Alors, on danse ! SOUTIEN A L’ATTIEKE

Bal populaire avec le Balafond au centre social auto-organisé « Attiéké » le samedi 27 juin 2015 à 20h30.
Entrée à prix libre

Le procès prévu devant la Cour d’appel de Paris en janvier 2016 est en fait avancé, à octobre 2015. Nous ne connaissons pas la raison de ce changement de date mais nous supposons la pression de la Fédération Française de Triathlon et/ou de la Mairie à un an de l’Euro 2016 auprès de la Cour d’appel. L’Attiéké se situe non loin de la Porte de Paris et donc du stade de France.

Saint-Denis et le Grand Paris mais à l’heure actuelle, Saint-Denis est en pleine mutation urbaine pour accueillir l’Euro 2016. D’ailleurs, le réaménagement de la porte de Paris prendra fin au cours de l’année avec la livraison d’un hôtel et de bureaux.

Cette mutation comprend entre autres l’expulsion sans relogement de campements de Rroms ; campements qui étaient situés aux abords du canal et du stade de France.

Et l’Attiéké, dans tout cela, semble faire tâche d’autant que la Mairie et la Préfecture sont sourdes à nos revendications à savoir :

-  le maintien du lieu d’habitation et des activités par un arrêté de réquisition !
-  le relogement stable et digne des habitant-e-s !
-  des logements vraiment sociaux à Saint-Denis, pas de bureaux !
-  la réquisition des bâtiments vides !
-  la régularisation des habitant-e-s sans-papiers ! De tou-te-s les sans-papiers !

Mais en attendant le procès, on danse avec le Balafond ce samedi 27 juin 2015 à 20h30, lors d’une soirée de soutien. On vous attend donc nombreux et nombreuses !

Infos pratiques :
L’entrée est à prix libre. Grignotage et boissons sur place.
Centre social auto-organisé « Attiéké »
31 bd Marcel Sembat, Saint-Denis
Métro L13, arrêt Porte de Paris ou Gare de Saint-Denis

Contact : 31marcelsembat [at] riseup.net

P.-S.

Le Balafond est un groupe musical et amical, tout terrain et tout public ! Un collectif
pour faire danser, faire chanter, faire participer…

CAISSE DE SOLIDARITÉ AVEC LE MILI !

Le Mili fait appel à votre générosité pour financer l’impression de plusieurs milliers de stickers et d’affiches. La situation précaire du collectif, car composé majoritairement de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s rend compliqué la collecte d’une somme importante. C’est pour cette raison que nous vous sollicitons !

Une fois le matos imprimé, nous enverrons à chaque personne ayant contribué des stickers et des affiches par voie postale !

Clique ici pour contribuer au pot commun et recevoir des supers stickers !

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site du MILI

Concert en soutien aux inculpées de la mobilisation pour Remi Fraisse

 

AFFICHE

 

Concert rap et open mic le 10 décembre au 13 rue des francs-tireurs à la Courneuve (RER la Courneuve-Aubervilliers).

Entré, bar, infokiosk, à prix libre pour soutenir les inculpées de la mobilisation parisienne pour Rémi Fraisse.
Radikal Séminoles/ hip hop (petit freestyle ici)
Eretik/ rap ( checkez cette chanson)
Shai Hulud/ punk-rap diy (comme ça)
Enedeka Maska/ anarko-crunk (I RAP II KLASS)
+ invité-e-s!
Venez nombreuses et nombreux pour soutenir nos camarades et partager un bon moment!

 

 

Bulgarie : l’antifasciste Jock Palfreeman monte une association de prisonniers

Jock Palfreeman est un jeune Australien venu visiter la Bulgarie en décembre 2007, et qui s’est retrouvé en prison après être intervenu dans l’agression de deux jeunes Roms par un groupe de hooligans racistes. Jock, en état de légitime défense, a grièvement blessé deux de ses agresseurs, dont un mortellement. Jock a été condamné à 20 ans de prison (nous avions publié en juillet dernier un appel pour le soutenir). Avec d’autres prisonniers, il a monté une association de prisonniers (c’est la première fois que ça se produit en Bulgarie) et lance un appel à la solidarité financière. En voici la traduction :

La Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a besoin de votre aide !

