Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver.

Quand une personne explique qu’elle n’a jamais dit une chose et cela en contradiction avec des écrits portant sa signature : soit elle n’assume pas et ment, soit elle n’a pas écrit le ou les livres en question et ment en prétendant en être l’auteur.
Quand c’est récurrent sur plusieurs ouvrages, cela devient problématique. Comment croire une telle personne ?

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TOUTE LA VÉRITÉ SUR MATHIAS CARDET SUR QUARTIERS LIBRES

Concert du collectif Contre Culture en soutien à Paris-luttes.info

Dimanche 21 septembre, le Collectif Contre Culture organise un concert de soutien à Paris-luttes.info. Venez débattre, bavarder, danser et vous régaler les tympans !

Le Collectif Contre Culture (CCC) est un collectif autogéré composé d’individus bénévoles qui organise un dimanche par mois une soirée de soutien dans les locaux du Centre International de Culture Populaire (CICP) à Paris [1]

Des tables de presse militantes ou contre-culturelles sont installées dans la salle de concert et l’[émission Konstroy [2] sur Fréquence Paris Plurielle diffuse son émission en direct depuis la salle de presse.

En première partie de soirée, des projections vidéos, présentation et/ou discussions sont proposées par les collectifs ou associations pour qui le soutien est annoncé. Dimanche 21, nous proposerons une présentation de Paris Luttes Infos et un débat sur les luttes en cours.

Puis, des groupes de musique (parfois du théâtre ou de la danse) sont invités à leur tour à participer de manière bénévole à la soirée. Cette fois, viendront jouer :
- Enfance sauvage
- Abdullah Sheraton
- Mon autre groupe

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Dans la pratique du CCC, les groupes qui viennent de loin peuvent être remboursés de leurs frais de voyage, mais l’intégralité des bénéfices est systématiquement reversée au soutien. Nombre de personnes emprisonnées ainsi que nombre de victimes de la répression, de groupes militants ou des projets locaux ont pu être soutenus et aidés par ces soirées.

Si vous souhaitez rejoindre le Collectif Contre Culture, n’hésitez pas à venir discuter lors des soirées de soutien, il y a toujours besoin de coups de main.

De même, Paris-luttes.info ne tient pas sans complices, camarades et allié-e-s. Il n’appartient pas aux gens qui l’animent et reste ouvert à tout ceux et celles qui souhaitent y participer. Nous insistons. Ce site, pour exister, a besoin d’autant de lecteurs et lectrices que d’auteur-e-s, de coups de mains (à la modération comme à l’écriture), de relais, de soutien, de discussions et de rencontres.

Pour nous contacter : paris-luttes-infos chez riseup.net

GRANDE MANIFESTATION POUR QUE LA CANTINE DES PYRÉNÉES REPRENNE SES ACTIVITÉS


Rendez vous samedi 4 octobre à 14h devant la Cantine 331 rue des Pyrénées

Nous avons besoin de la présence de toutes celles et de tous ceux qui soutiennent le projet. 

merci de faire tourner l’info un maximum, de partager et de réserver la date sur votre agenda !!

LA LUTTE CONTINUE, Nous ne laisserons pas le dernier mot à ceux qui nous exploitent, nous expulsent et nous méprisent !

Fonctionnement & bases communes du Réseau Communiste Antigestionnaire

Nous publions ici le texte produit lors des rencontres d’été qui ont vu la création du Réseau Communiste Antigestionnaire.

Fonctionnement & bases communes du RCA

Depuis la diffusion du texte d’appel, des réunions publiques se sont tenues sur de nombreuses villes, des collectifs se sont créés. Ces diverses initiatives ont débouché sur des rencontres cet été1 qui ont permis la création effective du RCA et établi le fonctionnement suivant :

Le réseau communiste antigestionnaire rassemble des personnes, collectifs ou autres formes d’organisation.

Il s’organise en groupes, en assemblées ou selon les formes que les participantes et participants estiment les plus adaptées au plan local. Il met en commun des moyens pour organiser la solidarité entre les différentes luttes de base, la formation et l’auto-formation des camarades. Il organise la confrontation théorique et pratique entre toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans son appel. Il participe ainsi à l’élaboration, dès lors que c’est possible, d’une analyse et d’une intervention commune.

Cette mise en commun au niveau général du réseau s’enrichit des formes de coopération qui peuvent se construire directement entre des groupes qui le constituent.

