Quelques mots à propos de la manif du 5 juillet contre la loi Travail et son monde

Manif-retour Place d’Italie —> Bastille après celle de la semaine dernière qui faisait Bastille —> Place d’Italie… On a toutes les raisons de continuer, c’était la 12e journée « intersyndicale » du mouvement depuis le 9 mars. À quand la 13e ?

Déjà les éternels chiffres : on était 45 000 selon la CGT, 7 500 selon les flics (toujours le mot pour rire, ceux-là).

Aujourd’hui encore, tout est fait pour nous dissuader de manifester : des flics partout, des contrôles partout, à la sortie des métros et à tous les accès de la place d’Italie. Des grilles bloquent les rues, des anti-émeutes sont disposés partout, toutes les stations de métro entre Place d’Italie et Bastille sont fermées, bref, c’est le même décor d’état de siège que la semaine dernière et que le 23 juin

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Une partie des cégétistes mis en cause par la police

[le préfet de police de paris] Il a également affirmé qu’une « quarantaine de drapeaux CGT étaient mélangés à un nombre élevé de casseurs » qui s’étaient placés au sein d’une « nébuleuse » positionnée en amont du cortège, peu après le départ.

« Il y avait une forme de solidarité, pour le moins passive, avec les casseurs », a-t-il dit, ajoutant que certains syndicalistes tentaient de gêner les interventions des forces de l’ordre, notamment les interpellations.

vu ICI ou l’on peut lire quelques infos en plus sur le passage de la « nébuleuse »

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Lettre ouverte à ceux qui se sont indignés que la CGT puisse dénoncer les violences policières (Cazeneuve, Cambadélis, Philippot, Ciotti, la SCSI-CFDT, … qu’importe leurs noms)

La CGT publie une affiche-com’ sur les violences policières et cela provoque un petit émoi médiatico-politique. Ah l’insignifiance ! Si une affiche plutôt banale peut être jugée assez « immonde » pour qu’on veuille la traduire en justice, qu’en sera-t-il de ces mots ? Voici une petite réponse à la lettre ouverte de Bernard Cazeneuve et aux autres déclarations …

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Vous qui alimentez sans cesse la colère, vous osez vous indigner d’une petite affiche de la CGT. Vous êtes donc bien susceptibles. Comme je vous comprends, vous n’avez toujours vécu que dans des bureaux et sur des estrades. C’est pour cela que vous êtes plus aptes à vous émouvoir d’une image sur tweeter ou face à des caméras que dans ce qu’il vous reste de vie quotidienne. Vous ne connaissez que cela : des images. Ainsi, Monsieur Cazeneuve, vous affirmez que ce visuel met « gravement en cause la police nationale ». Mais pensez-vous réellement qu’elle avait besoin d’une petite affiche pour être gravement mise en cause ?

Si je vous écris, c’est pour répondre à vos constants appels à la haine. Ne soyez pas en colère, ce ne sont que des mots. Ils sont moins violents que vos forces de l’ordre, que les résultats de vos aveuglements idéologiques, que votre arrogance et qu’Indiana Jones IV.

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[les syndicats sont nos amis, ils ne nous ont jamais trahi]Cette CGT n’est pas la mienne

7234429faa7575c95e4481e420019aLe cortège de la jeunesse marche vite et dépasse ceux des syndicats, qui les regardent passer, mi inquiets mi rassurés par ces centaines de personnes qui viennent à point nommé renforcer l’effectif de la manifestation. Pour ma part, je suis plutôt content : l’après-midi s’annonce moins déprimante que prévue, moins morose, moins plan-plan. Les lycéens sont motivés : ils balancent des slogans avec enthousiasme, ils font voleter quelques drapeaux avec énergie. Certains se moquent aussi des flics, et notamment des types de la BAC, qui déploient beaucoup de violence depuis quelques semaines, le gouvernement cherchant très clairement à briser par la peur la dynamique naissante de mouvement social. Dans une ruelle, un passant qui veut rejoindre la manifestation passe devant trois flics en civil : un lui balance un grand coup de pied au cul, comme ça, gratos, tandis qu’un autre lui retire des mains la cannette qu’il portait, avant de le laisser retrouver les manifestants, en l’insultant.

Devant le cortège qui ouvre la manifestation, les flics gazent ; mouvement de foule, de recul, on en a tous plein les yeux, la bouche. Ça tousse, ça pleure, on sort les sérums. On se retrouve au niveau du premier cortège CGT et, rapidement, une ligne de mecs se forme, composée de gros bras badgés CGT. Bah oui, voilà le fameux service d’ordre (SO) de la centrale de Montreuil de sortie ! Le chef des flics, en civil, vient leur parler, ensemble ils font copain-copain ; c’est dégueu.

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La CGT paye les 130.000€ de travaux de son secrétaire général Thierry Lepaon

Selon le Canard Enchaîné à paraître demain, les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, ont coûté 130 000 euros au syndicat.

Thierry Lepaon CGT

«On n’a pas osé le loger à Clichy ou à Aubervilliers», avoue au Canard Enchaîné Éric Lafont, trésorier de la CGT et chargé de trouver un logement à son secrétaire général, Thierry Lepaon. Originaire du Calvados, ce dernier souhaitait trouver une habitation similaire à celle qu’il occupait là-bas… une maison isolée, entourée de verdure. Un type de bien difficile à trouver dans le centre de Paris. Résultat: Lepaon a opté pour «une résidence de standing, à deux pas du château de Vincennes», écrit le Canard Enchaîné.

Le président de la CGT ne s’est pas contenté de choisir son nouveau domicile dans les beaux quartiers, il a également décidé d’entreprendre des travaux de rénovation dans le domicile. Une addition qui aurait pu être encore plus élevée si l’on en croit le devis initial.

Dans le devis publié intégralement par le Canard Enchaîné, on constate que Thierry Lepaon s’était ajouté une liste de décorations et d’équipements électroménagers complémentaires, pour la modique somme de 37.661 euros. Dans cette liste, on trouve un home cinéma et une cave à vin (sur lesquels Lepaon a finalement dû faire une croix), télévision dans chaque chambre, lave-vaisselle, machine à café…

Le loyer de cet appartement de 120 mètres carrés situé le long du bois de Vincennes, près de Paris, est de 2.000 euros, selon le Canard Enchainé, ce qui est peu pour cette surface.

Ce goût des beaux quartiers n’est pas une nouveauté pour les dirigeants de la CGT : Thierry Lepaon est le quatrième dirigeant du bureau confédéral de la CGT à avoir choisi de s’installer à proximité du bois de Vincennes.

Sources : Le Canard Enchainé / Le Journal du Siècle