Il n’y a pas d’espace safe !

Ces derniers mois il m’est arrivé deux histoires d’agressions sexuelles, et comme je suis une connasse de féministe et que je suis persuadée que le silence est notre pire ennemi, je me motive à écrire pour les raconter, pour qu’on puisse en parler, ou pas, pour savoir, pour ne pas culpabiliser, pour que ça se reproduise plus.

Ce texte a été écrit en deux temps, une première fois deux mois après la deuxième histoire, juste à destination de quelques personnes, et dans un second temps six mois après, à destination plus « publique ».

Anarchiste et violeur ? C’est pas censé être antinommique ?

Ce soir je suis contente, je vais à un concert chouette dans un bar, y’aura des potes, on va bien s’amuser.

à lire sur IAATA

Adresse aux flics

Pour ne plus voir un seul copain ni une seule copine rentrer avec des hématomes ou des fractures après une garde-à-vue,
Pour ne plus voir personne se faire molester, se faire enfoncer le crâne par vos matraques,
Pour ne plus voir personne vomir, suffoquer ou s’évanouir à cause de vos gaz de combat,
Pour ne plus vous laisser détruire nos vies et nous salir à coups de mensonges,
Pour que vous ne puissiez plus nous arrêter, nous menacer, nous coller en prison, nous blesser, nous humilier…

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Tout le monde déteste votre sale violence.

Sombres brutes. Vous et vos coups de matraques, vos tirs tendus à hauteurs de têtes, pour blesser, faire mal, arracher des yeux, provoquer des traumatismes crâniens, casser des os au nom de la démocratie…

Ce n’est pas du spectacle et nos manifs ne sont pas vos arènes.

« Un bon flic est un flic mort« . Ce slogan a pris sens dans nos têtes. Allez donc brûler, vous et vos supérieurs ! Et l’institution qui vous protège et vous couvre après vous avoir envoyé pour nous mater. Tous ces tocards en costume dans leurs tribunaux abjects, tous ces pitres qui se croient au théâtre, qui foutent nos potes en taule, qui nous remplissent de rage et d’angoisses.

A bas l’Etat, les flics, les patrons, et toutes celles et ceux qui les aident, en fermant leurs yeux, leurs oreilles et leurs gueules. Comme les trois petits singes.

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à lire sur PLI

Combattre pour des idées – Au sujet du romantisme révolutionnaire

contreculture « Combien de ces choix sont en réalité surtout motivés par un sentiment d’appartenance à un groupe, un plaisir de participer à des moments rares, de partager des références communes, des haines et des bonheurs avec ses camarades ? Et combien d’autres choix sont explicables par le malaise et la frustration que l’on ressent lorsque l’on ne maitrise pas les codes militants, que l’on n’ose pas prendre la parole en réunion, que l’on lit des textes pour faire plaisir à ses camarades sans vraiment en comprendre le fond – bref, que l’on simule son engagement plus qu’on ne le vit ?

Assumons ce besoin de ré-enchanter la vie politique. Pour prendre en compte notre engagement de manière lucide, il est nécessaire de réfléchir à ses raisons, à ses moteurs, de les mettre à nue sans folklore ni mauvaise foi. Ensuite nous pourrons travailler plus efficacement à le partager, c’est-à-dire à convaincre des personnes de la justesse de nos idées, et plus encore, nous parviendrons à les intégrer dans notre mouvement collectif. »

à lire sur FEU DE PRAIRIE

La nature de classe de la société israëlienne

« Aucune classe ouvrière ne peut jouer un rôle révolutionnaire dans la société tant que la majorité de ses membres ambitionnent d’améliorer leur situation de façon individuelle, dans le cadre de la société existante, en quittant les rangs de leur classe. Cette vérité est renforcée quand le prolétariat n’accepte pas son existence en tant que classe sociale stable avec ses propres intérêts de groupe et son propre système de valeurs opposées à celles de l’ordre social existant. Une communauté d’immigrants ne se donne pas facilement comme objectif la transformation totale de la société, dans la mesure où ses membres viennent de changer de statut social et politique et vivent encore dans des conditions d’une grande mobilité sociale.