Comment intégrer le réseau ?

Participe au réseau toutes celles et ceux qui se reconnaissent dans le texte de constitution et la volonté d’agir que défend ce texte.

Nous invitons ceux et celles qui souhaitent participer au réseau à nous rencontrer lors des initiatives publiques ou nous contacter via le site internet.

Une liste d’infos permet de se tenir au courant des initiatives du réseau.

Les propositions d’intervention

Les participants au réseau proposent des initiatives d’intervention via le bulletin interne. Ces propositions sont reprises par les groupes ou personnes qui s’y reconnaissent. Ceux-ci se concertent en vue d’une intervention commune.

Le réseau se veut aussi un outil de mise en commun de moyens.

Les rencontres

Le réseau organise deux rencontres par an.

– Une en été.

– Une en hiver.

Le travail d’élaboration d’un nouveau texte affinant nos bases communes étant toujours en cours nous publions ci-dessous l’appel initial proposé par le collectif tantquil.

Parce que nous sommes face aux mêmes limites et aux mêmes nécessités (la difficulté de lutter. La nécessité de parler de tactique. La nécessité d’exister, d’avoir une expression publique), nous proposons de constituer un réseau.

Nous n’entendons pas mettre en avant des pratiques particulières, des formes de luttes spécifiques, il s’agit de mettre nos forces en commun : mettre en commun de la thune, partager nos analyses et informations, parler de nos tactiques locales, le tout à une échelle plus large que ce qui existe actuellement, mais aussi dans des cadres formels.

Bien sûr, il existe déjà des formes de réseaux, souvent basés sur des logiques de milieux, c’est-à-dire informelles et  affinitaires. Mais cela ne nous satisfait pas. En effet, cela favorise des mécanismes de cooptation, enferme dans un entre-soi confortable, limite fortement les possibilités d’ouvertures… Bref, participe souvent à exclure les personnes qui ne correspondent pas à un certain modèle militant ce qui est mine de rien, une contradiction importante par rapport à nos positions !

Bon, on ne dit pas que l’on va régler toutes ces questions juste en montant un réseau, mais cette formalisation permet de poser ces questions et de tenter d’y répondre ensemble et en actes.

Si nous voulons former ce réseau, c’est aussi pour donner à nos positions les moyens d’avoir une existence publique à une échelle plus large.

Il ne s’agit pas dans ce texte de détailler la forme de ce réseau, car ce n’est pas à nous de la fixer : elle sera à déterminer collectivement. Mais plutôt d’expliciter ce que nous entendons par « communisme antigestionnaire » afin de proposer une base commune.

6 ans déjà que le monde est en crise, et aucune perspective de relance de l’économie ne se dessine, si l’on excepte les gesticulations régulières de la presse bourgeoise : autant le dire, ce n’est pas près de s’arrêter.

De la Chine aux USA, en passant par le Moyen-Orient, tous les continents sont secoués par cette crise. L’Europe est aux premières loges. Le nombre de pays au bord de la faillite augmente année après année, dans une valse sans fin de plans d’ajustements structurels toujours plus brutaux.

Dans ce jeu de domino, certains peuvent, en tombant, faire basculer l’ensemble. Aujourd’hui, c’est le cas de la France qui possède plusieurs banques parmi les plus grosses du monde, un des principaux marchés et la deuxième économie de la zone euro… Et déjà 5 millions de chômeurs.

Nous ne sommes pas en mesure de prévoir les prochains épisodes de la crise, de l’austérité et de ses conséquences. Mais on peut affirmer avec certitude que notre situation sous le capitalisme ne peut aller qu’en empirant. Nous pouvons quand même anticiper ce qui va nous tomber dessus : aggravation de la crise du logement, augmentation du chômage, baisse des salaires directs et indirects (chute des allocations, réforme des retraites), dégradation des conditions de travail… Le tout entraînant la détérioration spécifique de la situation des femmes prolétaires, parce qu’elles sont majoritairement concernées par le travail précaire et parce qu’une telle dégradation signifie une augmentation écrasante du travail domestique. Il suffit de voir du côté de l’Espagne, de la Grèce, de l’Italie pour observer tout cela ; et il serait bien illusoire de penser que cette vaste dégradation des conditions de vies des prolétaires peut, comme le nuage de Tchernobyl, être arrêtée par les frontières françaises.

