Dimanche 21 Décembre 2014 – Projection-Concert de l’Action Antifasciste Paris-Banlieue !
L’Action Antifasciste Paris-Banlieue vous accueillera à partir de 15h au CICP (21 ter rue Voltaire M°9 Rue des boulets/Nation) pour assister à la projection d’«Enfermés vivants», un film de Félix G. (production ciné 200/90minutes/HD).
Ce documentaire-fiction sur le quotidien de la prison, joué par 2 anciens prisonniers et un acteur, revient sur les conditions d’enfermement en France.
Après un débat avec le réalisateur de ce film, ce sont nos potes d’AOB Sound System et de Stepper Allianz qui viendront mixer sur leur sono pour soutenir tou-te-s les militant-e-s antifascistes interpellés ces derniers mois.
Comme vous le savez, la répression étatique se fait de plus en plus pressante et nous avons donc besoin d’un maximum de soutien… Venez nombreu-ses-x !
De la nourriture et des boissons seront proposés tout au long de la soirée.
Entrée : 4 euros (TOUS les bénéfices seront reversés au profit de militant-e-s antifascistes interpellé-e-s ces derniers mois)
Programme :
15h00: Ouverture des portes
16h00 : Projection du film «Enfermés vivants» (soyez à l’heure svp !)
17h30 : Discussion sur l’enfermement avec le réalisateur
19h : Sound System d’AOB et de Stepper Allianz
COME ON !
Concert en soutien aux inculpées de la mobilisation pour Remi Fraisse
Concert rap et open mic le 10 décembre au 13 rue des francs-tireurs à la Courneuve (RER la Courneuve-Aubervilliers).
ABC Paris-Banlieue
L’ABC Paris-Banlieue se donne pour objectifs de soutenir les militant-e-s anarchistes emprisonné-e-s à travers le monde, les prisonnier-e-s révolutionnaires ou toute autre personne qui subit la répression du fait de ses actes politiques en lien avec la lutte des classes, les prolétaires emprisonné-e-s victimes de la répression d’une justice de classe et de lutter pour l’abolition totale du système carcéral.
L’ABC Paris-Banlieue s’inscrit dans le mouvement anarchiste et refuse de soutenir tout acte ou action à caractère nationaliste, raciste, sexiste, homophobe et conséquemment les personnes les ayant perpétrées.
Internationaliste, l’ABC Paris-Banlieue apportera son soutien aux groupes et campagnes Anarchist Black Cross à travers le monde et plus généralement aux personnes incarcérées du fait de leur combat contre l’état, le capitalisme et toute autre forme d’autorité et/ou lutte d’émancipation par le biais de publications, récoltes de fonds et/ou actions revendicatives.
A-légaliste, l’ABC Paris-Banlieue ne confond pas légalité et légitimité et se refuse de juger de son soutien au regard de la définition de la légalité imposée par les gouvernements.
L’ABC Paris-Banlieue ne prétend pas se substituer aux collectifs actuellement existants intervenant sur les thématiques de la répression et/ou de l’enfermement, l’ABC Paris-Banlieue se portera aussi souvent qu’elle le pourra en soutien à ces initiatives dès lors qu’elles n’entrent pas en contradiction avec ses principes.
L’ABC Paris-Banlieue est un collectif autonome d’individu-e-s se réunissant chaque mois en assemblée générale, lieu de prise de décision de ses activités en accord avec les principes de l’Anarchist Black Cross Federation et de ses principes de base. La recherche de consensus et l’unanimité dans les prises de décision seront privilégiées. Nul-le ne peut se prévaloir de l’ABC Paris-Banlieue pour des actes et/ou actions non acté-e-s en assemblée générale.
contact : abcparis@riseup.net
RASSEMBLEMENT CONTRE LES VIOLENCES FAITES AUX FEMMES, SAMEDI 29 NOVEMBRE, SAINT DENIS
Femmes en lutte 93 et la Coordination des Sans Papiers du 93 sortent de l’ombre pour vivres libres .
Notre tract en commun !
25 novembre : journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Le 25 novembre 1960, les sœurs Mirabal, militantes communistes en lutte contre la dictature en République Dominicaine ont été assassinées par le pouvoir. Ces femmes défendaient leurs droits pour un monde plus juste. Cette journée a été choisie comme journée internationale contre les violences faite aux femmes.
