7 idées de lectures sur l’urbanisme, l’avortement, la sexualité, l’exploitation, et la xénophobie

Dans cet article tu retrouveras une sélection de 7 textes dont on a réédité les couvertures à notre sauce. Ils font partie de ceux qu’on propose régulièrement en version papier quand on bouge avec l’infokiosque coutoentrelesdents. Ces brochures sont toutes dispo en téléchargement gratuit et sont faites pour être partagées et diffusées largement! Bonne lecture, et si tu as une brochure à nous proposer tu peux nous l’envoyer pour qu’on la diffuse.

Peau, de Dorothy Allison. Ce court extrait de peau (skin, 1999), un recueil de 24 textes, aborde tout en nuances les questions des identités de genre butch et fem, la sexualité en général, l’inceste. L’auteure américaine, décédée en 2024, laisse un témoignage vivant de sa condition de femme lesbienne, pauvre, qui pratiquait le bdsm et luttait pour les droits des minorités sexuelles.

 

 

A bas les restaurants, du collectif prole info

« un restaurant est un endroit misérable. Tous les restaurants qui font des annonces dans le journal en jouant du violon, qui servent uniquement de la nourriture biologique, sans gras ou végétalienne, qui cultivent une ambiance cool avec des beaux dessins sur les murs ; tous ces restaurants ont des cuisiniers, des serveuses et des laveuses de vaisselle qui croulent sous le stress, la déprime et l’ennui et qui veulent autre chose. »

 

Avorter : histoires des luttes et des condition d’avortement, du collectif IVP Avortement : la loi Veil ? D’accord, cette loi a légalisé le fait d’avorter. Mais cette brochure revient avec précision sur ce qui l’a précédée, et permise. Elle détaille les décennies de gens qui s’organisent pour favoriser l’accès à la contraception et à un avortement qui respecte l’intégrité physique de chacun.e, des manifestations pour que la contraception et l’avortement soient autorisés, des centres de santé autonomes, des affiches et brûlots en faveur du droit à disposer de son propre corps… Très documenté et complet, ce texte renvoie vers des films, des ouvrages et des points de vue que le discours dominant ne visibilise pas. Le collectif qui en est à l’origine a fait ce travail documentaire pour souligner l’importance de ne pas se laisser déposséder de ces pratiques par le corps médical, qui, déterminé par le patriarcat, peut toujours revenir sur ce qui semble être un acquis.

 

Cancer, l’art de ne pas regarder une épidémie, de Celia Izoard ; suivi de Si vous allez mourir, tapez étoile – Lutter pour faire reconnaître les
cancers professionnels, par Anne Marchand.
Le cancer est dans nos vie. On se fait tester, on essaie d’éviter les comportements « à risques », mais le nombre de cas ne fait qu’augmenter. Les individus sont souvent rendus responsables de leur maladie, et il leur est souvent difficile de prouver que c’est leur environnement qui peut en être à l’origine. Voilà deux textes, sortis initialement dans la revue Z, qui parlent de la situation en france mais répondent à une problématique mondiale.

 

Belle époque et xénophobie : paru dans Traits noirs, un fanzine anarcho-punk des années 2000, ce texte est une piqûre de rappel de l’accueil tragique et indigne qui a été réservé aux immigré.e.s italien.ne.s au 20ème siècle en france. Dédicace spéciale aux petits enfants d’italien.ne.s qui défendent aujourd’hui un système raciste au mépris de leur propre histoire…

 

 

Urbaniser pour dépolitiser, de Jean-Pierre Garnier : Ce texte, un cours de fac datant de 2001, amène une critique des politiques publiques de gestion de l’habitat urbain, notamment celui des classes pauvres, par les autorités. Il y est question de comment au nom de la lutte contre « les incivilités » ou « les violences urbaines » des gouvernements ou des mairies détruisent, reconstruisent et modèlent en permanence les espaces de vie des gens sans jamais prendre en compte les besoins réels des habitant.e.s.

 

Vider paris de ses pauvres : les jeux olympiques et paralympiques, avec leur apparence d’inclusivité et de diversité, sont l’occasion rêvée pour les villes qui les accueillent de procéder à toute une restructuration de l’espace et de la sociologie. Elles nettoient les rues, restaurent les monuments, ravalent les façades, et en profitent pour expulser des locataires indésirables, des migrant.e.s qui campent entre deux boulevards, etc. Après l’extase généralisée autour des cérémonies d’ouverture et de clôture de ces jeux, ce type de brochure permet de ne pas se laisser abuser par tout ce spectacle et de ne pas en oublier l’enjeu principal : l’argent.