En somme, il n’y a pas assez richesses pour tout le monde. Pour que la masse de capital continue à valoir quelque chose, à être rentable, il faut qu’elle rapporte toujours plus.  Cela signifie qu’il faut en permanence que les capitalistes augmentent leurs profits.

Augmenter ses profits, cela peut vouloir dire pour une entreprise particulière, innover, trouver de nouvelles techniques de production etc. Mais pour l’ensemble de l’économie, cela signifie surtout baisser les salaires, appauvrir les prolétaires. Ce n’est pas un secret, c’est ce que dans un mouvement collectif, patrons, États et Cie appellent « la compétitivité ».

Si nous avons du mal à boucler les fins de mois, les États ont quant à eux du mal à boucler leurs budgets. Une même logique est à l’œuvre, il s’agit dans tous les cas d’augmenter la part de richesse créée qui va au capital.

Mais cela n’est pas sans poser problème : pour les États, comme pour les prolétaires, les budgets sont dans le rouge. Certes, il semble toujours possible de s’endetter pour faire face aux dépenses courantes. Et cela fait des années que c’est le cas, et que l’endettement privé et public explose.

Lorsque des prolétaires sont en faillite, on saisit leurs biens. On les expulse de leurs maisons. Ensuite, on revend ces biens, et les banques se remboursent. Lorsque des millions de prolétaires sont en faillite, on saisit aussi leurs biens. On les expulse aussi de leurs maisons. Mais il n’y a personne pour les racheter, et les banques qui leur ont prêté de l’argent risquent à leur tour de tomber. C’est ce qui s’est passé en 2008, et à l’époque les États ont sauvé le système bancaire mondial. Aujourd’hui, ce sont les États qui menacent d’être en faillite. Et derrière, il n’y a plus rien pour garantir le système bancaire, pour garantir la valeur de l’argent.

Alors les capitalistes montrent les dents, et vont chercher l’argent où il se trouve, à la source de toute la richesse créée : Nous. Il s’agit d’écraser le prolétariat sous le travail, tout en le payant le moins possible. De supprimer toutes les conventions collectives. De licencier tout le monde, puis de réembaucher au compte-goutte, à leurs conditions. De faire travailler gratuitement les chômeurs et les chômeuses

Pour nous, les prolétaires, cela se résume en un mot : pénurie. Pénurie de logements, alors même que des millions de maisons sont vides. Pénurie de bouffe dans nos placards, alors même que des millions de tonnes sont produites et jetées. Pénurie de pognon sur nos comptes en banque, alors même que la quantité de monnaie en circulation augmente énormément.

Mais cela ne suffit toujours pas, la récession entraînant la baisse des recettes de l’État, et donc plus de déficits, entraînant plus d’attaques…

Jusqu’au moment où la monnaie même risque de tomber en crise, et où il n’y a qu’une alternative : défendre ce système et le gérer ou bien le détruire. C’est là que la situation peut basculer, soit vers notre écrasement et une réorganisation du capitalisme ; soit vers la révolution communiste. Autrement dit : Continuité de l’exploitation, ou rupture.

Mais il ne s’agit pas ici de désigner une utopie lointaine : nous sommes pour le communisme, c’est-à-dire pour un mouvement révolutionnaire qui abolit les classes, les genres,  l’État, la valeur, la propriété… La liste est longue de toutes les merdes qui forment le capitalisme et qu’il faudra supprimer.

Et nous pensons que la dynamique de cette suppression, c’est l’abolition des classes et des genres. Ces deux mouvements nécessitent de fonctionner parfois de manière séparée parce que le rapport homme/femme est conflictuel. Par l’expression « ces deux mouvements », nous entendons la lutte des prolétaires  pour l’abolition des classes et, au sein du prolétariat, la lutte pour l’abolition des genres qui implique l’auto-organisation des femmes entre elles. Mais nous pensons que ces deux mouvements ne seront qu’un moment de la suppression générale du capital, ce qui est l’affaire de tous et toutes.

Face à nous, il y a le capital et les impératifs de sa gestion. Il s’agit de gérer le business, c’est-à-dire la misère pour presque tout le monde. Tous les discours gestionnaires, qu’ils entendent moraliser, réformer le capitalisme, ou même qui prétendent l’abattre, reposent sur le même principe : le maintien, aménagé de manière différente, des classes sociales et des genres.

