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Abolitionnisme et droit des animaux
Le terme « abolitionnisme », utilisé dans le contexte de l’éthique animale, est dans les faits largement dénué de sens en ce qu’il y a trois sortes de gens qui se disent « abolitionnistes » : les gens qui veulent la fin de toutes les formes d’exploitation animale, les gens qui veulent la fin de certaines mais pas de toutes les formes d’exploitation animale, et les gens qui veulent simplement la fin de certains des « pires abus » de l’exploitation animale mais n’ont pas d’objection à l’exploitation animale proprement dite. Par conséquent, il n’y a de ce mot aucun sens convenu en ce que ceux qui se décrivent eux-mêmes comme « abolitionnistes » ne veulent pas abolir les mêmes choses, ni ne veulent y parvenir de la même façon. En ce sens, le mot « abolition » en lui-même ne décrit pas davantage une position particulière que ne le fait l’expression « droits des animaux », laquelle a si bien perdu son sens qu’elle est utilisée par les exploiteurs qui affirment croire en les « droits des animaux ».
Cet article décrit une théorie abolitionniste particulière : la théorie abolitionniste des droits des animaux, développée en réaction aux positions du philosophe australien Peter Singer. Ce dernier adopte une forme d’utilitarisme des préférences, qui encourage les actions maximisant la satisfaction des intérêts et des préférences des êtres impliqués ou affectés. Il donne la priorité aux êtres possédant une conscience de soi similaire à celle des humains et pouvant activement envisager l’avenir. Bien qu’il admette que les grands singes nonhumains, les dauphins et les éléphants sont conscients d’eux-mêmes à la manière humaine, il émet des doutes en ce qui concerne les autres animaux, et considère beaucoup de ceux que nous exploitons comme vivant dans une sorte d’éternel présent. Selon lui, ces animaux ont un intérêt à ne pas souffrir de douleur ni d’angoisse, mais n’ont pas d’intérêt à continuer à vivre, ou du moins n’ont pas un intérêt qui le conduit à leur accorder une présomption de défaut contre leur utilisation en tant que ressources remplaçables — présomption qu’il accorde aux humains « normaux » et aux non-humains ayant une conscience de soi de type humain.
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