📚lire pour comprendre, comprendre pour lutter : le berceau des dominations, dans l’enfer des tournantes, le consentement, le sexocides des sorcières, stone butch blues📚👓

5 livres sur le patriarcat pour le combattre: une enquête sur l’inceste et l’accaparement des corps par un ordre social hiérarchisé, deux autobiographies sur la résilience et les facettes de la culture du viol dans la france des années 80/90, un pamphlet dénonçant le masculinisme durant le moyen âge et ses conséquences jusqu’à aujourd’hui, un roman disponible gratuitement suivant les péripéties, les joies et les difficultés d’une personne lgbt aux états-unis durant les 70’s.

Grâce une enquête anthropologique menée auprès de personnes condamnées pour abus sexuel sur des enfants, Dorothée Dussy dévoile et détaille les fondements incestueux de l’ordre patriarcal. Une plongée sous le tapis du sexisme, de sa reproduction sociale à ses « justifications ». On découvre notamment à travers la collecte et l’analyse de la parole des agresseurs que le patriarcat consiste en l’accaparement des corps de catégories qu’il hiérarchise et déconsidère. Sa violence se reproduit à travers l’oppression des enfants au sein de la famille dont le fonctionnement reflète l’ordre social dominant, le tabou de l’inceste ne consistant pas en une interdiction de l’imposer mais d’en parler.

Le berceau des dominations, Dorothée Dussy


 

Derrière un titre et une quatrième de couverture aux relents d’instrumentalisation du féminisme à des fins classistes et racistes (typique des années sos racisme/ni pute ni soumise), on découvre le témoignage poignant et intelligent de Samira Bellil. Elle expose la mécanique patriarcale à l’œuvre dans la société française : les coups et les viols des hommes, la complicité des femmes qui pourtant subissent aussi, la rumeur et la diffamation misogyne, la police et son inquisition masculiniste, l’absence d’aide et de suivie de la justice étatique, l’indifférence sexiste et cupide de ses avocates, l’impact de la masculinité et de sa violence dans la formation de son caractère, les rapports de genre de l’amour hétérosexuel…Si on regrette que la violence  soit parfois présentée comme l’apanage des ghettos pauvres, c’est pourtant bien dans l’ensemble du corps social que l’on voit se reproduire l’ordre patriarcal, raciste et capitaliste au détriment d’une jeune femme. Malgré cela, derrière la noirceur de plusieurs épisodes du récit, c’est la résilience, la sororité, les mains tendues, l’amitié.e, la force de la libération de la parole qui se dessinent. Toujours avec sincérité et humour, Samira livre aussi une plongé inédite sur la zone, les bandes, les débuts du hip hop en France, loin des récits hagiographiques que les mecs de cette période tiennent.

Dans l’enfer des tournantes, Samira Bellil


Retraçant la relation d’abus que l’écrivain Gabriel Matznef fit subir à l’autrice quand elle était adolescente, Vanessa Springora revient sur les stratégies déployées par le prédateur sexuel pour assurer son emprise et les dégâts qu’il a causé dans sa vie. Masqué derrière sa notoriété en manipulant la confiance et l’estime de soi des personnes qu’il tente de mettre sous sa coupe, on découvre aussi comment l’entourage de Matznef, de ses proches amis au monde littéraire où il évolue, s’est fait complice des ignominies qu’il perpétrait. Un récit autobiographique révoltant à l’intersection de la culture du viol et de l’élitisme bourgeois, un témoignage qui donne envie de balancer un pavé dans le patriarcat.

Le consentement, Vanessa Springora


Un texte court retraçant les attaques masculinistes menées par des chrétiens contre le pouvoir féminin du XV éme au XVII éme siècle. Des techniques de répression aux discours les justifiant, Françoise d’Eaubonne dénonce les féminicides organisés en toute conscience par des hommes dont le sexisme servait de boussole existentielle. De saint Paul à Nicolas Rémy en passant par le marteau des sorcière, c’est tout le fantasme mascu d’un monde sans femmes que l’on découvre et qui s’est exercé au détriment de milliers d’entre elles, torturées et tuées par des hommes voulant assurer leur domination sur tout les aspects de la vie en dépouillant les femmes de leur autonomie.