Ces discours gestionnaires se développent à des échelles différentes :

  • La gestion des affaires courantes : la « bonne gouvernance ». Les coalitions roses, vertes, bleues, oranges, au pouvoir en Europe et ailleurs.

  • La gestion alternative : les différents « populismes », les keynésianismes, les souverainismes… Le retour à la drachme ou à la lire italienne. Le SMIC à 1500 euros ou à 10 000 francs ou encore les discours opposant le « banquier immoral et apatride » à « l’honnête patron du coin »…

  • La gestion alternativiste : le mutuellisme, les monnaies alternatives, l’autogestion de la misère.

Il ne s’agit pas ici de critiquer les tactiques de survie qui consistent à se partager les miettes. Il s’agit de dire que cela ne constitue en rien une stratégie de sortie du capitalisme. Au contraire, elle ne peut fonctionner que dans le cadre de celui-ci.

On retrouvait, par exemple, ces trois niveaux de gestion en Argentine il y a dix ans. Les entreprises autogérées ont pu participer à la relance de l’économie. Les monnaies alternatives ont été finalement acceptées par l’État (notamment pour lever les impôts), lui-même entre les mains de keynésiens (péronistes) qui ont fini par rembourser le FMI. Chacun trouve sa place à son échelle, les différents niveaux de gestion s’articulent pour remettre le capitalisme en route depuis la petite collectivité, jusqu’à l’échelle supranationale des institutions monétaires.

Il s’agit dans tous les cas de gérer la pénurie. Pour cela, il faut que les prolétaires hommes et femmes retournent au boulot quitte à bosser gratos par moment. Et parmi eux, que les femmes assument en plus, la charge de la reproduction au sein du foyer. Cette charge est alourdie en temps de crise. Être obligées de faire 10 km de plus pour faire ses courses et payer 20c de moins par produit est un des exemples quotidiens de cette intensification de la journée de travail des femmes.

Si le capital a gagné en Argentine grâce à la bonne gestion et au partage dit « équitable » cela ne veut pas dire qu’il gagnera toujours. Il gagnera tant que les règles du jeu seront les siennes, celles de l’exploitation, de la gouvernance de la pénurie et de la crise.

Ce que nous voulons dire, c’est que ça ne peut pas bien se passer : gérer la crise sera toujours aménager la défaite et qui dit défaite, dit un bon paquet de personnes sur le carreau. Nous sommes trop nombreux pour les miettes toujours plus petites que l’on peut récupérer. Alors autant jouer la gagne.

Voilà pourquoi nous nous définissons comme communistes antigestionnaires.

Ce positionnement est issu d’une adhésion, c’est-à-dire qu’il entre en jeu autre chose que le calcul froid de nos intérêts individuels : face à la débrouille individuelle ou collective, nous voulons nous en sortir ensemble, et par ensemble, on entend tout le monde.

Enfin, nous pensons que c’est dans la perspective d’un mouvement social de lutte contre l’austérité, que les nécessités évoquées plus haut se feront sentir face aux différents discours et pratiques gestionnaires auxquels nous serons confrontés et qu’il faudra combattre.

Nous ne développerons pas plus ici. Il reste beaucoup à dire, à écrire, à discuter. Si vous vous retrouvez sur les bases que nous décrivons, nous vous invitons à diffuser ce texte.

Zimmerwald le 14 juillet par un temps nuageux. Mais le vent tourne.

1 De nombreux débats se sont tenus durant ces rencontres, des comptes rendus seront bientôt disponibles sur le site www.reseauantigestion.org

« Les clowns du militantisme, eux, ne semblent jamais rater une occasion de faire appel à la générosité de leur public. »

A toutes les « panthers » autoproclamées (new, arabian et on ne sait quoi d’autre) : arrêtez donc de salir l’histoire du BPP avec vos palabres sur les juifs au nez crochu qui contrôlent le monde en secret ; stoppez vos délires d’oligarchie et de mondialisme qui vous conduisent à nouer des alliances avec les tenants du racisme et de l’impérialisme français. Si vous voulez lutter contre les dominations sociales et raciales, plutôt que de croire aux balivernes de quelques comiques troupiers, appliquez donc directement le programme des Panthers.