Tous les jours, nous subissons des violences sexistes et sociales dans cette société patriarcale
• les violences familiales et le viol constituent des risques plus importants pour les femmes âgées de 15 à 44 ans que le cancer ou les accidents de la route.
• Seulement 8% des femmes qui subissent des violences de leur conjoint portent plainte.
• Tous les 2 jours, une femme meurt sous les coups de son compagnon.
• 75 000 femmes sont violées chaque année, seulement 10 000 portent plainte et dans 4 cas sur 5, il n’y a pas de condamnation.
• Au travail, 20 à 40% des femmes sont victimes de harcèlement sexuel
• L’école, la famille, le travail, les médias… utilisent le corps des femmes, nous apprennent à obéir et à ne pas nous défendre en cas de violences.
• Dans le 93 (département le plus pauvre en métropole), 25% des femmes subissent des violences dans leur vie, c’est deux fois plus que la moyenne nationale.
Nous voulons nous défendre et oser parler des violences que nous subissons.
Mais aussi des violences économiques !
Si toutes les femmes subissent des violences, et bien nous n’oublions jamais ce qui est différent pour nous. Nous, femmes exploitées, sans papiers, des quartiers, nous n’avons pas les mêmes intérêts que nos patronnes : en plus des violences sexistes subies par toutes, nous subissons des violences économiques spécifiques.
Avec la crise, les violences contre nous sont marquées par une aggravation des conditions de travail : surexploitation, bas salaires, chômage, horaires de fous, précarité, temps partiel imposé, isolement dans le travail. Ces violences au travail, dans l’accès au logement, à la santé, à l’éducation pour nos enfants … nous ne pouvons pas les taire ! Ce sont des violences quotidiennes qui nous bouffent la tête et la vie ! En ce jour du 25 novembre, il faut les rappeler !
Dénoncer les responsabilités de l’Etat et du gouvernement !
Sarkozy et Hollande ont fait de la lutte contre les violences faites aux femmes une cause nationale. Mais alors pourquoi avoir supprimé le ministère du droit des femmes en 2014? La situation des femmes et des classes populaires reste catastrophique. Ce sont eux, l’Etat et ses représentants, les responsables de ces violences !
· C’est l’Etat qui ferme les centres d’IVG et les maternités!
· C’est l’Etat qui détruit le système de santé et d’éducation.
· C’est l’Etat qui diminue les subventions aux associations de soutien aux femmes !
· C’est l’Etat qui instrumentalise les violences contre les femmes pour stigmatiser les quartiers populaires et immigrés !
· C’est l’Etat qui vote des lois racistes et islamophobes
· C’est l’Etat qui maintient les sans-papiers dans la précarité
· C’est l’Etat et sa police qui nous violentent et mutilent nos familles : chasse et rafles de sans-papiers, criminalisation des mouvements de résistance, meurtres dans les quartiers populaires…
· C’est l’Etat qui recule devant l’égalité des droits des personnes LGBT
· C’est l’Etat qui fait la guerre aux peuples, sème la misère dans le monde dont les femmes sont les premières victimes
L’État ne nous défend pas contre ces violences car il les fabrique !
A nous de créer nos propres outils de défense !
Que faire face à ces violences ?
La culpabilité et la honte doivent être du côté des agresseurs et pas des victimes !Encore trop peu de femmes osent parler ou porter plainte suite aux violences subies et aux viols. Discutons, parlons entre femmes, pour sortir de l’isolement et se donner les moyens d’y faire face ! Ne plus se taire c’est se donner une chance de créer nos solidarités.
Ne taisons plus ces violences sous prétexte que ça divise nos luttes. Au contraire, si les femmes osent parler, s’organiser pour construire leurs résistances, ce sont tous nos combats qui s’en trouvent grandis et renforcés.
Comme en Palestine, au Kurdistan, en Philippines, en Inde, au Burkina… les femmes se réunissent et se lèvent pour défendre les droits de leurs peuples. Et comme elles, nous avons aussi besoin d’espaces autonomes entre femmes pour défendre nos intérêts.
Militer entre femmes nous aide à avoir confiance en notre parole, à créer des solidarités entre nous, à faire entendre nos points de vue, à devenir des militantes d’égal à égale dans nos combats communs.
Toutes et tous ensemble contre les violences faites aux femmes !
Ce combat est celui de toutes et tous !
Rassemblement, prise de paroles, chants, slogans.
