Existrans 2014 : marche des trans, des intersexes et de leurEs soutiens
Existrans, la marche des trans, des intersexes et des personnes qui les soutiennent aura lieu ce samedi 18 octobre 2014. Elle partira de Stalingrad à 14h pour défendre et revendiquer les droits fondamentaux encore refusés aux trans et aux intersexes.
Depuis maintenant 18 ans, les personnes trans, intersexes manifestent chaque fin d’année, accompagnéEs des personnes qui les soutiennent, pour défendre leur droit à une existence digne et revendiquer les droits fondamentaux dont illes sont privéEs.
Toutes les infos pour cette année sont sur le site de l’organisation
Peu d’expressions anarchistes sur le sujet pour l’instant, malheureusement. On peut noter [le tract fédéral de la CGA >http://c-g-a.org/content/existrans-face-la-transphobie-ni-oubli-ni-pardon-0].
SOUTIEN A LA ZAD DU TESTET
LYON ANTIFA FEST
Concert rap en soutien aux prisonniers de Villiers-le-Bel
CONTRE LES CRIMES FASCISTES ET SEXISTES-MENILMONTANT
SAMEDI 11 OCTOBRE DE 16H À 22H: ON SOUTIENT LA RÉSISTANCE PALESTINIENNE AU DILENGO
Pour sa rentrée, Le Dilengo accueille le 11 octobre 2014, un évènement de soutien à la résistance Palestinienne organisé par le collectif de soutien Ivry Palestine
Au programme:
16h: Projection suivie d’une discussion avec l’intervention de 4 personnes du cmp de réfugiés de Al Amari (Ramallah)
18h: projection d’un court métrage et d’images tournées à gaza durant l’été 2014, suivie d’une intervention d’Iyad Allastal (réalisateur) et Raja Abu Dagga (journaliste)
20h: Duplex en direct avec un représentant de la résistance palestinienne sur place
ET TOUTE LA JOURNEE
Falafels et musique, expo photo de Mohamed Abbas, expo sur le camp de Jazalone
La Cantine des Pyrénées **** Prochains rendez-vous **** Communiqué ****
– Mercredi 8 octobre à 10h pour distribuer des tracts, devant l’ancienne Cantine, 331 rue des Pyrénées
– Samedi 11 octobre, à partir de midi, pour un repas près du lieu de l’expulsion, sur le belvédère du parc de Belleville (croisement rue des envièrges/rue piat)
*** 3e communiqué du collectif de la Cantine des Pyrénées ***
Le samedi 4 octobre, nous avons occupé un local au 35 rue Piat dans le 20ème arrondissement. Comme beaucoup de ceux appartenant à la Régie Immobilière de la Ville de Paris (RIVP) – dont la présidente Frédérique Calandra est l’actuelle maire du 20ème – ce local était vide.
Dans ces locaux, nous comptions reprendre les activités de la cantine des Pyrénées brutalement interrompues après l’expulsion du 11 août dernier.
Bien avant d’être expulsés, nous avions fait savoir à la mairie que nous étions prêts à payer un loyer dont le prix ne nous obligerait pas à dénaturer nos actions. La mairie a interrompu toute négociation après les élections municipales de mars dernier.
Nous sommes déterminés à maintenir l’esprit de rencontre, d’échange, d’entraide et de solidarité vécu pendant un an et demi par les habitants et travailleurs du quartier. Nous poursuivrons l’organisation de repas solidaires, de permanences sans-papiers, retraités et mal-logés, de cours de français, de distributions de vêtements et de nourriture…
C’est la raison pour laquelle, soutenus par 300 personnes, nous avons investi le local de la rue Piat. Malgré nos tentatives, aucune négociation n’a été possible. La seule réponse de la RIVP a été l’envoi massif de forces de police qui ont employé la manière forte pour nous expulser.
Rien de ce qui est arrivé n’entame notre volonté d’obtenir un lieu pérenne !
Contre la casse des initiatives de solidarité auto-organisée,
Contre la répression,
Soyons nombreux à soutenir la cantine !
Meeting : Liberté pour Georges Abdallah !
Concert du collectif Contre Culture en soutien à Paris-luttes.info
Dimanche 21 septembre, le Collectif Contre Culture organise un concert de soutien à Paris-luttes.info. Venez débattre, bavarder, danser et vous régaler les tympans !
