📚de la lecture contre l’ennui, des armes pour agir : le dernier des hippies, l’art de lancer des choses, trajectoires : témoignages de la scène punk diy, raccourci vers nulle part, du fric ou on vous tue📚👓

5 livres pour tirer des leçons du passé et construire le présent : un témoignage et un hommage aux festivals libres des années 70, des bons conseils pour jeter des trucs qui sont autant de bons conseils pour vivre sa vie, une série d’entretiens avec des punks qui ont refusé le profit et adopté la logique du fais-le-toi-même, un roman pas si fictionnel que ça qui nous fait plonger dans la vie d’un keupon banlieusard du début du millénaire, et une petite autobiographie revenant sur les années d’existence d’os cangaceiros, ces hors la loi révolutionnaires des années 80.

Cofondateur du groupe anarcho punk crass, Penny Rimbaud revient sur le parcours de Wally Hope, un hippie anglais organisateur de festival libre comme celui de Stonehenge. A travers ce récit au dénouement tragique, l’auteur montre les efforts déployés par une génération pour exister hors des sentiers tracés par les normes, l’argent, la docilité, la tristesse…Malheureusement l’histoire de cette vague joyeuse est aussi celle de sa répression, et Rimbaud revient sur tout les aspects de cette période charnière entre la « fin » de la contre culture hippie et les premiers accords nihiliste punk.

Le dernier des hippies, Penny Rimbaud


 

Sous la forme d’un précis consacré au lancer d’objet, le comité des bons conseils recense toute les manières de jeter efficacement diverses choses loin de soi. Sous des dehors pratiques se dévoilent un petit traité philosophique prenant pour point de départ un geste caractéristique que l’être humain a exercé depuis le fond des âges, beaucoup moins anodin qu’on ne l’envisage. Léger mais profond, c’est une lecture revigorante qui donne envie de se saisir des choses pour les voir s’envoler.

L’art de lancer des choses, le comité des bons conseils


Une série d’entretien avec des acteurs clés du punk diy contemporain, cherchant à faire état des évolutions et modifications des pratiques. Les interviewés ont tous passé plusieurs décennies à s’investir dans la scène punk hexagonale, et les questions leur permettent de raconter ce mouvement et leurs rapports à celui-ci avec recul et passion. On les voit revenir notamment sur l’arrivée d’internet et ses conséquences sur une sociabilité qui cherche l’autonomie et le refus des contraintes. Témoignages d’un monde encore vivace, interrogeant toujours ses perspectives et ses pratiques, le recueil superbement auto-édité vient poser une pierre essentielle et salutaire d’une histoire qui s’écrit encore au jour le jour.

Trajectoires, témoignages de la scène punk diy des années 90 à nos jours


Roman aux accents autobiographiques écrit par alex, l’auteur du fanzine punk ratcharge. Sur les traces d’un jeune punk de banlieue parisienne au début des années 2000, de squat en amour compliqué, de concerts transcendants en descente aux enfers, à travers la paranoïa, l’affirmation de soi, l’exploitation et la liberté, les amitié.e.s et les déceptions. Une histoire qui sent le vécu, décrivant d’une manière réaliste l’environnement punk diy de l’époque et son impact dans la vie quotidienne et affective. A travers les péripéties et transformations du narrateur c’est tout un (anti)monde qui se dévoile avec ses aspirations, ses remèdes et ses poisons, ses fantasmes et ses réalités, ses impasses et ses possibles, ses naïvetés et ses lucidités, un récit porté par un style clair, concis, et percutant. Un quasi roman d’apprentissage en territoire punk et témoin d’une époque pas si lointaine.

Raccourci vers nulle part, Alex Ratcharge


Alèssi Dell’Umbria revient sur les années passées en compagnie des os cangaceiros à lutter contre le vieux monde. Le refus du travail, la participation active aux luttes qui les entourent dans les banlieues, les usines et les prisons, les arnaques et les débrouilles, l’ouvrage permet de plonger un peu plus profondément dans le quotidien des ces hors la loi révolutionnaires inspirés par les situationnistes ou bien de les découvrir à travers leurs péripéties durant les années 80. Une bonne introduction ou un bon complément aux publications produites par le groupe (disponible dans notre infokiosk) !