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE, MERCREDI 26 NOVEMBRE, CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES. VENEZ NOMBREUX-SE-S
« Par la mort de Rémi se noue beaucoup plus que l’histoire d’une vie, il se noue notre vie à tous, individuellement et collectivement. »
La lettre qui suit est adressée par Farid El Yamni, frère de Wissam – assassiné par la police le 1er janvier 2012 – à la mère de Rémi Fraisse. Il a voulu qu’elle soit rendue publique, mais elle sera également envoyée dés que possible à l’adresse des parents de Rémi Fraisse.
À l’heure où sur Paris on condamne les manifestations violentes et où on loue les sit-in pacifiques, je vous écris cette lettre.
J’ai perdu mon frère dans des conditions très proches de celles dans lesquelles vous avez perdu votre fils. Mon frère qui prenait tant soin de ma mère nous a quitté, il ne reviendra plus. La perte de mon frère était sur le coup une douleur immense que je ressens à chaque fois que l’État assassine à nouveau. « Là où croît le danger croît aussi ce qui sauve » disait quelqu’un. À chaque fois que l’État assassine on a aussi l’opportunité de l’arrêter, de le contraindre à changer et de rendre la dignité perdue à tous les autres.
Par la mort de Rémi se noue beaucoup plus que l’histoire d’une vie, il se noue notre vie à tous, individuellement et collectivement. La criminalisation qui a été opérée est terrible, ça a été la même chose pour nous. J’ai compris plus tard qu’elle était voulue. Je ne voulais qu’une chose, que la Justice fasse la vérité et rende la dignité que méritait mon frère, dans le calme, et que cette histoire profite à tous, à nous les gouvernés pour mieux nous aimer et à la police pour la réconcilier avec la nation. Je pensais que la police ne pouvait accepter dans ses rangs des assassins, je ne la connaissais à l’époque pas assez. Je me trompais. Les quartiers ont brûlé, on a appelé au calme : chaque voiture ou chaque poubelle brûlée était vécue comme une insulte, comme une épine en plein cœur, une épine sur laquelle on appuyait.
Puis le temps est passé, on nous a promis la vérité, mais on n’a eu que des mensonges, que des fausses promesses, comme tant d’autres avant nous. On nous avait prévenu, mais on n’y croyait pas. François Hollande, lui-même, avait pris ma mère dans ses bras et lui avait promis qu’il nous aiderait à faire la lumière sur la mort de son fils. Sans la justice et la vérité, on vivait le temps qui passait comme une condamnation. Nous étions toujours en prison, à suffoquer et à appeler la Justice à l’aide.
Et puis on a compris que notre cas n’était pas isolé, que tant d’autres familles vivaient et vivent la même chose. Il y a tant d’humiliations et de mutilations commises consciemment par la police et couvertes par la justice, tant !
On a aussi découvert la manière de penser des policiers, ça fait froid dans le dos. Voici un exemple : Mercredi dernier, suite à la manifestation sur Paris, un des policiers m’a dit « 1-0 » devant ses autres collègues au commissariat, qui ricanaient lorsqu’ils me voyaient arborer le tee-shirt « Urgence Notre Police Assassine ». Aucun ne l’a repris, aucun… Des exemples de ce genre, tant de français en vivent quotidiennement, ils n’en peuvent plus de cette police et n’en voient pas le bout.
Je comprends l’appel au calme, on l’a également fait. Comprenez également que de nombreuses personnes ne croient plus en ce système qui donne une impunité de facto à la police. Comprenez que l’on ne peut concevoir la non-violence qu’à condition de supposer que le camp d’en face est capable de se remettre en cause : ils en sont humainement incapables, parce qu’ils considèrent que remettre en cause la police, ce serait remettre en cause l’État. Depuis 40 ans, la police tue impunément, à répétition. Depuis 40 ans, on assiste à la même démarche pour noyer les meurtres de l’État, malgré les vidéos, les témoins, les évidences. Depuis 40 ans, il y a des sit-in, des manifestations, des livres, des prises de positions d’hommes politiques, des tribunes adressées au ministre de l’intérieur. Depuis 40 ans, ça ne fonctionne pas.
Voici comment ça se passe : dépêche AFP, mensonge du procureur, enquête de mauvaise qualité et tronquée pour aboutir sur une condamnation ridicule après de nombreuses années, voire à une absence de condamnation. Le pire, c’est que ceux qui vont enterrer l’affaire auront des promotions et ceux qui ont tué nos frères, nos fils ou amis, eux seront traités comme des champions par leurs collègues. Telle est la réalité que vous vivrez vous aussi.
