Critique des organisations étudiantes

 - 7.2 ko

Ce texte se base sur du vécu personnel. Nous avons milité avec et dans des organisations étudiantes de gauche (syndicats et partis). Nous avons aimé cela, plusieurs années. Nous avons arrêté d’aimer cela il y a quelques temps. En discutant, nous nous sommes rendues compte que nous avions vécu des choses similaires, sans les avoir vécues aux mêmes endroits. Nous considérons que ces similitudes ne sont pas le fruit du hasard. Nous retraçons donc ici, un croisé d’expériences qui fait suite à de longues discussions.

On pourrait bien sûr considérer que certaines organisations sont moins pires que d’autres (comme on peut se dire que certains médias sont moins pires que d’autres). Ces espaces restent fondamentalement des espaces de dominations exacerbées, véhiculant dogmes et stratégies politiques. Alors nous ne ferons pas ici dans la nuance.
En militant avec des organisations, nous ne nous attendions pas à ce que nous y avons vécu. Si y militer nous a apporté des choses positives, celles-ci ont rapidement été embrumées par de gros travers et des limites indépassables. Ce texte s’adresse, à la deuxième personne, à un-e nouvelle/eau ou futur-e militant-e. Parce que personne ne nous avait prévenues. Nous espérons que ce texte te fera réfléchir et te permettra d’avoir des outils critiques. C’est son unique but.

la suite sur PARIS LUTTES

Le mythe de la conception léniniste du parti ou Qu’ont-ils fait à Que faire ?

Détachement d’intellectuels, élitiste, centraliste. Le parti léniniste est taxé de tous les maux que le stalinisme a fait peser sur le mouvement ouvrier. Dans ce texte de 1990, Hal Draper revient sur le mythe qui entoure la conception léniniste du parti et notamment sur Que faire ?, en ayant à coeur de souligner le dynamisme de la pensée de Lénine. Draper nous invite alors à un retour au texte pour nous montrer que Lénine n’avait en rien cherché à construire une secte semblable aux groupuscules actuels. Il a construit un pôle révolutionnaire au sein d’un parti ouvrier large, dont le degré de discipline devait varier avec la conjoncture. Draper permet ainsi de relire les débats classiques sur l’organisation avec un regard neuf, qui peut nourrir un travail de recomposition politique encore à l’ordre du jour.

A LIRE SUR REVUEPERIODE