CONCERT ET REPAS EN SOUTIEN A LA CANTINE DES PYRENEES.
FÉVRIER 2015 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
MANIFESTATION MIXTE LE 8 MARS, JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTES POUR LES DROITS DES FEMMES
A MORT CHARLOT, MANIF LE 21 FÉVRIER
Rassemblement contre la mobilisation islamophobe du 18/01
Cortège « Mon corps, mes choix, nos luttes »
Le Collectif 8 mars pour touTEs participera à la manifestation du 17 janvier prochain qui veut marquer les 40 ans de la loi sur l’IVG.
Le collectif 8 mars pour toutes invite toutes les femmes à venir et à grossir les rangs de cette manifestation qui sera aussi, pour nous, l’occasion de rappeler l’actualité du combat pour le respect du droit inaliénable que nous devrions toutes avoir : celui de disposer de nos corps.
Les combats pour la légalisation générale de la PMA, les papiers pour touTEs, l’égalité des droits, la dépénalisation de l’autodéfense, contre les discriminations racistes légales et illégales en direction des femmes musulmanes qui portent le hijab/jilbeb/niqab, contre la répression, l’invisibilisation ou la stigmatisation de certains de nos travails (le travail sexuel par exemple) ou encore contre la culture du viol, le slut-shaming, l’exotisation des femmes non-blanches et les injonctions diverses à être belle quitte, pour cela, à employer des moyens qui nous tuent… Tous ces combats se conjuguent au présent et, l’IVG est régulièrement menacé : nous sommes debout, fortes et solidaires ! Nous serons là le 17 janvier.
Do the RED Things BLOCK-PARTY #DTRT /CONTRE LES VIOLENCES POLICIERES /CENTRE SOCIAL L’ATTIEKE/ DO THE RED THINGS /OPEN-MIC #DTRT /Graffiti /Projection / CONCERT DE RAP : KESKIYA; RAFAL; URSA MAJOR; KILLABIZ; BILLIE BRELOK
Paris : projection du doc antifa « Acta non verba »
La Horde vous invite à assister samedi 31 janvier 2015 à 14h, au cinéma La Clef (Paris), à lapremière projection publique du documentaire antifasciste Acta non verba, un documentaire réalisé par un militant antifasciste marseillais, dans lequel sont présentés différentes initiatives antifascistes en France et à l’étranger.
Il n’est pas facile d’expliquer pourquoi et comment j’ai mener ce projet de documentaire, et j’ai longtemps hésité sur la manière de le faire.
Au départ, Acta non verba est né de plusieurs constats : celui de la montée des extrêmes droites en Europe, de leur renouvellement théorique et de leurs nouveaux visages ; celui aussi du désarroi de la gauche, de notre immobi- lisme et de tout ce qui nous coupe des réalités du monde qui nous entoure.
La mort de Clément Méric fut un vrai choc pour moi, tout comme son traite- ment médiatique. Je me suis rendu compte à cette occasion à quel point nous étions mal compris et mal organisés…
Aussi, pour moi, faire Acta non verba répondait à un besoin : dans un monde où le support visuel s’impose, j’ai voulu réaliser un documentaire qui parle de nos luttes, de ceux qui ne baissent pas les bras et qui continuent à expérimenter.
En présentant différents collectifs, en France et à l’étranger, j’ai voulu mon- trer nos projets et nos contradictions, mais surtout faire un état des lieux, donner la parole à ceux qui sont présents sur le terrain.
En réponse aux stéréotypes et aux fausses représentations que certains donnent de l’antifascisme, j’espère que ce documentaire, fait par des militants, permettra aux spectateurs de mieux comprendre nos raisons d’être, nos es- poirs, nos aspirations ainsi que la logique de nos actes.
Rendez-vous le 31 janvier 2015 à partir de 14h
au cinéma La Clef 34, rue Daubenton, Paris Ve
entrée libre / tables de presse
Présentation du livre collectif le CHARBON, vendredi 13 février 2015
Le jour où extrême droite et néonazis européens se sont réunis à Nanterre
Samedi 22 novembre se tenait le meeting de l’extrême droite européenne. Intitulé Réveil des nations, il avait lieu à Nanterre, à quelques kilomètres à peine de la capitale.