Du fric ou on vous tue, Alèssi Dell’Umbria

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🧭shaihulud🧭à la dérive🧭

🎤🎹 instru.rap.mix.ppf: shaihulud

💻 clip: shaihulud x bb

🖤 plein d’amour pour les personnes avec qui on avait fait cette vidéo, initialement le clip de dosette.

🏚️ big up au 4, maison squattée du coté de la capsulerie il y a quelques années

📚de la lecture pour étancher sa curiosité et comprendre le monde: mods, la punition, une affaire de viol, révolutionnaires sans révolution, jo attia📚👓

5 livres pour apprendre sans se prendre la tête, au menu : une enquête sur une contre-culture et son impact dans nos vies, le récit autobiographique de jeunes au prise avec une répression féroce, un polar intersectionnel des années 80, la vie d’un communiste surréaliste par lui-même, et celle d’un caïd du milieu narré par sa fille!

Les mods, abréviation de modernist, ont fait exister l’un des premiers mouvements contre-culturel de la jeunesse d’après-guerre dont l’influence a été considérable jusqu’à aujourd’hui. On y suit l’histoire de ces jeunes aux allures et attitudes de dandy, qui se forgent un style vestimentaire unique et s’intéressent de près aux scènes musicales caribéenne ou afro-américaine. Un ouvrage qui permet de saisir le lien entre la société industrielle et de loisirs et les désirs de distinction et d’émancipation qu’elle suscite. A la convergence des lignes de fuites du capitalisme et de leur récupération par la marchandise, le mouvement mods influence jusqu’à aujourd’hui les dynamiques contre-culturelles mais a aussi laissé une trace indélébile sur le monde marchand et sa façon de s’adresser aux consommateur.e.s.

Mods, la révolte par l’élégance, François Thomazeau


 

Le témoignage d’un jeune homme arrêté et enfermé en camp de redressement militaire pour avoir manifesté pour la démocratie au maroc en 1965. Au plus proche des évènements qu’il a vécu, Tahar Ben Jelloun décortique la mécanique de la répression à l’aide de descriptions acérées et en livrant ses impressions avec sincérité. On ne peut qu’être glacé.e.s à la lecture de toutes ces aspirations à une vie meilleure malmenées par la violence militaire et nationaliste, à l’évocation d’une jeunesse brutalisée pour avoir osé s’exprimer en faveur de plus de liberté d’expression et de participation à la vie politique. Cette violence n’a pas disparu, elle s’exprime toujours sans masque dans bien des endroits, et elle se tapit à l’ombre de rapports sociaux policés. Un excellent livre pour ne pas oublier et combattre les rapports de domination dans nos vies.

La punition, Tahar Ben Jelloun


A travers le récit fictif d’un fait divers, le viol et le meurtre d’une femme blanche par cinq afro-américains dans le cinquième arrondissement de paris en 1956, Chester Himes dresse un portrait subtil des rapports d’oppressions de genre, de race, et de classe et de la manière dont ils animent la société occidentale et ses acteurs/actrices. Il montre comment divers processus d’oppressions déterminent et biaisent les rapports de tout un chacun aux autres et aux faits, et tient en haleine avec une galerie de personnages fouillés et une intrigue riche en rebondissements.

Une affaire de viol, Chester Himes


André Thirion livre une autobiographie dense suivant conjointement son parcours au sein du parti communiste et du groupe des surréaliste, et toutes les tentatives qu’il fit pour les rapprocher durant l’entre deux guerres. Une plongée vertigineuse entre évènements historique et vie quotidienne, sur les traces des avant-gardes politiques et artistiques du début du vingtième siècle en france. Galerie de personnages aujourd’hui illustre ramené à leur humanité, voyage à travers l’histoire et les motivations de ces figures, état des lieux des rapports de force, des illusions et des désillusions vécues, un point de vue inédit sur une période et des individu.e.s dont les actes et les prises de positions pour un monde meilleur furent récupéré après guerre et intégrés à une nouvelle mythologie nationaliste et « républicaine ».

