« Vous avez les coupables, démerdez-vous pour trouver les preuves ! ». Ce sont les mots entendus par nos enfants Antonin, 21 ans, et Angel, 18 ans, dans les locaux de la police après leur interpellation dans l’affaire de la voiture de police incendiée le 18 mai 2016.
Ils ont été arrêtés avec deux camarades après la manifestation contre les violences policières, en marge de celle des policiers réunis par le syndicat d’extrême droite Alliance, qui protestaient contre la « haine anti-flic » place de la République, à la suite de l’immense mobilisation contre la loi travail.
Jusqu’alors confiants dans les valeurs démocratiques et de justice, nous allions découvrir une toute autre réalité : le fonctionnement judiciaire et policier de l’Etat d’urgence qui a envoyé nos fils en prison.
TEXTE A LIRE INTÉGRALEMENT SUR LE BLOG DE GENEVIÈVE BERNANOS