Manuel Valls dit que les violences sont des insultes à la mémoire de Rémi, mais sachez que Manuel Valls, par son inaction à combattre l’impunité policière, est le premier meurtrier de votre fils. C’est un criminel récidiviste. Il est venu à Clermont-Ferrand une semaine avant le rendu du rapport de contre-autopsie bidon dont il connaissait les aboutissants, et il n’a parlé de l’affaire que pour mieux condamner les violences de ceux que la mise à mort de mon frère révoltait.
Madame, les gens se battent pour Rémi, pour leur dignité et pour leurs idéaux. Ils se battent pour vous, pour nous tous, pour que la fraternité soit effective. Ceux qui se battent connaissent assez la malveillance de nos gouvernants pour comprendre qu’on tente de nous fait croire que nous sommes dans un État de droit, alors que nous sommes dans un État de devoir. L’État ne respecte pas la loi qu’il demande qu’on respecte. Il se joue de notre corps, de notre confiance, de notre argent et de notre dignité. Il nous demande d’être à genoux, c’est un impératif catégorique.
Je vous ai écris cette lettre à vous comme à tous ceux qui me liront pour vous faire savoir que je comprends aujourd’hui plus que jamais combien la non violence dans les affaires de crimes d’État a ses limites. La non-violence, par son impuissance, est parfois plus condamnable, plus meurtrière que la violence elle même. Les gens qui nous gouvernent sont malveillants, arrivistes, sadiques et récidivistes. Ils doivent partir par tous les moyens nécessaires.
Farid El Yamni, frère de Wissam El Yamni, assassiné par la police le 1er janvier 2012 à Clermont Ferrand.
lu sur PARIS LUTTES INFO
PARIS, REMI FRAISSE, 1312
Existrans 2014 : marche des trans, des intersexes et de leurEs soutiens
Existrans, la marche des trans, des intersexes et des personnes qui les soutiennent aura lieu ce samedi 18 octobre 2014. Elle partira de Stalingrad à 14h pour défendre et revendiquer les droits fondamentaux encore refusés aux trans et aux intersexes.
Depuis maintenant 18 ans, les personnes trans, intersexes manifestent chaque fin d’année, accompagnéEs des personnes qui les soutiennent, pour défendre leur droit à une existence digne et revendiquer les droits fondamentaux dont illes sont privéEs.
Toutes les infos pour cette année sont sur le site de l’organisation
Peu d’expressions anarchistes sur le sujet pour l’instant, malheureusement. On peut noter [le tract fédéral de la CGA >http://c-g-a.org/content/existrans-face-la-transphobie-ni-oubli-ni-pardon-0].
Concert rap en soutien aux prisonniers de Villiers-le-Bel
La Cantine des Pyrénées **** Prochains rendez-vous **** Communiqué ****
– Mercredi 8 octobre à 10h pour distribuer des tracts, devant l’ancienne Cantine, 331 rue des Pyrénées
– Samedi 11 octobre, à partir de midi, pour un repas près du lieu de l’expulsion, sur le belvédère du parc de Belleville (croisement rue des envièrges/rue piat)
*** 3e communiqué du collectif de la Cantine des Pyrénées ***
Le samedi 4 octobre, nous avons occupé un local au 35 rue Piat dans le 20ème arrondissement. Comme beaucoup de ceux appartenant à la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) – dont la présidente Frédérique Calandra est l’actuelle maire du 20ème – ce local était vide.
Dans ces locaux, nous comptions reprendre les activités de la cantine des Pyrénées brutalement interrompues après l’expulsion du 11 août dernier.
Bien avant d’être expulsés, nous avions fait savoir à la mairie que nous étions prêts à payer un loyer dont le prix ne nous obligerait pas à dénaturer nos actions. La mairie a interrompu toute négociation après les élections municipales de mars dernier.
Nous sommes déterminés à maintenir l’esprit de rencontre, d’échange, d’entraide et de solidarité vécu pendant un an et demi par les habitants et travailleurs du quartier. Nous poursuivrons l’organisation de repas solidaires, de permanences sans-papiers, retraités et mal-logés, de cours de français, de distributions de vêtements et de nourriture…
C’est la raison pour laquelle, soutenus par 300 personnes, nous avons investi le local de la rue Piat. Malgré nos tentatives, aucune négociation n’a été possible. La seule réponse de la RIVP a été l’envoi massif de forces de police qui ont employé la manière forte pour nous expulser.