Révolutionnaires sans révolution, André Thirion


La vie du célèbre bandit, narré avec habileté par sa fille. De sa jeunesse mouvementé à sa place de caïd dans le milieu parisien, en passant par les bataillons disciplinaire d’afrique, le camp de concentration de mauthausen, jusqu’à son rôle de barbouze, Nicole Attia évoque la vie de son père, le présentant comme un homme refusant les contraintes pour lui et pour les autres, solidaire face à l’injustice, réussissant à dépasser ses origines sociales par la seule voie qu’il connait pour ne pas subir sa vie, le banditisme. Ami du célèbre Pierrot le Fou, membre du gang des tractions avants, la célébrité de Jo Attia s’estompe devant le portrait détaillé qui en est fait, et ses aventures ne laissent pas de répit à la lecture!

Jo Attia, Nicole Attia

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🔖 Infokiosque : ☢️ Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) ☢️

🐊Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) 🦌

Quelles sont les conséquences immédiate de l’activité nucléaire sur les animaux non-humains? Les réacteurs sont refroidis avec l’eau des courts-d’eau et des mers, or c’est l’espace dans lequel vivent des milliers d’espèces, que ce soit des poissons, crustacés, et mammifères marins. L’industrie nucléaire est bien obligée de les prendre en compte – on ne peut pas dire qu’elle les prend en « considération » – pour éviter que ces animaux ne finissent en bouillie dans les circuits de refroidissement.

En cas de catastrophe, que fait-on des chats, chiens, chevaux et autres animaux domestiques, dont on veut limiter les déplacement et la reproduction une fois qu’ils sont contaminés par la radioactivité ? On les extermine…

Et pourtant, un peu partout, cette industrie se targue de préserver la faune et la flore, en plus de limiter les émissions de CO2 et compagnie.

« Imaginer un monde sans exploitation animale, c’est souhaiter la fin de l’ordre nucléaire, capitaliste et colonial. Les luttes antispécistes et écologistes ne peuvent pas défendre le nucléaire sans incohérences, et les luttes antinucléaires doivent prendre en considération les autres espèces dans leurs argumentations et dans l’organisation de la lutte. »

Une brochure réalisée par un collectif d’anonymes en prévision des Bestiales : 3 jours de rencontres autour de l’émancipation animale à Bure en février 2023. Retrouvable comme bien d’autres sur infokiosques.net

 

📚des livres pour comprendre et affronter le monde: flash, piaf, morgue pleine, la révolution de 1917, juifs et musulmans en Palestine et Israël📚👓

Quelques idées de lecture pour attendre le printemps sous la couette: des histoires de hippie qui se défonce, une biographie de piaf pour faire comprendre aux réacs à quel point Aya Nakamura peut la reprendre sans arrière pensée, un petit divertissement qui fait rimer fait-divers avec libertaire, quelques billes pour comprendre ce qui s’est passé en 1917 du coté de la Russie, et enfin une histoire des juifs et musulmans en Palestine/Israël qui permet de saisir les différents évènements qui menèrent au désastre en cours.

De la France au Népal au rythme des shiloms, des opiacés et diverses drogues, flash nous fait voyager sur les routes empruntées par les hippies dans les années 70. L’auteur est un petit voyou qui narre sa rencontre avec les drogué.e.s chevelu.e.s dans leurs péripéties pour se défoncer pas cher et sans arrêt, jusque dans les montagnes himalayenne et jusqu’à la folie. Écris suite à son rapatriement sanitaire par l’état français, Charles défraya la chronique avec ces souvenirs de crapule au milieu des freaks.