Voici un appel relayé par Jock Palfreeman, un prisonnier politique antifasciste incarcéré en Bulgarie, président de la Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association (la première association de prisonniers en Bulgarie).

bulgarianLa Bulgarian Prisoners’ Rehabilitation Association a une bonne nouvelle ! Après deux ans de travail fourni par des avocat.e.s, des ami.e.s, le paiement de taxes et d’honoraires, de témoignages, le démarchage par l’avocat de l’Association de plus de huit banques, et un assez bizarre incident avec un tampon, nous avons finalement un compte en banque pour l’Association !
Cela veut dire que nous pouvons passer à la nouvelle étape de l’Association. Car à quoi sert une association ou un syndicat s’ils ne peuvent défendre leurs propres membres !
Le plan est simple : l’argent récolté grâce aux dons internationaux sera utilisé pour payer les avocat.e.s qui défendront les prisonniers. Par exemple, un prisonnier pris avec un portable est puni de 14 jours d’isolement. Les prisonniers sont souvent illettrés (80%) et sans ressources (90%). Donc les prisonniers ne peuvent pas faire appel de la punition prononcée. C’est là que les prisonniers demandent à l’Association d’intervenir. Selon le cas et la complexité de l’appel, soit un prisonnier soit un avocat le fera pour le prisonnier. Parfois l’appel est relativement simple, mais il n’y a aucune garantie qu’il sortira de la prison et arrivera jusqu’au tribunal, donc un avocat est nécessaire pour acheminer le courrier. Mais faire appel d’une punition ne retarde pas sa mise en oeuvre. Donc avant l’audience d’appel, le prisonnier va à l’isolement. Il effectue la punition entière de 14 jours et il revient dans la population générale et c’est alors qu’il est appelé à l’audience. Le juge casse la décision de punition, mais les effets de la punition ont déjà eu lieu. Le prisonnier peut alors demander réparation, mais la loi bulgare a ceci d’étrange qu’il vous faut payer un dépôt qui correspond à un pourcentage des dommages et intérêts que vous réclamez. Donc vous avez besoin d’argent pour réclamer réparation, sans parler des frais d’avocat. Les réparations ne sont pas seulement des « questions d’argent ». C’est notre intérêt collectif que de voir l’état sanctionné pour des punitions distribuées à la légère dans l’espoir que les bureaucrates qui ont pris ces décisions soient punis et que les pratiques de l’état en matière d’administration des prisons changent. Jusqu’à maintenant, presque personne ne poursuit (ou ne peut le faire) l’administration pénitentiaire pour des punitions injustes ou pour d’autres types d’ordres illégaux et donc les prisons continuent à promulguer des règles illégales en toute impunité. Certains prisonniers sont même mis rapidement à l’isolement car la prison sait qu’après l’audience au tribunal la punition sera cassée et qu’elle ne sera plus exécutoire.
Bien sûr si nous gagnons des procès, l’argent sera reversé à l’Association par le biais d’un contrat passé avec les avocats et l’argent sera ainsi recyclé. Mais les procès peuvent prendre des années et même plus lorsqu’on réclame des réparations à l’état. Mais le temps joue pour nous !
Un autre problème est que l’administration pénitentiaire viole systématiquement les droits des prisonniers, en particulier ceux condamnés à des peines de 1 ou 2 ans. Cela peut prendre toute la durée de la peine de ces prisonniers pour obtenir une audience ou un procès. Sans avocat, beaucoup de dossiers sont oubliés dès que le prisonnier est libéré et ainsi l’administration peut répéter les mêmes violations sans arrêt. En employant des avocats, l’association peut aider à stopper les violations systématiques. Certaines procédures pourront être poursuivies même si le prisonnier a été expulsé, ce que l’ex-prisonnier ne pourrait pas faire depuis l’Iran, par exemple. Beaucoup de victimes des abus administratifs sont des immigrants sans-papiers condamnés pour le franchissement illégal de la frontière, et la plupart d’entre eux sont fauchés et ne comprennent pas le Bulgare, ce qui constitue un facteur important d’abus : le manque de traducteurs.
Le projet va fonctionner avec l’emploi d’avocats sur la base de dossiers spécifiques. Même si les avocats seront payés, il est entendu que les fonds de l’Association sont limités et qu’ils doivent être compréhensifs pour le montant des frais. Le travail des avocats doit donc être considéré comme principalement du volontariat ou au moins en grande partie subventionné par leur générosité.
Les frais pour faire appel d’une décision de la prison et défendre un prisonnier peuvent aller de 12 à 50 euros, il y a évidemment des cas plus complexes qui demandent plus d’attention et de temps, mais les frais pour la majorité des cas se situent dans cet intervalle de prix. Notre objectif est de récolter environ 3000 euros, ce qui permettra de défendre entre 60 et 250 prisonniers chaque année, ce qui correspond à 6 à 25% de la population de la prison centrale de Sofia qui compte 1000 prisonniers, même si nous ne voulons pas nous limiter à Sofia, c’est là où nous sommes le mieux organisés. Bien sûr si nous allons au-delà de notre objectif, plus de prisonniers seront défendus et nous serons capables de nous occuper plus souvent de cas plus compliqués.