Les principaux partis d’extrême droite du continent ont répondu présent à l’appel du GUD (Groupe union défense), comme les Grecs d’Aube dorée et les Italiens de CasaPound.
Aucun journaliste n’était accepté à l’entrée. Une équipe du « Petit Journal » de Canal+ a bien tenté le coup, mais sans succès. Seul journaliste présent, incognito, j’ai réussi à pénétrer à l’intérieur et à enregistrer les discours que je rapporte ici.
Une plongée dans un microcosme méconnu qui prend de plus en plus d’ampleur en Europe, mais aussi en France, et a pu se réunir en toute impunité en banlieue parisienne.
Le lieu du meeting n’a été communiqué que le matin même sur Internet, comme c’est d’usage pour ce genre de rassemblement.
En sortant du RER, je rejoins à pied le lieu du meeting, un petit quart d’heure de marche dans une zone semi-industrielle, située derrière les voies de chemin de fer. Devant moi, deux jeunes marchent, suivis par un homme seul, puis par un couple. Tous se dirigent vers le lieu du meeting.
Le document que nous publions montre comment l’internationale de l’ultra-droite, allant jusqu’aux néonazis d’Aube dorée en Grèce, tente de s’organiser pour profiter de la crise européenne.
Ce rassemblement a eu lieu à huis clos, théoriquement sans journaliste. Ce compte-rendu (écrit sous pseudo) nous est néanmoins parvenu, et la teneur des discours montre les obsessions de cette mouvance et sa stratégie de noyautage des mouvements populaires, y compris la suggestion que l’extrême droite infiltre les ZAD (zones à défendre).
A lire pour comprendre ce qui se joue dans cette frange située à la marge du système. Pierre Haski
LA SUITE SUR RUE 89
RASSEMBLEMENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, SAMEDI 29 NOVEMBRE, SAINT DENIS
Femmes en lutte 93 et la Coordination des Sans Papiers du 93 sortent de l’ombre pour vivres libres .
Notre tract en commun !
25 novembre : journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal, militantes communistes en lutte contre la dictature en République Dominicaine ont été assassinées par le pouvoir. Ces femmes défendaient leurs droits pour un monde plus juste. Cette journée a été choisie comme journée internationale contre les violences faite aux femmes.
Tous les jours, nous subissons des violences sexistes et sociales dans cette société patriarcale
• les violences familiales et le viol constituent des risques plus importants pour les femmes âgées de 15 à 44 ans que le cancer ou les accidents de la route.
• Seulement 8% des femmes qui subissent des violences de leur conjoint portent plainte.
• Tous les 2 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon.
• 75 000 femmes sont violées chaque année, seulement 10 000 portent plainte et dans 4 cas sur 5, il n’y a pas de condamnation.
• Au travail, 20 à 40% des femmes sont victimes de harcèlement sexuel
• L’école, la famille, le travail, les médias… utilisent le corps des femmes, nous apprennent à obéir et à ne pas nous défendre en cas de violences.
• Dans le 93 (département le plus pauvre en métropole), 25% des femmes subissent des violences dans leur vie, c’est deux fois plus que la moyenne nationale.
Nous voulons nous défendre et oser parler des violences que nous subissons.
Mais aussi des violences économiques !
Si toutes les femmes subissent des violences, et bien nous n’oublions jamais ce qui est différent pour nous. Nous, femmes exploitées, sans papiers, des quartiers, nous n’avons pas les mêmes intérêts que nos patronnes : en plus des violences sexistes subies par toutes, nous subissons des violences économiques spécifiques.
Avec la crise, les violences contre nous sont marquées par une aggravation des conditions de travail : surexploitation, bas salaires, chômage, horaires de fous, précarité, temps partiel imposé, isolement dans le travail. Ces violences au travail, dans l’accès au logement, à la santé, à l’éducation pour nos enfants … nous ne pouvons pas les taire ! Ce sont des violences quotidiennes qui nous bouffent la tête et la vie ! En ce jour du 25 novembre, il faut les rappeler !
Dénoncer les responsabilités de l’Etat et du gouvernement !
