BLACK MIRROR S.O2 EP.11 : Selekta Spéciale B.Girls !
On quitte la Jamaïque. Retour aux Etats-Unis, de nos jours. Retour au Hip-hop, né dans les Block parties, avatar américain des Sounds systems de Kingston. Depuis les débuts, des filles se sont saisies du micro, mais elles ont pourtant toujours eu peu de visibilité. On les entend rarement, même dans Black mirror… A croire que par chez nous aussi on tombe dans le piège du rap game couillu.
On avait déjà fait de la pub pour sa compile Bouche Cousue 2. Cette semaine, Rima s’invite dans les studios et nous offre son panorama subjectif des rappeuses de maintenant qui n’ont pas la langue dans leur poche. Voyage à travers les différentes scènes musicales. Des ghettos de New York à L.A, en passant par Chicago, lesfemcees, comme on les appelle, prennent la parole pour exprimer leur quotidien, leur réalité, leurs rapports aux hommes et aux autres « biatch ». Les flows arrachent, les morceaux percutent, la sélection n’est pas exhaustive. On prendra le temps dans de prochains épisodes de présenter d’autres scènes, de creuser les raisons de ce manque d’exposition et de reconnaissance, de raconter la longue histoire de femmes qui rappent, de la naissance du Hip-Hop à aujourd’hui.
L’émission : BCK MIR S.O2 EP.11
La Playlist : BCK MIR S.O2 EP.11 PLAYLIST
La mixtape de Dej Loaf : Dej Loaf – Sell Sole – IBGM
Celle de Gangsta Boo & La Chat : Gangsta Boo & La Chat – Witch – DJ Scream
Plein de tapes gratuites de filles qui rappent : Monkey mixtape
Un chouette mix historique (merci à Blod pour celle-là) : 25-years par Tilda Kawenge, expliqué comme ça : » Le principe est simple. Une rappeuse par an, (ou plusieurs quand il y a des featurings) en accord avec les dates de sortie de 1987 à 2012. Un grand plaisir tout le long même si j’ai une grosse préférence pour le trio du début 87-88-89 où figure notamment mon ultime rappeuse préférée ; Antoinette. C’est d’ailleurs son album « Who’s the boss » dont j’ai détourné la pochette pour faire la mienne… » (Tilda Kawengé)
Et quelques vidéos pour se faire plaisir :
DES TONNES DE VIDEOS ENCORE PAR LA :
Concert en soutien aux inculpées de la mobilisation pour Remi Fraisse
Concert rap et open mic le 10 décembre au 13 rue des francs-tireurs à la Courneuve (RER la Courneuve-Aubervilliers).
Myscier Blodya/ prise de voix pour la compil’ « commune », prod.n2k, work in progress!
cliquez pour plus de MYSCIER BLODYA
MAXI BIG TAPE/MDP PROD
PUZZ MAMA – mort a la mort – volume 2
Cerna – Planter le décor
DOOKOOM-LARNEY JOU POES
« Pas d’excuses » Pour en finir avec Dieudonné et son monde. Antifrance vaincra !
SOUTIEN A LA ZAD DU TESTET
« On a en les maîtres à penser que l’on choisit et militer c’est assumer, nous n’en démordons pas. »
Pour la deuxième fois en quelques semaines, des rappeurs, qui ne nous aiment pas, nous font des « dédicaces » : entre les rappeurs patriotes et l’Arabian Panther on est prié de bien se tenir et d’arrêter d’écrire sur un modeste blog wordpress
Nous n’avons pas vocation à faire carrière comme faire valoir d’artistes qui se posent en « consciences politiques » de la scène Hip Hop française. Notre rêve n’est pas de vendre des disques ou des t-shirts de la dissidence, ni de passer sur Skyrock ou Générations. Pourtant, parti comme c’est, grâce à leur flow, lyrics et autres punchlines, il semble évident que c’est ce qui va finir par nous arriver : nous retrouver associés à un « game » stérile de celui qui a la plus grosse (punchline) devient un dommage collatéral dans nos vies de militants.
Nous présentons donc nos excuses à nos proches, à nos familles, et surtout aux militants qui se reconnaissent dans ce que nous écrivons et ce que nous vivons.
Nous n’aspirons pas à cela. Nous n’avons pas de temps pour ce jeu, mais nous allons quand même prendre du temps pour répondre à Médine, et uniquement à lui. Contrairement aux rappeurs patriotes, avec Médine nous faisons partie de la même famille, qu’on le veuille ou non. Mêmes oppressions de classes et de races. C’est sur les méthodes, les postures, et donc les solutions, que l’on peut discuter et se disputer. On va le faire une fois. Et après on arrête. Le rapgame, c’est pas pour nous.
Comment en est-on arrivé là ?
LA SUITE SUR LES « LUTTES » DU RAPPEUR MEDINE SUR QUARTIERS LIBRES