PRINTFEST 2014 du 11 au 14 septembre au 6B

ATELIERS IMPRIMERIE FANZINES GRAVURE LINO SÉRIGRAPHIE FEMINISME PLAISIR

PRINTFEST C’EST QUOI ? >>>>

4 jours de création collective, d’échanges de savoirs, de rencontres et d’ateliers autour des objets imprimés à la main, photocopiés, reproduits, reliés, assemblés…

4 jours autour et avec des fanzines, des micro-éditions, des auto-productions de textes, d’images, de livres, de brochures poétiques et politiques…

4 jours pour s’approprier et s’autoriser, déployer nos capacités à diffuser nos désirs, nos plaisirs, nos luttes, nos idées et visions…

4 jours pour pratiquer, apprendre, découvrir des techniques de gravure sur lino, de sérigraphie, de reliure, de tampographie, de fanzinat, de pochoir, pour regarder des films, débattre, se connaître…

PRINTFEST, c’est l’occasion de pratiquer, explorer, découvrir, apprendre et réaliser des objets imaginés façonnés soi-même : fanzines, affiches, flyers, posters, livres, carnets, etc…

OÙ ? Au 6B, 6-10 Quai de Seine à Saint-Denis (93). Dans la salle d’expo au 1er étage

QUAND ? Du Jeudi 11 au dimanche 14 Septembre 2014, de 10h à 19h.

CONTACT ?    >>>     printfest@riseup.net

COMMENT ?  Le printfest est un événement DIY (Do It Yourself), ca veut dire qu’on crée un cadre pour faire et apprendre ensemble les un.e.s des autr.e.s, avec du matériel mis en commun à disposition de tout.e.s. Il n’y a pas de programme prédéfini, c’est ensemble qu’on décidera du déroulement des ateliers, du fonctionnement, etc… C’est un événement auto-géré, on le construit ensemble et auto-financé : une participation libre est demandée pour financer le matériel acheté et rembourser les frais engagés, chacun.e participe à la hauteur de ses moyens.

FÉMINISTE ?  Dans l’équipe du PRINTFEST on souhaite créer un espace où les minorités sexuelles, raciales, sociales et les meufs en général aussi n’auraient pas à subir les comportements oppressifs qu’on voit un peu partout se reproduire. Ça veut dire qu’on veille à notre vocabulaire, à nos façons de s’exprimer, qu’on cherche à ne pas reproduire de dominations sexistes, hétéronormatives, racistes, etc… Notre démarche s’inscrit dans un espace non-marchand. L’idée au coeur de PRINTFEST est aussi de donner à nos communautés (gouines, trans’, pédés, intersexes, bi-es, copines et copains qui en ont marre du patriarcat, queers, freaks, gender blenders, folles, butchs, personnes dont l’expression de genre est non-binaire, travailleur-euses du sexe, etc…) l’occasion de se réapproprier des moyens d’expression, de fabrication et de diffusion de nos cultures, nos luttes, nos questionnements, nos images, nos textes, nos vies, etc.
L‘événement soit ouvert à tou.te.s, tout en proposant aux participant.e.s d’être conscient.e.s et attentives à nos attitudes, comportements, propos…

printfest fly

PRINTFESTaffiche

CHECK theprintfest.noblogs.org

Communiqué du « Comité pour Clément » sur la mise en liberté de M. Morillo.

Nous avons appris ce jour la libération sous contrôle judiciaire de M. Morillo, principal mis en cause dans la mort de notre camarade, Clément Méric.

Rappelons d’abord que la fin d’une détention provisoire ne présage en rien de l’issue d’un procès, et encore moins de l’innocence des mis en examen. En effet, la détention provisoire est une mesure d’exception qui doit être justifiée par les nécessités de l’instruction et cesser dès que possible. Les parties civiles ne se sont d’ailleurs prononcées sur aucune des demandes de remise en liberté, et ce depuis le début de l’affaire.

