décomposition interlude1/shai hulud
Bouquins #7
Norman Cohn retrace ici l’histoire du faux politique « les protocoles des sages de Sion », et dessine les raisons historiques, psychologiques, et social qui permettent à l’antisémitisme de subsister malgré des fondements proprement délirant.
Récit autobiographique du bandit révolutionnaire, son enfance, sa relation avec Mesrine, son engagement auprès du FLN…Il parle de lui et de ses camarades, il s’explique et explique son parcours à travers les luttes, et pourquoi il n’a jamais abandonné !
Repas de soutien à l’Assemblée des précaires de l’éducation
RIEN NE NOUS RÉSISTERA! MANIFESTATION A SAINT DENIS POUR LES DROITS DES FEMMES ET DES MINORITÉS DE GENRE
PENSER L’ÉMANCIPATION 2017
Chicks’N’Rap par [Mental TranceFuzion] Expos Projection Concerts
Il crée un événement Facebook pour Théo : la police le frappe et le menace – 14/02/16
Résistons Ensemble No 160
Voici en pdf, le No 160, février 2017, du petit journal mobile recto-verso A4 « RESISTONS ENSEMBLE » du réseau contre les violences policières et sécuritaires. Il est destiné à être photocopié et à être diffusé localement, si le journal vous plaît. Vous êtes invitEes à participer à son élaboration, à sa rédaction à se joindre à l’équipe de rédaction. Nous attendons vos contributions, propositions, critiques …
à bientôt.
L’équipe de rédaction
Pour télécharger ce bulletin mis en page au format pdf :
http://resistons.lautre.net/spip.php?article570
Pour Théo & toutes les victimes de la police
Concert L’1consolable en solidarité avec Théo
« Nos quartiers ne sont pas des déserts politiques »
Entretien avec Samir du Mouvement de l’Immigration et des Banlieues
Depuis que les exactions des policiers d’Aulnay-sous-bois ont été rendues publiques, les émeutes nocturnes en banlieue parisienne ne semblent pas vouloir s’arrêter et ce malgré les appels au calme et les menaces de l’exécutif. Un lecteur de lundimatin a donc jugé pertinent de nous faire parvenir l’entretien qu’il a mené avec Samir, militant issu du Mouvement de l’immigration et des banlieues. Ce dernier revient sur sa politisation en banlieue dans les années 90, sur les émeutes de novembre 2005, sur le rôle des associations de quartier et nous donne son point de vue sur le mouvement actuel #justicepourtheo. Il livre ici une analyse particulière sur le prolongement de l’émeute dans l’action militante, voire politique et dans la jonction avec d’autres formes de luttes.
- Bonjour Samir, peux-tu nous parler de ton parcours politique ? Tu as notamment fait partie du Mouvement de l’immigration et des banlieues (Mib) dans les années 90. Quelle était la particularité de votre démarche politique dans les quartiers populaires ?
- Le conflit avec la police a commencé très tôt, dans les année 88-89. Mais ce qui m’a construit en tant que militant s’est produit le 17 décembre 97. Abdelkader Bouziane a été tué par la brigade anti-criminalité. On n’était pas encore politisés, mais on a organisé des émeutes sur plusieurs jours, suite à son meurtre d’une balle derrière la tête. On connaissait la police, c’est-à-dire qu’on savait qu’ils étaient là pour nous faire mal et pas pour nous aider. On s’est organisés de la manière qui nous semblait la meilleure et celle que l’on connaissait : l’émeute.
Par la suite, on a rencontré des gens extérieurs au quartier : ils étaient du Mib. Ils nous ont expliqué que l’émeute c’était bien – une forme d’acte politique, efficace sur un court terme – mais que la meilleure manière de nous défendre dans un quartier, c’était de nous organiser entre nous, les habitants. Ils nous parlaient de l’autonomie et de l’auto-organisation : les meilleurs moyens selon eux pour parvenir à rétablir la vérité sur des crimes policiers sans laisser les « arabes et les noirs de service » (qui à l’époque étaient de S.O.S racisme) faire leur sale travail. Pour les contrecarrer et éviter la récupération, il fallait raconter notre propre histoire sur ces violences. Ils nous ont expliqué qu’ils ne le feraient pas à notre place, mais qu’ils allaient nous former et nous apporter une aide pour nous auto-organiser et parler de nos problèmes (rénovation urbaine, violences policières et racisme ambiant) de ces trente dernières années. C’est ce qui nous a amené à devenir amis avec eux. Et puis ils n’ont jamais condamné les émeutes. Au contraire, ils nous ont soutenus en affirmant que c’était des actes politiques. Mais pour eux insuffisants : il fallait leur donner une suite en faisant de la politique dans nos quartiers par l’éducation populaire. Nos quartiers ne sont pas des déserts politiques, il y a toujours eu des luttes et des mouvements autonomes, mais toujours étouffés par les supplétifs du parti socialiste et de la droite.
a lire intégralement sur LUNDI MATIN
Quake 3 Arena (prod. by Garrett)/Tanchelijn
cauchemar/shaihulud
BOUQUINS #6
Recueil d’histoires vraies dans l’Amérique des années 90, par l’auteur de Fight club « Aujourd’hui on court après l’expérience pour engendrer la fiction », dit il très justement dans l’une de ses nouvelles. Entre observation anthropologique et littérature gonzo.
Roman autobiographique narrant le quotidien d’un addict à l’héroïne de New York à Mexico durant les années 40.
Essai des années 40 sur l’industrie culturelle et ses effets économiques et sociaux. « Tous se pressent dans la crainte de manquer quelque chose », indispensable à la lecture à l’heure de netflix, youtube, et autre « création de contenu »…
Roman historique sur les traces d’un clerc du XVIème siècle, plongée aux cœurs des bouleversements sociaux, philosophiques, et religieux de ces temps à travers la vie d’un protagoniste imaginaire mais archétypique.
Roman biographique sur le « rouge-brun » Édouard Limonov, de l’underground soviétique sous Brejnev aux guerres des Balkans, en passant par New York et Paris ou Emmanuel Carrère, le biographe, fréquenta l’olibrius. Intéressant pour comprendre le confusionnisme de Limonov.
Polar social en milieu hospitalier permettant à l’auteur de Football Factory de dérouler une critique au vitriol de la société de classe anglaise.
Roman ayant l’originalité de se dérouler en grande partie dans la scène emo/screamo française début 2000. Celleux qui respirèrent le parfum des caves de bar et de squat, coincé entre une distro de disques obscurs et un chanteur s’époumonant à l’agonie, réveilleront leurs souvenirs en lisant ce livre.
Roman conspirationniste directement et librement inspiré des expériences de la Gauche Prolétarienne, et des trajectoires virevoltante de ses anciens membres. L’auteur fut un poto à Rollin et Debord, proche de l’antipsychiatrie époque Houri/Guattari, et développe la thèse d’une manipulation des maos de la GP par la CIA pour précipiter l’Europe dans le libéralisme…
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