Sarkozy et Hollande ont fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une cause nationale. Mais alors pourquoi avoir supprimé le ministère du droit des femmes en 2014? La situation des femmes et des classes populaires reste catastrophique. Ce sont eux, l’Etat et ses représentants, les responsables de ces violences !
· C’est l’Etat qui ferme les centres d’IVG et les maternités!
· C’est l’Etat qui détruit le système de santé et d’éducation.
· C’est l’Etat qui diminue les subventions aux associations de soutien aux femmes !
· C’est l’Etat qui instrumentalise les violences contre les femmes pour stigmatiser les quartiers populaires et immigrés !
· C’est l’Etat qui vote des lois racistes et islamophobes
· C’est l’Etat qui maintient les sans-papiers dans la précarité
· C’est l’Etat et sa police qui nous violentent et mutilent nos familles : chasse et rafles de sans-papiers, criminalisation des mouvements de résistance, meurtres dans les quartiers populaires…
· C’est l’Etat qui recule devant l’égalité des droits des personnes LGBT
· C’est l’Etat qui fait la guerre aux peuples, sème la misère dans le monde dont les femmes sont les premières victimes
L’État ne nous défend pas contre ces violences car il les fabrique !
A nous de créer nos propres outils de défense !
Que faire face à ces violences ?
La culpabilité et la honte doivent être du côté des agresseurs et pas des victimes !Encore trop peu de femmes osent parler ou porter plainte suite aux violences subies et aux viols. Discutons, parlons entre femmes, pour sortir de l’isolement et se donner les moyens d’y faire face ! Ne plus se taire c’est se donner une chance de créer nos solidarités.
Ne taisons plus ces violences sous prétexte que ça divise nos luttes. Au contraire, si les femmes osent parler, s’organiser pour construire leurs résistances, ce sont tous nos combats qui s’en trouvent grandis et renforcés.
Comme en Palestine, au Kurdistan, en Philippines, en Inde, au Burkina… les femmes se réunissent et se lèvent pour défendre les droits de leurs peuples. Et comme elles, nous avons aussi besoin d’espaces autonomes entre femmes pour défendre nos intérêts.
Militer entre femmes nous aide à avoir confiance en notre parole, à créer des solidarités entre nous, à faire entendre nos points de vue, à devenir des militantes d’égal à égale dans nos combats communs.
Toutes et tous ensemble contre les violences faites aux femmes !
Ce combat est celui de toutes et tous !
Rassemblement, prise de paroles, chants, slogans.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, MERCREDI 26 NOVEMBRE, CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES. VENEZ NOMBREUX-SE-S
DÉCEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local
Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et aux archives) :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.
(exceptionnellement, il n’y aura pas de permanence le 24 décembre)
Entrée libre et gratuite.
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Dimanche 30 novembre à partir de 13h30
Tournoi de foot en solidarité avec les Baras
Le collectif Baras organise avec d’autres gens solidaires un tournoi de foot ouvert à toutes et à tous dimanche 30 novembre à partir de 13h30 au stade André Blain sur le boulevard de Chanzy à Montreuil (en bas du parc des Guilands).
Il y aura un bar et un goûter en soutien au collectif.
Si vous voulez jouer venez dès 13h30 pour faire les équipes !
NON AUX EXPULSIONS ! RÉGULARISATIONS DE TOUS LES SANS-PAPIERS !
Vendredi 5 décembre, à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30.
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Samedi 6 décembre, de 14h à 18h
Permanence « Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions »
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure « Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?« . Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation…).
Mercredi 10 décembre, à 15h30 précises
Ciné-goûter “Le Gruffalo” et “Le petit Gruffalo”(25 min et 27 min)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Une petite souris se promène dans un bois très sombre. Elle rencontre un renard, un hibou et un serpent qui la trouvent bien appétissante et l’invitent chacun leur tour à déjeuner dans leur demeure. Mais la petite souris, très maligne, prétexte un rendez-vous avec… un Gruffalo !
Mais au fait, c’est quoi un Gruffalo ?
Mercredi 10 décembre, de 17h à 19h
Rendez-vous du collectif « Prenons la ville »
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif « Prenons la ville » propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net
Mercredi 17 décembre, à 19h30
Assemblée du collectif « Cadécol »
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois.