Qu’il soit bien clair aussi que nous ne prônons pas l’enfermement comme solution, que nous ne le souhaitons à personne ; et surtout que nous ne nous en remettons pas à la justice pour lutter contre l’extrême droite.

Elle a d’ailleurs prouvé son indulgence voire sa bienveillance à l’égard de celle-ci à plusieurs reprises : les assassins de Brahim Bouarram ont été condamnés à des peines de huit mois à un an ferme, un militant qui a tiré sur un concert de soutien aux sans-papiers a été condamné à deux ans de prison en comparution immédiate sans aucune enquête sur les complicités dont il a bénéficié, Serge Ayoub est relaxé de l’assassinat de James Dindoyal et nous pourrions poursuivre cette triste liste.

La libération de M. Morillo ne doit pas faire oublier que les preuves à l’encontre des militants de 3e Voie qui ont agressé Clément sont accablantes. Loin de la présentation qu’en font certains médias qui renvoient deux versions dos à dos, l’enquête a permis de préciser les zones d’ombres des premières semaines. Plusieurs témoins confirment la présence de poings américains dans le groupe de skinheads ainsi que l’appel de renforts par SMS et appels téléphoniques. Les relevés d’appel confirment également le lien direct entre les agresseurs de Clément et Serge Ayoub, qui prétendait pourtant ne pas les connaître. Enfin, la vidéo de surveillance citée en juin par RTL, dans ce qui restera une belle intoxication d’un média peu regardant, démontre que Clément et ses amis n’ont pas bougé d’un centimètre en direction de leurs agresseurs qui se sont bien jetés sur eux.

Mais le mal est fait. L’extrême droite a réussi son coup de communication avec la complicité de nombreux journalistes qui se sont empressés de relayer leurs versions, voire de donner de l’importance à des provocations verbales alors que notre camarade avait été frappé à mort.

Notre combat ne vise pas à une vengeance judiciaire par l’obtention de lourdes peines. Il vise à refuser que soient mis sur un pied d’égalité les idées de haines et de violence de l’extrême droite avec les idées d’égalité et de progrès social que nous défendons.

Comité pour Clément

Noir et punk

Ca fait quoi d’être noir et punk ? C’est un des questions abordées dans le film de James Spooner « Afropunk : the rock n’ roll nigger experience« , un documentaire qui donne la parole à des punks afro-américains, et m’aura presque défrisé la tignasse.

Les joies de l’organisation. Partis des vastes plaines de l’Ouest de Chicago, e-tinéraire en main, Katie et moi nous débrouillons pour arriver presque pas en retard à notre destination : une intersection, 33ème et Union. C’est là que doit être projeté le film documentaire de James Spooner, « Afropunk : the rock n’ roll nigger experience« . Tout un programme.

JPEG - 3.5 ko
James Spooner

Découvert par hasard, le documentaire semble être un chouchou des festivals cinématographiques nord-américains, ce qui n’est strictement gage de rien, sinon du succès de ce documentaire, autoproduit dans le plus pur esprit DoItYourself de la scène qu’il décrit. James Spooner s’est endetté à filmer des figures noires dans cet océan de blancheur qu’est la scène punk hardcore. A priori, plutôt une bonne idée, et pas seulement parce que le documentaire pose notamment une question que vos humbles serviteurs se sont aussi posé : qu’est-ce qu’une musique noire [1] ?

La réponse était affichée en grosses lettres sur les quelques t-shirts vendus à une table par le très sympathique bassiste et le beaucoup moins sympathique chanteur de Cipher, groupe hardcore newyorkais très présents dans le docu : Punk is black musicFuck Sid, Jimi was vicious, et mon favori, Minority Threat, ainsi que quelques livres de bell hooks, entre autres.

A Chicago, personne ne t’entend hurler

LA SUITE SUR MELANINE

LE FILM EN ENTIER