Flash, Charles Duchaussois

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Une biographie d’Édith Piaf qui est en même temps une autobiographie de Simone Berteaut, demi sœur de la célèbre chanteuse. Des caniveaux de Ménilmontant à un succès planétaire, on voit comment la môme piaf a développé son style musical unique, porté à travers le monde la poésie des faubourgs  (aujourd’hui on dirait banlieusarde), et formé certains des grands noms de la chanson française qui lui succédèrent. Destin tragique, plongé dans les rouages d’une industrie musical encore balbutiante mais au mécanisme annonciateur, évocation de la vie quotidienne du début  xxiéme siècle, le livre est riche de péripétie, d’émotion, d’humour, Simone Berteaut maniant très agréablement sa plume et sa narration.
Piaf, Simone Berteaut
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Dans Morgue pleine on suit les déboires d’un détective privé, ex gendarme ayant tué un manifestant d’une grenade, au prise avec le meurtre d’une actrice pornographique. Comme tout les « néo-polar » de JP Manchette on traverse la France des années 70 avec force description réaliste émaillé d’allusion plus ou moins direct à la critique sociale. Auteur d’extrême gauche appréciant le corpus situ, il fut l’un des écrivains de polar post-68 le plus marquant.
Morgue pleine, Jean-Patrick Manchette
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Synthèse chronologique des évènements et rapports de pouvoir qui bouleversèrent la Russie et le monde en 1917. Marc Ferro était un historien spécialiste de l’histoire soviétique qui montre à travers ses pages comment la révolution ne se réduit pas au coup d’état bolchevique, mais résulte d’un mouvement populaire large visant à la fin du tsarisme et rempli d’espérance sociale.
La révolution russe de 1917, Marc Ferro
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Ce livre retrace chronologiquement la place respective des juif.ves et mulsulman.ne.s sur les territoires de Palestine et d’Israël. L’auteur, historien et prof de fac à l’université de Jérusalem, à ne pas confondre avec l’homme politique israélien faisant parti du Shas (extrême-droite religieuse), nous donne un aperçu des lois appliquées depuis l’empire ottoman ; des politiques souvent discriminatoires et destinées aux arabes, aux juif.ve.s et aux chrétien.ne.s de manière différenciée ; et des mouvements de révolte ou d’accaparement de l’espace favorisés par un empire ou un autre (ottoman, britannique, puissances étrangères qui font de l’ingérence…).
Un bouquin qui paraît plutôt impartial pour comprendre les origines du conflit, même si on regrette le regard de l’auteur en  « deux poids deux mesures » quand des évènements tragiques sont décrits.
Juifs et musulmans en Palestine et Israël, des origines à nos jours, Amnon Cohen
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🎶la chair étrange, version physique et diy🎶

💿 la chair étrange, version physique et diy, 8 chansons à propos de la vie sur terre à la croisée du rap et du punk/hardcore

🎨47 cd-r imitation vinyle numéroté à la main et livret impression laser glissés dans une enveloppe kraft décorée d’un sticker diy illustrant l’album, l’ensemble est protégé par une pochette plastique et cherche à évoquer les galettes des groupes de screamo 90’s
🏴‍☠️dispo gratuit ou à l’échange, envoie un mp sur les réseaux, ou un mail !

⚙️ Infokiosque : 🦺 Bureau de Désertion de l’emploi 🖥️🕙

Manuel non-exhaustif de débrouille individuelle et collective contre la société capitaliste

«  L’emploi occupe une place centrale dans notre société, cela ne se résume pas à la question économique avec le salaire comme moyen de subsistance (dans notre société, travailler pour gagner de l’argent est vu comme le seul moyen de subvenir à ses besoins). L’emploi a aussi une fonction sociale (pour certain·es le travail est le seul moment en contact avec d’autres personnes) ou d’utilité sociale (même dans une société individualiste, le besoin de se sentir utile et donner un sens à sa vie reste important) qui apporte une forme de « sécurité » en échange du temps qu’on lui donne.