Contact : cadecol@@@riseup.net
Jeudi 18 décembre, à 19h30
Soirée sur les luttes au Chili : Projection d’extraits de documentaires sur le mouvement étudiant de 2011 (60 min, VOSTFR) suivie d’une discussion
La fin de la dictature de Pinochet en 1990 n’a pas signifié la fin du modèle social et économique ultra-libéral mis en place par le régime militaire. Bien au contraire, le Chili reste un des pays les plus inégalitaires au monde. L’accès à l’éducation se traduit le plus souvent par un endettement sur des dizaines d’années pour les étudiants et leurs familles.
De toutes les luttes récentes au Chili, le mouvement étudiant de 2011 marque un tournant. Des manifestations regroupent 200 000 personnes et se terminent à chaque fois par des affrontements massifs avec la police, des dizaines d’universités et des centaines de lycées sont occupés des mois entiers, une grève générale bloque le pays plusieurs jours et fait ressurgir les techniques militaires de la répression.
Derrière le slogan d’une « éducation gratuite et de qualité » c’est toute une génération qui remet en cause l’héritage de la dictature de Pinochet perpétuée par les gouvernements de gauche comme de droite. Aujourd’hui, même si la tension n’est pas aussi forte qu’en 2011, le mouvement se poursuit afin d’atteindre ses revendications initiales pour certains tandis que pour d’autres la révolte ne se limite maintenant plus aux seules exigences de l’accès à l’éducation.
Jeudi 27 décembre, à 18h
Projection Cycle annuel : la guerre chez Kubrick
(Royaume uni, 1964, 1 h 31)
Après « Les sentiers de la gloire » diffusé en décembre 2013, notre cycle annuel se poursuit avec la projection de « Docteur Folamour ». Considéré comme un film humoristique, Docteur Folamour fait alterner les scènes loufoques avec une représentation de la guerre d’un réalisme maniaque.
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Appel à soutien financier
Le Rémouleur est un lieu ouvert depuis début 2011 pour se rencontrer, échanger et s’organiser. On peut s’y réunir, boire un café et discuter, lire, écrire des tracts, trouver des infos… S’organiser collectivement, hors des syndicats, des partis et des structures hiérarchiques. Pouvoir se donner des armes pour le futur par la diffusion d’idées et de pratiques, en discutant et en confrontant nos positions politiques. Apporter force et consistance aux luttes présentes et à venir. Parce que nous voulons transformer radicalement cette société, ni plus ni moins ! Tendre vers un monde sans exploitation ni domination, sans État ni frontière, sans argent ni propriété privée…
Dans un monde où l’argent règne encore en maître, nous avons encore besoin de payer un loyer. Nous avons choisi de louer un local avec pignon sur rue pour pouvoir y développer des activités pérennes, gratuites et accessibles.
Parmi ces activités, des projections, présentations de thèmes et d’ouvrages et des discussions sont organisées chaque mois. Des collectifs de lutte se réunissent régulièrement au Rémouleur et y organisent des permanences : Cadecol, Caisse de défense collective ; Prenons la ville, concernant la restructuration urbaine ; Les Cafards, quant aux différentes institutions comme la CAF et Pôle Emploi ; et une permanence « Sans-papiers, s’organiser contre l’expulsion ».
Le local contient une bibliothèque dont la plupart des livres peuvent être empruntés. Des films sont également accessibles. Des tracts, brochures et affiches ainsi qu’un fond d’archives sont à disposition. Les brochures et les livres d’éditeurs indépendants diffusés au Rémouleur sont à prix libre, et l’argent récolté est réinvesti dans l’achat de livres et brochures payés à leur prix de revient et dans quelques dépenses courantes du local.
Reste le problème du loyer. Les moyens que nous nous sommes collectivement donnés pour trouver de l’argent (concerts, apéros, etc.) ne suffisent pas. Nous lançons donc un appel à soutien financier sous forme de dons uniques ou répétés.
– Par chèque à l’ordre de « Plumes » à déposer aux permanences ou à envoyer à l’adresse suivante :
Le Rémouleur, 106 rue Victor Hugo, 93170 Bagnolet
– En liquide, aux permanences
– Par virement, en venant aux permanences ou en envoyant un mail à leremouleur@@@riseup.net