Ceci ne signifie pas que la classe ouvrière israélienne est incapable de devenir une force révolutionnaire à l’avenir – seulement que l’action politique à mener à l’intérieur de cette classe ne peut pas procéder sur les mêmes bases et avoir les mêmes attentes que dans un pays capitaliste classique.Si le caractère unique de la classe ouvrière israélienne ne résidait que dans le fait qu’elle était composée principalement d’immigrés, alors nous pourrions supposer qu’avec le temps et une propagande socialiste patiente elle commencerait à jouer un rôle indépendant, voire révolutionnaire. Dans un tel cas, le travail d’éducation patient ne serait pas très différent de celui mené ailleurs. Cependant, Israël n’est pas simplement une communauté d’immigrés ; c’est une société de colons. »

à lire sur quefaire.lautre.net

L’Etat relance une série d’interdictions de manifester pour la manif du mardi 14 juin 2016

Attention, l’État retente le coup, plusieurs personnes participant au mouvement social contre la loi Travail se sont vu notifier samedi par les forces de l’ordre des interdictions d’être présent à la manifestation du 14 juin et dans le quartier de République. Ces décisions « individuelles » vont sûrement continuer à être distribuées dans les jours prochains, à Paris comme en province. Elles sont basées sur l’article 5-3° de la loi sur l’état d’urgence.

Plus précisément il est interdit aux personnes concernées d’être présentes dans les 5e, 6e, 7e, 13e, 14e et 15e arrondissements de Paris entre 10h et 20h mardi 14 juin et sur la place de la République aux alentours de 18h à 7h le lendemain matin.

Important : cette fois, les flics refusent de remettre la décision aux gens concernés, ce qui empêche de faire le recours. Pour pouvoir attaquer la décision devant la justice administrative, il faut impérativement en avoir une copie. Or, les flics font signer l’arrêté mais ensuite refusent de remettre la copie aux intéressé-e-s !

Il faut donc refuser de signer tout papier s’ils ne sont pas en deux exemplaires dont une copie pour vous.

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Critique des organisations étudiantes

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Ce texte se base sur du vécu personnel. Nous avons milité avec et dans des organisations étudiantes de gauche (syndicats et partis). Nous avons aimé cela, plusieurs années. Nous avons arrêté d’aimer cela il y a quelques temps. En discutant, nous nous sommes rendues compte que nous avions vécu des choses similaires, sans les avoir vécues aux mêmes endroits. Nous considérons que ces similitudes ne sont pas le fruit du hasard. Nous retraçons donc ici, un croisé d’expériences qui fait suite à de longues discussions.

On pourrait bien sûr considérer que certaines organisations sont moins pires que d’autres (comme on peut se dire que certains médias sont moins pires que d’autres). Ces espaces restent fondamentalement des espaces de dominations exacerbées, véhiculant dogmes et stratégies politiques. Alors nous ne ferons pas ici dans la nuance.
En militant avec des organisations, nous ne nous attendions pas à ce que nous y avons vécu. Si y militer nous a apporté des choses positives, celles-ci ont rapidement été embrumées par de gros travers et des limites indépassables. Ce texte s’adresse, à la deuxième personne, à un-e nouvelle/eau ou futur-e militant-e. Parce que personne ne nous avait prévenues. Nous espérons que ce texte te fera réfléchir et te permettra d’avoir des outils critiques. C’est son unique but.

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Manifestation devant la tour Bolloré contre l’accaparement de terres en Asie et en Afrique

Plusieurs dizaines de militants ont perturbé vendredi l’assemblée générale du groupe Bolloré, à Puteaux, près de Paris. Il souhaitaient dénoncer l’accaparement de terres en Afrique et en Asie par la Socfin, une holding dont le groupe est actionnaire.

Objectif : profiter d’une assemblée générale pour faire entendre leur cause. Plusieurs dizaines de militants dénonçant l’accaparement de terres en Afrique et en Asie par une holding dont Bolloré est actionnaire ont perturbé vendredi 3 juin les arrivées à l’assemblée générale du groupe, à Puteaux, près de Paris.

« Bolloré voleur, actionnaires complices », ont scandé depuis avant 8H00 les manifestants, une centaine selon la police – militants de diverses ONG ou de la Confédération paysanne – alors qu’arrivaient, à pied ou en navette électrique, des dizaines d’actionnaires du groupe.

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