Le Collectif Contre Culture (CCC) est un collectif autogéré composé d’individus bénévoles qui organise un dimanche par mois une soirée de soutien dans les locaux du Centre International de Culture Populaire (CICP) à Paris [1]
Des tables de presse militantes ou contre-culturelles sont installées dans la salle de concert et l’[émission Konstroy [2] sur Fréquence Paris Plurielle diffuse son émission en direct depuis la salle de presse.
En première partie de soirée, des projections vidéos, présentation et/ou discussions sont proposées par les collectifs ou associations pour qui le soutien est annoncé. Dimanche 21, nous proposerons une présentation de Paris Luttes Infos et un débat sur les luttes en cours.
Puis, des groupes de musique (parfois du théâtre ou de la danse) sont invités à leur tour à participer de manière bénévole à la soirée. Cette fois, viendront jouer :
Enfance sauvage
Abdullah Sheraton
Mon autre groupe
Dans la pratique du CCC, les groupes qui viennent de loin peuvent être remboursés de leurs frais de voyage, mais l’intégralité des bénéfices est systématiquement reversée au soutien. Nombre de personnes emprisonnées ainsi que nombre de victimes de la répression, de groupes militants ou des projets locaux ont pu être soutenus et aidés par ces soirées.
Si vous souhaitez rejoindre le Collectif Contre Culture, n’hésitez pas à venir discuter lors des soirées de soutien, il y a toujours besoin de coups de main.
De même, Paris-luttes.info ne tient pas sans complices, camarades et allié-e-s. Il n’appartient pas aux gens qui l’animent et reste ouvert à tout ceux et celles qui souhaitent y participer. Nous insistons. Ce site, pour exister, a besoin d’autant de lecteurs et lectrices que d’auteur-e-s, de coups de mains (à la modération comme à l’écriture), de relais, de soutien, de discussions et de rencontres.
Pour nous contacter : paris-luttes-infos chez riseup.net
Communiqué du « Comité pour Clément » sur la mise en liberté de M. Morillo.
Nous avons appris ce jour la libération sous contrôle judiciaire de M. Morillo, principal mis en cause dans la mort de notre camarade, Clément Méric.
Rappelons d’abord que la fin d’une détention provisoire ne présage en rien de l’issue d’un procès, et encore moins de l’innocence des mis en examen. En effet, la détention provisoire est une mesure d’exception qui doit être justifiée par les nécessités de l’instruction et cesser dès que possible. Les parties civiles ne se sont d’ailleurs prononcées sur aucune des demandes de remise en liberté, et ce depuis le début de l’affaire.
Qu’il soit bien clair aussi que nous ne prônons pas l’enfermement comme solution, que nous ne le souhaitons à personne ; et surtout que nous ne nous en remettons pas à la justice pour lutter contre l’extrême droite.
Elle a d’ailleurs prouvé son indulgence voire sa bienveillance à l’égard de celle-ci à plusieurs reprises : les assassins de Brahim Bouarram ont été condamnés à des peines de huit mois à un an ferme, un militant qui a tiré sur un concert de soutien aux sans-papiers a été condamné à deux ans de prison en comparution immédiate sans aucune enquête sur les complicités dont il a bénéficié, Serge Ayoub est relaxé de l’assassinat de James Dindoyal et nous pourrions poursuivre cette triste liste.
La libération de M. Morillo ne doit pas faire oublier que les preuves à l’encontre des militants de 3e Voie qui ont agressé Clément sont accablantes. Loin de la présentation qu’en font certains médias qui renvoient deux versions dos à dos, l’enquête a permis de préciser les zones d’ombres des premières semaines. Plusieurs témoins confirment la présence de poings américains dans le groupe de skinheads ainsi que l’appel de renforts par SMS et appels téléphoniques. Les relevés d’appel confirment également le lien direct entre les agresseurs de Clément et Serge Ayoub, qui prétendait pourtant ne pas les connaître. Enfin, la vidéo de surveillance citée en juin par RTL, dans ce qui restera une belle intoxication d’un média peu regardant, démontre que Clément et ses amis n’ont pas bougé d’un centimètre en direction de leurs agresseurs qui se sont bien jetés sur eux.
Mais le mal est fait. L’extrême droite a réussi son coup de communication avec la complicité de nombreux journalistes qui se sont empressés de relayer leurs versions, voire de donner de l’importance à des provocations verbales alors que notre camarade avait été frappé à mort.
Notre combat ne vise pas à une vengeance judiciaire par l’obtention de lourdes peines. Il vise à refuser que soient mis sur un pied d’égalité les idées de haines et de violence de l’extrême droite avec les idées d’égalité et de progrès social que nous défendons.
Comité pour Clément