Attention ! L’argent envoyé va directement à l’Association et en aucun cas à un prisonnier en particulier !

Informations bancaires :

Texim Bank Saint George Office
26 Alexander Stamboliski Boulevard
IBAN : BG29TEXI95451003928100 (attention ! Il y a un « I » et deux « 1 »)
BIC : TEXIBGSF
Mail : BPRA1309@gmail.com

Pour écrire à Jock :

Jock Palfreeman
Sofia Central Prison
21, general Stoletov Boulevard
Sofia, 1309 Bulgarie

Concert du collectif Contre Culture en soutien à Paris-luttes.info

Dimanche 21 septembre, le Collectif Contre Culture organise un concert de soutien à Paris-luttes.info. Venez débattre, bavarder, danser et vous régaler les tympans !

Le Collectif Contre Culture (CCC) est un collectif autogéré composé d’individus bénévoles qui organise un dimanche par mois une soirée de soutien dans les locaux du Centre International de Culture Populaire (CICP) à Paris [1]

Des tables de presse militantes ou contre-culturelles sont installées dans la salle de concert et l’[émission Konstroy [2] sur Fréquence Paris Plurielle diffuse son émission en direct depuis la salle de presse.

En première partie de soirée, des projections vidéos, présentation et/ou discussions sont proposées par les collectifs ou associations pour qui le soutien est annoncé. Dimanche 21, nous proposerons une présentation de Paris Luttes Infos et un débat sur les luttes en cours.

Puis, des groupes de musique (parfois du théâtre ou de la danse) sont invités à leur tour à participer de manière bénévole à la soirée. Cette fois, viendront jouer :
- Enfance sauvage
- Abdullah Sheraton
- Mon autre groupe

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Dans la pratique du CCC, les groupes qui viennent de loin peuvent être remboursés de leurs frais de voyage, mais l’intégralité des bénéfices est systématiquement reversée au soutien. Nombre de personnes emprisonnées ainsi que nombre de victimes de la répression, de groupes militants ou des projets locaux ont pu être soutenus et aidés par ces soirées.

Si vous souhaitez rejoindre le Collectif Contre Culture, n’hésitez pas à venir discuter lors des soirées de soutien, il y a toujours besoin de coups de main.

De même, Paris-luttes.info ne tient pas sans complices, camarades et allié-e-s. Il n’appartient pas aux gens qui l’animent et reste ouvert à tout ceux et celles qui souhaitent y participer. Nous insistons. Ce site, pour exister, a besoin d’autant de lecteurs et lectrices que d’auteur-e-s, de coups de mains (à la modération comme à l’écriture), de relais, de soutien, de discussions et de rencontres.

Pour nous contacter : paris-luttes-infos chez riseup.net