A la veille de la COP21, répression, perquisitions et appels à manifestations

Quelques jours avant la COP 21, les flics ont sorti le grand jeu en effectuant une vague de convocations contre les gens soupçonnés d’avoir participé à la manif du 22 Novembre. Cette stratégie de criminalisation des mouvements sociaux est une pure volonté d’intimidation et de division.
En dépit de l’état d’urgence, plusieurs appels à manifester ont été lancés ici ou ainsi qu’une manifestation contre l’interdiction de manifester jeudi soir à République par plusieurs organisations.
Enfin, la mobilisation contre la COP 21 est maintenue, tout comme la manifestation de dimanche, Place de la république.

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Procès de Lucile : 3 mois ferme. Crève la justice !

La compagnonne Lucile, après 6 semaines de détention provisoire à Fleury-Mérogis, passait en procès ce mercredi 25 novembre au tribunal de Bobigny.

Lors d’une de ces mascarades spectaculaires que la Justice sait tellement bien préparer, Lucile a mangé 3 mois de prison ferme avec un maintien en détention.

Ce mercredi, la salle d’audience est comble, une cinquantaine de personnes sont venues soutenir la compagnonne. Les flics aussi sont présents en nombre, CRS casqués, bleus, civils avec mitraillette en bandoulière, et autres RG.

La juge, tout aussi acariâtre que lors du premier procès du 14 octobre, décide de nous prévenir qu’au moindre « débordement », elle n’hésitera pas à faire évacuer la salle comme la dernière fois.

Le procès commence, les conclusions de nullité sont soulevées par l’avocate — elles seront balayées d’un revers de main lors du délibéré. La juge lit les PV des flics, Lucile est poursuivie pour leur avoir dit, entre autres, « Vous êtes des putes, vous avez des uniformes de putes, bande de chiens » et avoir refusé de se soumettre à un relevé d’empreintes digitales. Elle répondra à la juge qu’elle n’utilise pas pute ou enculé comme des insultes, et qu’elle n’a rien contre les prostituées, au contraire des flics, mais que « larbins », ça oui elle l’a bien dit. Sur la signalétique, Lucile dira qu’elle n’avait aucune raison de donner ses empreintes vu que le contrôle était abusif, et que de toute façon elle s’y serait quand même opposé car elle est contre le fichage.

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PARIS GRAND CAPITAL

À Ivry, Alain observe les pelleteuses, on détruit l’usine à côté de sa boulangerie. À Bagnolet, des immigrés sont expulsés d’un squat, ils font face aux CRS sous la neige. À Pantin, Monsieur le Maire fait visiter sa ville en bus, il vante ses réalisations aux futurs habitants. Une balade dans le chaos de la restructuration urbaine.GRAN PARIS

Le film Paris grand capital est dors et déjà terminé et sa diffusion commencera à la mi-septembre. Il a été réalisé de manière indépendante, sans boites de production, ni subventions.

Mais nous aimerions également le sortir en DVD. Il pourra alors être distribué en vente directe lors des projections et dès novembre prochain, en librairie par les éditions du bout de la ville.

Pour rendre possible la fabrication du DVD, du livret et des affiches du film, nous comptons sur une souscription. Par ailleurs, si nous récoltons assez d’argent (3000 euros) nous espérons pouvoir aussi réaliser le sous-titrage du film en anglais, en arabe, en espagnol, voire même en Chinois.

Plus que 2 jours pour la souscription pour le DVD :
https://www.touscoprod.com/fr/parisgrandcapital

et pour aller plus loin dans le travail du réalisateur, il existe un site et une chaine youtube avec ses productions documentaires:

http://acontrechamp.net/

REP ISKANDER ET SOUTIEN A SA FAMILLE

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il nous avait fait jouer à la miroit’, en soutien à la création d’une brasserie autogéré, on le croisait dans la rue, dans les concerts,en manif’, et on se régalait de ses dessins sur son tumblr, Iskander n’est plus de ce monde dont il combattait et dénonçait chacune des injustices, toutes nos pensées  vont à lui et à sa famille, Natacha et Edriss, que vous pouvez soutenir ici.