S’inscrire dans une véritable logique militante, comme le faisait le BPP, c’est se confronter aux tenants du pouvoir sur tous les terrains, ce qui revient à être un révolutionnaire marxiste. Les PanthersFanonMalcolm XCabralSankara,LumumbaNyobeCesaire et la quasi-totalité des leaders dont la « dissidence » en carton du Net se charge aujourd’hui de vendre les t-shirts étaient des révolutionnaires marxistes.

L’ARTICLE COMPLET SUR QUARTIERS LIBRES

MAIS LAISSEZ-MOI CRIER! – Répertoire des antiféministes

J’ai une grande gueule et un cerveau. Ajoutés à un féminisme intransigeant, ça fait de moi quelque chose comme l’ennemie publique numéro un.

 

Que je crie ou que je chuchote, du bout de mes doigts où aidée de mes cordes vocales, il y a toujours un homme – et souvent un « féministe » – pour tenter de me réduire au silence.

Je ne suis pas ici pour éduquer les hommes. Je ne suis pas là pour retracer l’histoire de l’oppression des femmes, pour mémoriser et vulgariser toutes les études sur le sujet, pour tirer des coups de statistiques ou pour revenir, toujours, au féminisme 101. Il y a des programmes en études féministes, des ouvrages de référence, des blogues et des alliés pour cela. Je ne parle pas pour éduquer. Et, la plupart du temps, je ne parle même pas pour convaincre. Je parle et j’écris pour informer, et surtout pour exprimer ma colère.

 

Ma colère est légitime, puissante, douloureuse, rouge, froide, explosive et ciblée. Aujourd’hui, c’est encore sur le coup de la colère que je te dis : ARRÊTE! Arrête de tenter de me réduire au silence.

 

D’abord, ça ne marchera JAMAIS. Chaque micro-agression sexiste m’enrage davantage. Chaque attaque antiféministe me radicalise. Chaque tentative de me museler renforce ma détermination.

LA SUITE SUR DE COLÈRE ET D’ESPOIR

L’idéologie creuse du « marxisme libertaire »

L’idéologie creuse du "marxisme libertaire"
Deux trotskystes tentent un relooking libertaire du bolchévisme le plus sinistre. Sans succès.

 

La séparation entre le marxisme critique et l’anarchisme révolutionnaire repose le dévoiement idéologique. Rapprocher ces deux courants du mouvement ouvrier semble donc indispensable. Sauf lorsqu’il s’agit de toiletter le vieux trotskysme et le marxisme-léninisme pour le rendre plus acceptable. Olivier Besancenot et Michael Löwy renouvellent habillement la manœuvre dans un petit livre.

Ce texte de synthèse s’adresse un public large. Mais un numéro de la revueContretemps, qui regroupe des universitaires trotskysants, avait déjà consacré un numéro intitulé « Nouveaux communistes, nouveaux libertaires«  dès 2003. C’était l’époque de l’altermondialisme finissant. Mais, aujourd’hui, de nouvelles luttes sociales se développent. Elles s’organisent à la base, en dehors des partis et des syndicats. De nouvelles pratiques politiques émergent, sans dirigeants ni hiérarchies. Les trotskystes se doivent de ne pas rater le coche et, pour cela, théoriser un rapprochement avec l’anarchisme. Mais, si les faux clivages doivent être écartés, il existe de véritables enjeux qui traversent les luttes sociales. Le Nouveau parti anticapitaliste (NPA) et le Front de gauche imposent une ligne réformiste et autoritaire. Ces bureaucrates demeurent les ennemis de classe du prolétariat.

LA SUITE SUR ZONESSUBVERSIVES

SEPTEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)

LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE

Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)

https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local

Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et aux archives) :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.

Entrée libre et gratuite.

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Vendredi 5 septembre, à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. _ 
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations. 
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !

Samedi 6 septembre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?”. Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation…).

Mercredi 10 septembre, de 16h30 a 19h
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif “Prenons la ville” propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net

Samedi 13 septembre, à partir de 19h sur la place de la Fraternité, à Montreuil (à deux pas du local)
Repas de solidarité + rassemblement contre les expulsions + projections de films (par le collectif “Prenons la ville” et le collectif Baras).
Rassemblement, puis repas à prix libre. Et à la nuit tombée, il y aura deux projections : un épisode des “Barbapapas” et “Le Pigeon”, une comédie italienne (en VF).