Sortir de l’emploi, c’est dépasser certaines peurs (la peur de ne plus avoir de logement, de ne pas manger à sa faim, de se retrouver isolé·e, de s’ennuyer …) et la pression sociale.  »

Face à cette contradiction, le désir de ne pas vivre l’exploitation et d’être libre de son temps, et les difficultés financières et sociales que ça engendre… il ne nous reste que la solidarité et la débrouille. Cette brochure aborde les multiples manières de s’en sortir autrement qu’en échangeant notre temps contre de l’argent  ; de la revendication de droits fondamentaux comme «  le gîte et le couvert  » pour tou.te.s, à l’autoréduc ou la recherche d’autonomie alimentaire et autre. Elle permet aussi de relativiser l’importance du travail dans nos vies, en tant qu’élément central des interactions et des échanges matériels de notre époque, alors que ça n’a pas toujours été le cas. Au même titre que la désertion face au service militaire a longtemps été pratiquée par les personnes opposées à la guerre et ses conséquences, on peut refuser de consacrer la majorité de nos journées, et donc notre vie, à la grande cause capitaliste.

Ce que j’espère en faisant tourner ce manuel, c’est que des copain.e.s sans emploi qui font face seul.e.s au manque de thunes et en difficulté sociale y trouveront un réconfort et des solutions pratiques pour faciliter leur quotidien, quand celleux qui bossent et saturent y verront de nouvelles perspectives ou changeront leur point de vue sur celleux qui refusent le travail, pour vivre autre chose.

On trouve également ce texte sur Infokiosques.net où il a d’abord été publié ! A diffuser, imprimer, passer de mains en mains 📖

Chamade

🔖Infokiosque : 🐄 Entretien avec une militante antispéciste et anarchiste brésilienne 🌽

Pendant cette période, même entouré.e.s de gens convaincu.e.s par les problématiques environnementales et critiques des différentes formes hiérarchiques, quand on est végétalien.ne.s et antispéciste, j’ai l’impression qu’on est nombreux.es à traverser un petit moment de solitude  ; d’où mon envie de partager la lecture de ce texte.

Sandra, qui a vécu au Brésil où elle est née, appelle dans cet entretien à un véganisme «  populaire  », que je qualifierai peut-être plus de «  politique  » (même si tout est politique!), en contraste avec un véganisme plus bourgeois et déconnecté des problématiques sociales. Elle expose la situation agricole de son pays d’origine et ses conséquences sur l’accès à la nourriture, mais aussi sur la survie de la majorité de la population. Il en ressort que de très gros exploitants produisent de la viande et en inondent le marché local, rendant la viande moins chère que les légumes et les céréales, pendant que la production vivrière végétale est limitée par l’accès au terres.

La lutte des paysan.ne.s sans terres brésilien.ne.s qui dure depuis des décennies fait écho aux luttes contre la tendance mondiale à l’accaparement des sols par une minorité capitaliste qui vise toujours plus de profit, quand la majorité peine à subvenir à ses propres besoins en eau, nourriture et logements. Des activistes antispécistes rejoignent le mouvement des paysan.ne.s sans terres, en opposition avec les éleveurs industriels qui dominent la production alimentaire du pays.

Cet entretien est d’autant plus intéressant qu’il permet de faire le lien entre la consommation mondiale de viande et son impact désastreux sur les populations qui occupent les territoires dévastés par la déforestation où le bétail est élevé, dans le but principale d’être exporté. Alors c’est sûr, d’autres produits alimentaires qu’on peut qualifier de «  post-coloniaux  » comme le café, le chocolat, l’avocat, les bananes… sont inscrits dans un schéma productif qui ruinent les terres et empoisonnent des populations, et d’autres brochures abordent cette question, mais la spécificité de la production de viande au Brésil est le rapport social qu’elle entraîne entre géants industriels et production vivrière ( = destinée à la consommation locale).

Bonne lecture ! En téléchargement libre ici ou sur le site des éditions Cafarnaüm, les éditions anarchistes, antispécistes et intersectionnelles qui ont produit cette brochure !

– Chamade –