Rien de ce qui est arrivé n’entame notre volonté d’obtenir un lieu pérenne !
Contre la casse des initiatives de solidarité auto-organisée,
Contre la répression,
Soyons nombreux à soutenir la cantine !
Quand le mensonge prend l’ascenseur, la vérité prend l’escalier. Elle met plus de temps, mais elle finit toujours par arriver.
Quand une personne explique qu’elle n’a jamais dit une chose et cela en contradiction avec des écrits portant sa signature : soit elle n’assume pas et ment, soit elle n’a pas écrit le ou les livres en question et ment en prétendant en être l’auteur.
Quand c’est récurrent sur plusieurs ouvrages, cela devient problématique. Comment croire une telle personne ?
TOUTE LA VÉRITÉ SUR MATHIAS CARDET SUR QUARTIERS LIBRES
SEPTEMBRE 2014 AU RÉMOULEUR (BAGNOLET)
LOCAL AUTO-ORGANISÉ DE LUTTE ET DE CRITIQUE SOCIALE
Le Rémouleur
106, rue Victor Hugo
93170 Bagnolet
(M° Robespierre ou M° Gallieni)
https://infokiosques.net/le_remouleur
Mail : leremouleur@@@riseup.net
S’inscrire à la lettre d’info du local
Horaires des permanences (avec accès à l’infokiosque, à la bibliothèque et aux archives) :
le mercredi de 16h30 à 19h30
et le samedi de 14h à 18h.
Entrée libre et gratuite.
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Vendredi 5 septembre, à 16h30
Café des CAFards
Rendez-vous le 1er vendredi de chaque mois, de 16h30 à 19h30. _
Nous sommes des centaines de milliers, rien qu’en Ile-de-France, à dépendre des institutions sociales, pour nos revenus, pour le logement, bref pour vivre. Et nous sommes des centaines de milliers à être considérés par la CAF, Pôle-Emploi, ou la Sécu, comme des fraudeurs en puissance, des mauvais pauvres à rééduquer, et à ce titre, contraints de nous soumettre à des contrôles, des humiliations, à l’arbitraire, pour conserver nos maigres allocations.
Au chômage comme dans l’emploi, la culpabilisation, la peur de se faire radier ou virer tend à neutraliser par avance toute forme de défense collective. C’est pour s’opposer à cette politique que les CAFards, collectif de chômeuses et précaires, proposent un rendez-vous ouvert à tous une fois par mois pour échanger nos expériences, débrouiller ensemble des dossiers litigieux, s’organiser pour partager les moyens de se défendre sur les lieux de gestion de la précarité. Pour affirmer d’autres valeurs que celles du travail et du mérite, d’autres désirs que ceux que cette société voudrait nous faire intérioriser. Là où ils voudraient nous enfermer dans la peur et l’isolement, il nous faut inventer de nouvelles formes de lutte et de solidarité !
Samedi 6 septembre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”
Chaque 1er samedi du mois, lors des permanences vous pourrez discuter et rencontrer des personnes ayant participé à la brochure “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions. Que faire en cas d’arrestation ?”. Il s’agit d’un guide pratique et juridique, écrit à partir d’expériences de luttes de ces dernières années, pour s’organiser contre les expulsions.
Entre 16h et 18h, une discussion collective sur les papiers aura lieu avec le collectif Baras (régularisation, travail, AME, asile, domiciliation…).
Mercredi 10 septembre, de 16h30 a 19h
Rendez-vous du collectif “Prenons la ville”
Des projets de transformation du Bas-Montreuil et du quartier des Coutures à Bagnolet sont en cours. Des centaines de personnes seront obligées de quitter leur logement. Le collectif “Prenons la ville” propose un moment de rencontres, d’échanges et d’organisation le 2e mercredi de chaque mois. Cette réunion permettra de faire ensemble le point sur l’avancée du projet et des problèmes qu’il entraîne ; de lutter contre la hausse du coût de la vie, des loyers, contre le départ forcé des quartiers où nous habitons…
Contact : degage-onamenage@@@riseup.net
Samedi 13 septembre, à partir de 19h sur la place de la Fraternité, à Montreuil (à deux pas du local)
Repas de solidarité + rassemblement contre les expulsions + projections de films (par le collectif “Prenons la ville” et le collectif Baras).
