5 questions que vous n’aurez plus à poser aux cagoulé.e.s que vous croisez en manif
COP21 : Attention braves citoyens, les Black Blocs sont tout près de chez vous…
Dans la catégorie « l’ennemi intérieur vous guette, tapi dans l’ombre, à la sortie d’une boulangerie pour vous voler vos pains aux raisins » le site d’RMC vient de sortir une belle ânerie, voyant des Black Blocs partout.
3 semaines trop tard !
Bernard Cazeneuve râle. Il a bien décidé de bloquer les frontières, mais apparemment c’est trop tard ! Trop tard pour quoi ? Pour les Black Blocs Messieurs-dames. Hééééé oui car ils sont déjà là. Le péril de la nation est prêt à venir tout saccager chez vous.
Mais qui sont ces monstres ?
Les Black Blocs sont des groupes de manifestants extrêmement violents, qui ont déjà saccagé de nombreuses villes à l’occasion de manifestations se déroulant pendant des réunions internationales. D’extrême-gauche, très mobiles, ils sont très organisés. Equipés de matériels contre les gaz, mais aussi pour casser, ils se forment rapidement pendant une manifestation et agissent rapidement avant de se fondre de nouveau dans la masse après avoir causé de nombreuses dégradations et avoir harcelé les forces de l’ordre. Leur violence, associée à leur tenue, normalement noire, leur vaut leur nom.
Nous explique le Parisien.
On notera que le Black Bloc est donc « d’extrême gauche très mobile » et « normalement noir ». On sent la puissance journalistique.
- « Black Bloc » donnant à manger à la police, 1er mai 2012 à Montreal
Et donc, les Black Blocs sont tellement mobiles, qu’ils viennent de toute la terre pour casser des vitrines. Selon RMC :
Mais, comme a pu nous l’indiquer un policier hier soir, l’annonce de Bernard Cazeneuve « intervient trois semaines trop tard ». Ainsi, selon nos informations, plusieurs groupes d’extrême-gauche sont déjà arrivés d’Allemagne, du Royaume-Uni, des Pays-Bas, de Belgique, et même d’Australie et des Philippines pour l’événement.
Donc, l’arrivée massive de Black Blocs philippins en Île-de-France est passée inaperçue ? Etrange pour des gens si dangereux…
Mais quel est le danger ? La réponse est évidente :
En attendant, les services de renseignement ont donc ces activistes d’extrême-gauche à l’œil. Il faut dire que ces fameux Black Blocs ont fait des dégâts énormes par le passé : dans les rues de Milan l’été dernier lors de l’Exposition universelle ou encore en marge du sommet de l’Otan, à Strasbourg, en 2009, où les images d’un hôtel en feu avaient fait le tour du monde. Leur mode d’action est très difficile à anticiper pour les forces de l’ordre. Ils s’activent en un instant et déclenchent une véritable guérilla urbaine avant de se refondre aussitôt dans le décor.
On notera quand même que la journaliste Claire Andrieux ne s’est pas foulée puisqu’elle n’a même pas été capable de voir que les affrontements qui ont jalonné les cortèges No expo à Milan étaient début mai et non durant l’été dernier…
Mise à part cette précision qui en dit long sur le niveau de recherche de ces prétendus spécialistes, qui ne sont en fait que des larbins prompts à vendre du papier. Attiser une menace d’un ennemi intérieur, qui plus est quand cette menace est quasi inexistante, c’est faire le travail de la division et faire pleurer les bourgeois effrayés de voir des vilains subversifs le couteau entre les dents.
[Montreal, Canada] Voitures de police et banques défoncées durant une manif nocturne sauvage des étudiants – 24 mars 2015
Quelques milliers de manifestants ont défilé au centre-ville de Montréal mardi soir, dans le cadre de la grève étudiante. Des affrontements se sont produits entre manifestants et policiers. Quatre arrestations ont été effectuées et trois personnes ont été blessées : deux manifestants et un policier.
La marche a rapidement été déclarée illégale, parce que les manifestants n’ont pas fourni leur itinéraire à la police, conformément au règlement P-6.
Des escarmouches se sont produites coin René-Lévesque et Saint-Laurent, après que des manifestants aient lancé des pièces pyrotechniques.
Des manifestants ont ensuite porté des coups de bâtons et lancé des objets aux policiers, qui ont répliqué à l’aide de matraques et de gaz lacrymogènes. Les manifestants se sont divisés en plusieurs groupes.
Certains protestataires prenaient des matériaux urbains comme des cônes pour bloquer le boulevard René-Lévesque aux automobilistes. Les vitres de voitures de police ont par la suite été fracassées. De la peinture a aussi été lancée sur d’autres voitures de police.
Les vitrines de deux banques ont également été fracassées.
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