Des collectifs de rappeuses mexicaines sensibilisent au féminisme et aux droits des femmes à travers le hip-hop

Dans le milieu du rap mexicain machiste et misogyne, des rappeuses s’organisent et se regroupent pour sensibiliser au féminisme et dénoncer les atteintes aux droits des femmes au Mexique comme dans toute l’Amérique Latine. En 2009, une quinzaine d’activistes féministes travaillant autour du hip-hop (rappeuses, artistes, écrivaines, militantes…) créent le collectif « Batallones Femeninos ». Elles dénoncent à travers leur art les violences socio-culturelles qui touchent les femmes au Mexique.

Pour les rappeuses, le rap est une « arme puissante » qui permet aux femmes qui prennent le micro, d’être écoutées et d’exprimer les problématiques que rencontrent leurs sœurs, leurs amies, leurs tantes, leur mère ou leurs voisines. Leurs textes évoquant parfois des sujets tabous comme les règles, ils suscitent parfois des réactions violentes de la part d’autres rappeurs ou parfois même, des censures lors de concerts. Dans la chanson « Hermanas de sangre », les rappeuses provoquent non sans humour en chantant :  » Je menstrue quatre jours dans le mois et toi tu es bête toute l’année ! « .

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Commune est une mixtape participative et évolutive. N2K a sauvé sur 2 cds tout un tas de ses instrus d’un disque dur mort, on les met là et si le cœur vous en dit elles n’attendent que vos mots! Il n’y a pas de pistes par pistes mais hésitez pas à découper dans le tas pour réagencer la chanson comme ça vous arrange! Si vous avez un projet en route avec un de ces beats, envoyez nous un mail pour qu’on l’enlève de la liste, histoire d’éviter les doublons, et si vous avez besoin d’aide pour le mix, voire l’enregistrement, on peut aider! On postera au fur et à mesure les chansons que l’on a reçues!

Appel à la formation d’un collectif autonome de colleuses/colleurs

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Le but :

S’organiser de manière horizontale et solidaire afin de regrouper, coller, voire produire régulièrement des affiches et stickers auprès des divers collectifs autonomes luttant contre le capitalisme, le sexisme, le racisme sur Paris et l’ile de France.

Pourquoi ?

Parce que les murs sont vides, parce que la publicité est partout.

Parce que sorti du vingtième et de Montreuil, il n’y a (presque) plus que les partis et Jc Decaux.

Parce que si unE individuE peut marquer seulE de son empreinte un vaste territoire comme le font les tagueurs ou les street artists, que peuvent faire ne serait-ce que cinq personnes ?

Parce que combien de portes du périphérique, combien de facultés, combien de quartiers destinés aux divertissements, où les yeux de millions de passants ne voient que des affiches pour un quelconque artiste en vogue, ou un tribun cherchant des électeurs ?

Parce qu’il est plus que nécessaire de montrer et rappeler qu’après plus de quarante années d’offensive réactionnaire ayant atteint d’insoupçonnés sommets ces derniers temps, il existe et perdure un discours critique de ce monde en faveur de l’émancipation de toutes et tous et contre toutes formes d’oppressions.

Parce que nous n’avons rien à vendre, mais tout à partager.

Parce qu’il n’y aura jamais de bouleversements sociaux sans critique par les armes, et qu’il n’y aura jamais de critique par les armes sans les armes de la critique, et que les armes de la critique ne nous atteignent que parce que d’autres les ont diffusés.

Parce que le temps consacré à notre survie amoindrit celui consacré à la lutte, et que si la solitude nous cerne et nous assaille, c’est en mettant nos force en commun que notre résistance quotidienne devient épine dans le pied de nos ennemis.

Parce que chaque affiche de fachos doit être arrachée et remplacée par 10 autres les dénonçant, et que chaque pub vendant son bonheur factice, sa bonne conscience aveugle, et ses normes imposées doivent faire écho à des centaines d’affiches critiquant ce système et sa propagande.

Enfin parce que nous ne voulons plus subir, et qu’on entend bien être rejoints !

Rendez vous le dimanche 16 novembre à 14h au 13, rue des francs tireurs rer b, la Courneuve – Aubervilliers !

DES INDIVIDU-E-S QUI VEULENT FAIRE CRIER LES MURS

La Cantine des Pyrénées **** Prochains rendez-vous **** Communiqué ****

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– Mercredi 8 octobre à 10h pour distribuer des tracts, devant l’ancienne Cantine, 331 rue des Pyrénées
– Samedi 11 octobre, à partir de midi, pour un repas près du lieu de l’expulsion, sur le belvédère du parc de Belleville (croisement rue des envièrges/rue piat)

*** 3e communiqué du collectif de la Cantine des Pyrénées ***

Le samedi 4 octobre, nous avons occupé un local au 35 rue Piat dans le 20ème arrondissement. Comme beaucoup de ceux appartenant à la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) – dont la présidente Frédérique Calandra est l’actuelle maire du 20ème – ce local était vide.

Dans ces locaux, nous comptions reprendre les activités de la cantine des Pyrénées brutalement interrompues après l’expulsion du 11 août dernier.

Bien avant d’être expulsés, nous avions fait savoir à la mairie que nous étions prêts à payer un loyer dont le prix ne nous obligerait pas à dénaturer nos actions. La mairie a interrompu toute négociation après les élections municipales de mars dernier.

Nous sommes déterminés à maintenir l’esprit de rencontre, d’échange, d’entraide et de solidarité vécu pendant un an et demi par les habitants et travailleurs du quartier. Nous poursuivrons l’organisation de repas solidaires, de permanences sans-papiers, retraités et mal-logés, de cours de français, de distributions de vêtements et de nourriture…

C’est la raison pour laquelle, soutenus par 300 personnes, nous avons investi le local de la rue Piat. Malgré nos tentatives, aucune négociation n’a été possible. La seule réponse de la RIVP a été l’envoi massif de forces de police qui ont employé la manière forte pour nous expulser.

Rien de ce qui est arrivé n’entame notre volonté d’obtenir un lieu pérenne !

Contre la casse des initiatives de solidarité auto-organisée,

Contre la répression,

Soyons nombreux à soutenir la cantine !