Rassemblement, puis repas à prix libre. Et à la nuit tombée, il y aura deux projections : un épisode des “Barbapapas” et “Le Pigeon”, une comédie italienne (en VF).
Mercredi 17 septembre, à 19h30
Assemblée du collectif “Cadecol”
Quand on participe à des luttes ou à des mouvements sociaux (sans-papiers, mal logés, chômeurs, travailleurs…) on est souvent confronté à la répression. Face à elle, on ne se retrouve pas tous dans la même situation. La justice fonctionne comme le reste de la société : dans un rapport de classe. La caisse d’autodéfense juridique collective est un outil pour élaborer ensemble un discours public permettant de continuer à défendre les raisons de la lutte, se réapproprier les stratégies de défense et ne pas les laisser exclusivement aux spécialistes du droit, mutualiser les moyens de défense (contacts avocats, argent pour les premières dépenses), partager nos expériences et débattre sur la justice, le droit et la manière de réagir face à la répression.
Chaque 3e mercredi du mois. Contact : cadecol@@@riseup.net
Vendredi 19 septembre, à 19h
Projection du film “Le Sel de la Terre”, d’Herbert J. Biberman (1954, 1h32, VOST)
Bien qu’il date de 1954, « Le Sel de la Terre » évoque des problématiques très contemporaines, notamment sur l’importance de réussir à relier entre elles des luttes apparemment différentes ou qui semblent parfois incompatibles.
Il s’agit au départ d’une grève de mineurs mexicano-américains de l’État du Nouveau-Mexique, aux États-Unis, luttant pour l’amélioration de leurs conditions de vie. Le conflit social est raconté par Esperanza Quintero (Rosaura Revueltas), 35 ans, enceinte de son troisième enfant et mariée à Ramon, employé à la mine depuis 18 ans. Les deux revendications principales des grévistes sont l’égalité des salaires avec les ouvriers américains et la suppression du travail en solitaire. Les épouses des mineurs, cantonnées au travail ménager, veulent inscrire une revendication supplémentaire : la fourniture d’eau chaude courante dans les maisons louées par la compagnie (sachant que les foyers américains en bénéficient déjà). Cette dernière revendication ne se fait pas sans friction entre hommes et femmes…
Le film montre comment, à partir des rapports de force entre patronat et ouvriers, entre Américains et immigrés, et entre hommes et femmes, les luttes anticapitalistes, antiracistes et antipatriarcales peuvent se rejoindre…
Film réalisé presque sans acteurs professionnels, « Le Sel de la Terre » a été considéré à sa sortie comme subversif et blacklisté par la politique maccarthyste de censure des oeuvres « communistes ». Le film de Biberman a été « boycotté » par presque toutes les salles de cinéma des États-unis jusqu’en 1965.
https://www.youtube.com/watch?v=DMdMXLqFSt8
Mercredi 24 septembre, à 16h
Ciné-goûter “Ernest et Célestine” (2012, 1h20, VOFR)
Projection et goûter à partager, pour les enfants du quartier et d’ailleurs !
Dans le monde conventionnel des ours, il est mal vu de se lier d’amitié avec une souris…
Samedi 27 septembre, à 14h, place Gambetta, Paris XXe
Manifestation pour la régularisation des sans-papiers et des logements pour tous !
Organisée par le collectif Baras. Départ de la place Gambetta, à Paris (arrivée à Gallieni-Bagnolet en passant par porte de Montreuil). Le collectif Baras, composé d’environ 300 personnes, lutte pour la régularisation de tous ses membres et au-delà. Pour le moment, le collectif squatte deux bâtiments – un à Montreuil et l’autre à Bagnolet – qui sont tous les deux menacés d’expulsion.
Vendredi 3 octobre, à 16h30
Café des CAFards
Samedi 4 octobre, de 14h à 18h
Permanence “Sans-papiers : s’organiser contre les expulsions”
Samedi 11 octobre, à 19h, à la Parole errante, à Montreuil
Concert de soutien au Rémouleur
Avec Jabul Gorba (gypsy ska punk), Cap’s Crew (ska punk cuivré) et Emma Pils (punk hardcore).
Entrée, repas, boissons non-alcoolisées et infokiosque à prix libre. Boissons alcoolisées à prix fixe.
À la Parole errante, 9 rue François Debergue, à Montreuil (métro Croix-de-Chavaux).