Mercredi 17 septembre, à 19h30
Assemblée du collectif “Cadecol”
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois. Contact : cadecol@@@riseup.net

Vendredi 19 septembre, à 19h
Projection du film “Le Sel de la Terre”, d’Herbert J. Biberman (1954, 1h32, VOST)
Bien qu’il date de 1954, « Le Sel de la Terre » évoque des problématiques très contemporaines, notamment sur l’importance de réussir à relier entre elles des luttes apparemment différentes ou qui semblent parfois incompatibles.
Il s’agit au départ d’une grève de mineurs mexicano-américains de l’État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, luttant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le conflit social est raconté par Esperanza Quintero (Rosaura Revueltas), 35 ans, enceinte de son troisième enfant et mariée à Ramon, employé à la mine depuis 18 ans. Les deux revendications principales des grévistes sont l’égalité des salaires avec les ouvriers américains et la suppression du travail en solitaire. Les épouses des mineurs, cantonnées au travail ménager, veulent inscrire une revendication supplémentaire : la fourniture d’eau chaude courante dans les maisons louées par la compagnie (sachant que les foyers américains en bénéficient déjà). Cette dernière revendication ne se fait pas sans friction entre hommes et femmes…
Le film montre comment, à partir des rapports de force entre patronat et ouvriers, entre Américains et immigrés, et entre hommes et femmes, les luttes anticapitalistes, antiracistes et antipatriarcales peuvent se rejoindre…
Film réalisé presque sans acteurs professionnels, « Le Sel de la Terre » a été considéré à sa sortie comme subversif et blacklisté par la politique maccarthyste de censure des oeuvres « communistes ». Le film de Biberman a été « boycotté » par presque toutes les salles de cinéma des États-unis jusqu’en 1965.

https://www.youtube.com/watch?v=DMdMXLqFSt8

Mercredi 24 septembre, à 16h
Ciné-goûter “Ernest et Célestine” (2012, 1h20, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris…

Samedi 27 septembre, à 14h, place Gambetta, Paris XXe
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers et des logements pour tous !
Organisée par le collectif Baras. Départ de la place Gambetta, à Paris (arrivée à Gallieni-Bagnolet en passant par porte de Montreuil). Le collectif Baras, composé d’environ 300 personnes, lutte pour la régularisation de tous ses membres et au-delà. Pour le moment, le collectif squatte deux bâtiments – un à Montreuil et l’autre à Bagnolet – qui sont tous les deux menacés d’expulsion.

Vendredi 3 octobre, à 16h30
Café des CAFards

Samedi 4 octobre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”

Samedi 11 octobre, à 19h, à la Parole errante, à Montreuil
Concert de soutien au Rémouleur
Avec Jabul Gorba (gypsy ska punk), Cap’s Crew (ska punk cuivré) et Emma Pils (punk hardcore).
Entrée, repas, boissons non-alcoolisées et infokiosque à prix libre. Boissons alcoolisées à prix fixe.
À la Parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux).

Qu’est ce que c’est … Le salaire indirect ?

C’est ce qui nous est payé sous l’appellation « cotisations sociales ». Mais vous n’en entendrez pas parler en ces termes sur BFMTV. Forcément, les patrons appellent ça les « charges ». Et réclament à cor et à cri d’en être exonérés… Ce qui revient à ne pas nous verser tout notre salaire ! Charmant programme. Une petite explication s’impose.

On a souvent tendance à penser que le salaire c’est juste ce qu’on touche en net à la fin du mois, ce que l’on appelle le salaire direct, ou salaire net. En même temps c’est assez logique, si on part du point de vue d’un salarié qui lit sa fiche de paie.  Le moyen le plus simple pour comprendre la répartition entre salaire direct et indirect est de se mettre dans la peau d’un patron. Prenons donc comme exemple Richard, le patron de Dominique. Dominique travaille toujours dans une usine de montres de luxe …

Chaque mois, Richard verse 2500 € pour payer Dominique. Sur cette somme, 1500 € finissent directement dans la poche de Dominique, c’est son salaire net.  2500-1500= 1000. La part de salaire indirect que paie Richard, c’est donc 1000 €.

Salaire direct

1500€

Salaire indirect : cotisations « salariales » et patronales

1000€

Salaire total

2500€

Du coup, les 1000€ qui restent c’est quoi ?

LA SUITE SUR TANT QU’IL Y AURA DE L’ARGENT Y EN AURA PAS POUR TOUT L’MONDE