J’ai une grande gueule et un cerveau. Ajoutés à un féminisme intransigeant, ça fait de moi quelque chose comme l’ennemie publique numéro un.
Que je crie ou que je chuchote, du bout de mes doigts où aidée de mes cordes vocales, il y a toujours un homme – et souvent un « féministe » – pour tenter de me réduire au silence.
Je ne suis pas ici pour éduquer les hommes. Je ne suis pas là pour retracer l’histoire de l’oppression des femmes, pour mémoriser et vulgariser toutes les études sur le sujet, pour tirer des coups de statistiques ou pour revenir, toujours, au féminisme 101. Il y a des programmes en études féministes, des ouvrages de référence, des blogues et des alliés pour cela. Je ne parle pas pour éduquer. Et, la plupart du temps, je ne parle même pas pour convaincre. Je parle et j’écris pour informer, et surtout pour exprimer ma colère.
Ma colère est légitime, puissante, douloureuse, rouge, froide, explosive et ciblée. Aujourd’hui, c’est encore sur le coup de la colère que je te dis : ARRÊTE! Arrête de tenter de me réduire au silence.
D’abord, ça ne marchera JAMAIS. Chaque micro-agression sexiste m’enrage davantage. Chaque attaque antiféministe me radicalise. Chaque tentative de me museler renforce ma détermination.
LA SUITE SUR DE COLÈRE ET D’ESPOIR