Méditerranée : cimetière des prolétaires

Le capitalisme n’est pas seulement un système condamné à s’enfoncer dans la crise, il est avant tout une guerre économique permanente qui enfonce l’humanité dans l’horreur, chaque jour un peu plus. Cette guerre fait son lot quotidien de prisonniers, de blessés et de morts. Après avoir survécu à l’odyssée que représente la traversée de la Méditerranée, sur des embarcations précaires, certains prolétaires se retrouvent enfermés dans des lieux «d’accueil», centres de concentration modernes, surveillés par des militaires, en attente pour la plupart d’être renvoyés dans leur pays. Mais d’autres n’ont même pas cette «chance». Aujourd’hui des centaines d’entre eux, dont des dizaines d’enfants ont subi une mort atroce enfermés dans la cale d’un cargo. Les chefs d’états qui sont les généraux de cette guerre économique osent faire leur sale petit numéro devant les caméras de télé, mais pensez vous que ce drame les poussera à accepter d’abolir les frontières, à renoncer à leurs privilèges ? Jamais ! Que feraient les soldats s’il n’y avait plus de guerre militaire ? Que feraient les patrons s’il n’y avait plus de guerre économique ? Que feraient les gouvernements et les agences telles que Frontex (Agence européenne pour la gestion de la coopération opérationnelle aux frontières extérieures), qui coordonne l’opération Triton visant à bloquer le flux migratoire vers l’Europe, s’il n’y avait plus de frontières ? Alors pour que tout ce petit monde garde son boulot, pour maintenir cet ordre immonde, nous allons continuer à regarder nos enfants mourir noyés par dizaines, avec comme maigres consolations un salaire, un I phone, une bagnole et un match de foot.

Le prolétariat est tout aussi responsable d’accepter ces consolations plutôt que de s’insurger contre ses tortionnaires. Regarde cet enfant terrorisé dont les poumons viennent de se remplir d’eau de mer, et dis-toi que c’est le prix à payer pour préserver la propriété privée, l’argent, la marchandise et son spectacle. Alors, que fais-tu ? Rien, comme hier. Aujourd’hui tu as perdu ton humanité, et demain tu n’y penseras même plus, trop occupé que tu seras à courir après le fric, dont on n’aura jamais assez tant qu’il existera.

Les frontières servent à protéger les intérêts d’une bourgeoisie nationale contre une autre. Penses-tu que ces intérêts sont les tiens ? Penses-tu, comme ton patron, que ces prolétaires qui ont tenté de traverser la mer pour avoir une chance de survivre sont tes ennemis, tes concurrents ? Dans ce cas tu as raison de laisser crever ces gamins, comme tu l’as toujours fait. Chacun sa merde, et ça te fait marrer. Ta lâcheté n’est pas le signe de ton intelligence mais bien celui du conditionnement mental qui t’as formé à accepter l’inacceptable, comme si c’était normal. Si tu penses que tout ce que tu as à faire c’est te débrouiller pour être plus malin que les autres, tirer ton épingle du jeux, c’est que tu as bien appris ta leçon, mais tu te trompes : le seul qui s’en sort bien, c’est ton patron. Ce sont ses intérêts qui sont défendus par le gouvernement et ses guerres, ses frontières et ses « politiques migratoires ». C’est pour le protéger que tes frères et soeurs, tes enfants, ont connu cette ignoble tragédie, pense à ça la prochaine fois que tu le vois, demande lui s’il est prêt à renoncer à ses bénéfices pour que ce massacre ne se reproduise plus. Et si il n’est pas prêt à y renoncer, la seule chose qu’il te reste à faire est de lui enlever, par la force s’il le faut, car la seule vraie justice ne peut venir que de toi, et sûrement pas d’un gouvernement, de son armée et de sa police qui sont autant de criminels sans coeur ni cerveau, qui provoquent ces drames insoutenables avant de s’en servir à des fins politiciennes.

Refusons d’être les gentils spectateurs de cette guerre dirigée contre nous, ni d’en être les collabos bien disciplinés, nous sommes dans le camp de ces prolétaires qui sont victimes aujourd’hui de l’horreur capitaliste et nous devons nous battre pour y mettre fin.

ABOLITION DE LA SOCIÉTÉ DE CLASSE
ABOLITION DES FRONTIÈRES
RÉVOLUTION PROLÉTARIENNE MONDIALE

GARAP

www.garap.org
www.epines.noblogs.org

Ils nous veulent à la rue, on va leur mettre des bâtons dans les roues !

Contre l’expulsion des Francs-Tireurs à La courneuve, Manifestons le samedi 16 mai à 15h, départ devant le squat.

Un an à peine après notre installation dans les lieux, nous sommes expulsables ! Pourtant, durant ces quelques dix mois passés au squat du 13, rue des Francs-tireurs, à La Courneuve, nous avons bataillé contre le propriétaire,Histoire et Patrimoine, afin de faire reconnaître auprès de la « justice » le peu d’urgence qu’il y avait à nous remettre à la rue.

Mais le droit de propriété est toujours le plus fort aux yeux des tribunaux, même lorsqu’il consiste à faire pourrir sur pied des bâtiments tout à fait habitables.

Nous sommes donc désormais une trentaine de mal-logés, demandeurs d’asile, chômeurs, étudiants à être menacés d’expulsion à brève échéance. Les activités que nous avons mises en place dans ce lieu, que ce soient les cours de français pour étrangers, les concerts, les discussions et projections, sont destinées à disparaître.

Destinées à disparaître aussi l’autogestion, la solidarité, la mise en commun des problèmes, des solutions, du matériel, que nous avons pratiquées depuis le début, pour nous passer de chefs, pour ne pas être réduits à la concurrence de tous contre tous ou à la misère.

