

Le rapport analytique entre le marxisme et le féminisme – ce dernier étant parfois désigné dans ses premières occurrences sous le terme de « la question des femmes » – a suscité une grande diversité de pratiques sociales et de recherches critiques au sein de la gauche dès l’époque des contributions fondatrices de Marx et Engels. La Femme et le socialisme d’Auguste Bebel (1891 [1883]) et L’Origine de la famille, de la propriété privée et de l’État d’Engels (2012 [1884]) continuent à être considérés comme des classiques au sein du marxisme. Cette discussion s’est avérée d’une considérable longévité, et ce pour une bonne raison. Les féministes révolutionnaires (socialists) ont profondément nourri le marxisme contemporain, en développant des concepts clefs et certaines questions essentielles. On peut notamment évoquer la notion de « reproduction sociale » (Benston, 1969; Hensman, 2011), le rapport entre les sphères publiques et privées (Young, 1990), la nature de la classe ouvrière (Armstrong et Armstrong, 2010 [1993]) ou encore le rôle du genre et de la sexualité dans la formation de l’hégémonie et des appareils idéologiques d’État.

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“Ni Dieu ni Syriza ?” : immersion chez les antifas grecs

Moins d’une semaine après l’accession au pouvoir de la gauche radicale, les antifascistes et les anarchistes se livraient à une démonstration de force dans les rues d’Athènes. Leur but? Contrer un défilé des néo-nazis de l’Aube dorée, mais aussi jauger l’attitude du nouveau gouvernement à leur encontre. L’occasion de savoir comment la communauté, historiquement et culturellement très présente en Grèce, perçoit l’élection de Syriza.

 Samedi 31 janvier, 17h, place Omonia. Des hommes en noir débarquent de part et d’autre des rues adjacentes de ce quartier pauvre de la capitale. On aperçoit des crânes rasés, des crêtes, quelques canettes de bière. Beaucoup ont la vingtaine, certains sont des “vieux de la vieille”. Cigarette au bec, on s’attelle, ici et là, à accrocher les dernières banderoles sur des bâtons de bois. En gros caractères, des mots-clés accompagnant le “A” cerclé : “Antifas”, “Mort aux nazis”, “non au terrorisme d’Etat”.

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J’ai honte de mon genre

(Témoignage écrit par un homme, avec l’accord de son amie concernée)

Je suis un homme et aujourd’hui, j’ai honte d’en être un. J’ai honte d’en être un et j’ai honte de n’avoir honte que maintenant.
J’ai la chance d’être politisé, et de militer souvent avec des femmes féministes. Je me réclame d’ailleurs souvent, peut être à tort, comme féministe, du moins autant que peut l’être un homme. J’ai souvent perçu certaines féministes comme de simples misandres, castratrices, qui desservaient le féminisme et les femmes par leur attitude.
Mais aujourd’hui je comprends leur comportement, leurs réactions. Ces femmes qui méprisent les hommes ont de bonnes raisons de les mépriser. Et à présent je les méprise avec elles.

Je vais donc raconter un événement très récent qui m’a profondément remué.
C’était à une soirée étudiante de mon ancienne classe. Le genre de soirée où l’alcool est l’élément clef de la « réussite » de cette fête. Et où l’objectif premier, en plus de se bourrer la gueule, est de « choper » un ou une partenaire.
Étant straight-edge je ne bois pas d’alcool, je ne fume pas, je ne prends pas de substances pouvant altérer mes perceptions, et je refuse d’avoir un rapport sexuel avec un ou une (ou des) partenaire qui ne soit pas « conscient.e », c’est à dire qu’il ou elle doit être sobre, non drogué.e, etc. Il doit aussi y avoir un réel respect mutuel entre nous.

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Noirs, rappeurs, queer, fièrEs et divers !

vlcsnap-2013-12-19-22h39m51s176Sélection de morceaux (et de citations, de photos, de clips) de rappeurs afro-américains homo, gay, queer… Des années 90 à aujourd’hui.
On commence une première série de portraits avec Le1f, Lonnie Bee, House of Ladosha, Fly Young Red, Tori Fixx, Deep Dickollective et Tim’m T. West.

“Homo hop”, “queer rap”, “gaynsta rap”, “dirty rap”… Instigateurs de nouveaux genres, et pas seulement musicaux, ils se font allègrement copier, piller, par des blancs, gay ou straight, pour certains plus célèbres… Certains travaillent dans l’ombre de stars mondiales, d’autres restent dans les sentiers de l’underground et de l’activisme.

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LES PRO-BARRAGES DE SIVENS FORMENT DES MILICES, UN MAIRE NOUS RACONTE

Dimanche 1er février au matin, j’étais sur la route en direction de la forêt de Sivens, pour assister aux animations prévues dans le cadre de la Journée mondiale des Zones Humides. En arrivant sur le lieu-dit de Barat, aux alentours de 10h15, j’ai découvert que la route était bloquée par une trentaine d’individus. Ils se sont présentés comme des agriculteurs et chasseurs pro-barrage, originaires de la région.

Je suis agriculteur et maire de la petite commune de Saint-Amancet. Je n’étais a priori pas opposé au barrage, mais j’ai été choqué par la mise en place de la violence qui a conduit à la mort de Rémi Fraisse. Ceci m’a poussé à explorer le sujet plus en détails. C’est là que j’ai réalisé le manque de sérieux du projet et depuis, je continue à suivre la question de près.

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