Ce qui va peut-être, dans un futur lointain, remplacer les lieux, ce sont 28 logements, semblables à ceux qui prolifèrent par milliers dans d’autres anciens quartiers populaires (La Plaine saint Denis, le quartier du canal à Pantin…), et dans lesquels il est impossible de se loger pour les plus vulnérables économiquement (chômeurs, femmes au foyer, ouvriers, et autres smicards…). Mais qui s’en soucie ? L’essentiel en urbanisme, comme le disait récemment le président de Plaine Commune, Patrick Braouezec (FdG), n’est-il pas de « créer de la valeur » ? Les pauvres sont virés de leurs quartiers ? Ce n’est qu’un dommage collatéral…

Cette logique nous révolte, aussi nous refusons de quitter le 13, rue des Francs-tireurs.

Non à l’expulsion du 13, rue des Francs-tireurs !

Non à toutes les expulsions !

Relogement de tous les habitants et de l’association !

Non à la transformations des quartiers populaires en machines à sous pour promoteurs immobiliers !
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Au Havre, le frère d’Abdoulaye Camara poursuivi pour avoir collé des stickers accusant la police

Polémique. Son frère devra payer pour avoir collé des stickers accusant la police.

Au Havre, le frère d’Abdoulaye Camara poursuivi pour avoir collé des stickers accusant la police
Le 21 février, les proches d’Abdoulaye Camara organisaient une marche. Sur leur polo, le même message que les stickers incriminés (photo B. M.)
«C’est maintenant son frère Birama qui est harcelé par la police*. Harcelé pour des petits stickers ! » La réaction n’a pas tardé sur le blog « Paix et Liberté » rédigé par Abdourahmane, aîné d’Abdoulaye Camara, tué avenue du Bois-au-Coq de plusieurs balles dans le corps par deux policiers, le 16 décembre dernier, après qu’il ait poignardé un passant à plusieurs reprises.

Birama Camara s’est vu, en effet, transmettre le 7 avril dernier un courrier signé de la main de la directrice du service propreté et interventions urbaines de la ville du Havre l’enjoignant à régler, dès réception de la facture, la somme de 105,93 € auprès du trésorier principal afin de s’acquitter des frais d’enlèvement d’affiches. Selon la missive, ce sont 22 affiches qui ont été enlevées par les agents municipaux le 2 avril, boulevard Jules-Lecesne.

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Le 18 mai pour Zyed et Bouna, Appel à mobilisation nationale

Le 27 octobre 2005 à Clichy-Sous-Bois, une dizaine d’adolescents qui sortent du foot sont interpellés par la police et prennent la fuite par peur d’un contrôle. Pris en chasse par plusieurs voitures de la BAC, Zyed, Bouna et Muhittin se réfugient dans un transformateur EDF. Vingt minutes plus tard, Zyed et Bouna meurent électrocutés. Muhittin, gravement brûlé, parvient à prévenir les secours.

Le 18 mai prochain, la cour d’appel rendra publique sa décision au sujet des deux policiers mis en examen dans cette affaire. Inculpés au départ pour mise en danger délibérée, la justice ne retient plus aujourd’hui que la non-assistance à personne en danger pour les deux seuls policiers mis en cause.

Après dix ans de batailles judiciaires et une relaxe confirmée une première fois en appel, quelque soit le verdict il ne sera jamais pleinement satisfaisant. Dans de trop nombreux cas les policiers mis en cause bénéficient d’une impunité judiciaire et sont traités comme des citoyens au-dessus des lois (Amnesty International, avril 2009).

Insultes, contrôles d’identité abusifs, brimades, mutilations, autant de pratiques qui constituent une violence quotidienne. Ali Ziri, Abou Bakari Tandia, Mohammed Boukrourou, Lamine Dieng… Nous ne parlons pas ici d’accidents ou de bavures, mais d’une violence d’Etat dont la justice se fait complice. Faut-il s’étonner des révoltes dans les quartiers populaires ?

Le 18 mai nous ne nous tairons pas ! Ces combats ne s’arrêtent pas aux portes des Palais de justice. Dans la rue, la lutte se construit et la solidarité s’organise.

Des familles et des collectifs se retrouveront
devant la cité judiciaire de Rennes à 14H30.

En île-de France, rassemblement à 19H devant
le tribunal de Bobigny, lieu de tous les non-lieux.

Rassemblons-nous devant tous les tribunaux de France
à partir de 19h pour montrer que nous n’oublions pas !

zyedbouna18mai@gmail.com

CAISSE DE SOLIDARITÉ AVEC LE MILI !

Le Mili fait appel à votre générosité pour financer l’impression de plusieurs milliers de stickers et d’affiches. La situation précaire du collectif, car composé majoritairement de lycéen-ne-s et d’étudiant-e-s rend compliqué la collecte d’une somme importante. C’est pour cette raison que nous vous sollicitons !

Une fois le matos imprimé, nous enverrons à chaque personne ayant contribué des stickers et des affiches par voie postale !

Clique ici pour contribuer au pot commun et recevoir des supers stickers !

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site du MILI