Le sexocide des sorcières, Françoise d’Eaubonne


Un roman aux accents autobiographique qui suit le parcours de Jess Goldberg dans l’Amérique des années 70. A la recherche de son identité mise à mal par le capitalisme, le sexisme et le racisme, on suit la protagoniste dans les usines et les espaces de sociabilité queer, approfondissant le trouble dans le genre, confronté à la répression policière et patronale, en quête d’une entraide parfois inattendue, toujours en lutte face à des oppressions qui se croisent et s’incarnent à tout les niveaux du récit et de la société. Le lectorat le moins familier des questions abordées par Leslie Feinberg pourra suivre ce parcours initiatique au rythme de son personnage principal, tandis que celles et ceux qui connaissent bien ces thématiques trouveront un brûlot politique jamais séparé de l’affect et du vécu! Une œuvre incontournable du xx éme siècle, disponible gratuitement sur internet, selon le souhait de son auteure, communiste manifestement bien consciente de la nécessité de sortir du rapport bourgeois et marchand au livre et au savoir (un click sur l’image pour aller le lire)

 

Stone butch blues, Leslie Feinberg

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🦶shaihulud x ottonom🦶les pieds dans le plat🦶

🦶à l’origine paru sur émeutes 2 chambre, revoilà « les pieds dans le plat » et son clip tourné au squat du bourdon près de bastille à paris, en 2011.
🦶un squat important pour certaines des personnes de coutoentrelesdents où l’on a vécu.e.s, enregistré.e.s et participé.e.s à la vie du lieu: cantine et récup, sport, projection, concert et tout un tas d’initiative autonome, libertaire, et en luttes.
🏴‍☠️ http://weshbastille.kif.fr/ 🕯️
🎤rap: shaihulud x ottonom
🎹 instru.mix.ppf: coutoentrelesdents 💻 clip: plein d’amour pour bintou qui nous avait filmé et monté ce clip carré comme jaja à une époque ou les téléphones filmaient pas encore 🏴‍☠️

📚de la lecture contre l’ennui, des armes pour agir : le dernier des hippies, l’art de lancer des choses, trajectoires : témoignages de la scène punk diy, raccourci vers nulle part, du fric ou on vous tue📚👓

5 livres pour tirer des leçons du passé et construire le présent : un témoignage et un hommage aux festivals libres des années 70, des bons conseils pour jeter des trucs qui sont autant de bons conseils pour vivre sa vie, une série d’entretiens avec des punks qui ont refusé le profit et adopté la logique du fais-le-toi-même, un roman pas si fictionnel que ça qui nous fait plonger dans la vie d’un keupon banlieusard du début du millénaire, et une petite autobiographie revenant sur les années d’existence d’os cangaceiros, ces hors la loi révolutionnaires des années 80.

Cofondateur du groupe anarcho punk crass, Penny Rimbaud revient sur le parcours de Wally Hope, un hippie anglais organisateur de festival libre comme celui de Stonehenge. A travers ce récit au dénouement tragique, l’auteur montre les efforts déployés par une génération pour exister hors des sentiers tracés par les normes, l’argent, la docilité, la tristesse…Malheureusement l’histoire de cette vague joyeuse est aussi celle de sa répression, et Rimbaud revient sur tout les aspects de cette période charnière entre la « fin » de la contre culture hippie et les premiers accords nihiliste punk.

Le dernier des hippies, Penny Rimbaud


 

Sous la forme d’un précis consacré au lancer d’objet, le comité des bons conseils recense toute les manières de jeter efficacement diverses choses loin de soi. Sous des dehors pratiques se dévoilent un petit traité philosophique prenant pour point de départ un geste caractéristique que l’être humain a exercé depuis le fond des âges, beaucoup moins anodin qu’on ne l’envisage. Léger mais profond, c’est une lecture revigorante qui donne envie de se saisir des choses pour les voir s’envoler.

L’art de lancer des choses, le comité des bons conseils


Une série d’entretien avec des acteurs clés du punk diy contemporain, cherchant à faire état des évolutions et modifications des pratiques. Les interviewés ont tous passé plusieurs décennies à s’investir dans la scène punk hexagonale, et les questions leur permettent de raconter ce mouvement et leurs rapports à celui-ci avec recul et passion. On les voit revenir notamment sur l’arrivée d’internet et ses conséquences sur une sociabilité qui cherche l’autonomie et le refus des contraintes. Témoignages d’un monde encore vivace, interrogeant toujours ses perspectives et ses pratiques, le recueil superbement auto-édité vient poser une pierre essentielle et salutaire d’une histoire qui s’écrit encore au jour le jour.

Trajectoires, témoignages de la scène punk diy des années 90 à nos jours


Roman aux accents autobiographiques écrit par alex, l’auteur du fanzine punk ratcharge. Sur les traces d’un jeune punk de banlieue parisienne au début des années 2000, de squat en amour compliqué, de concerts transcendants en descente aux enfers, à travers la paranoïa, l’affirmation de soi, l’exploitation et la liberté, les amitié.e.s et les déceptions. Une histoire qui sent le vécu, décrivant d’une manière réaliste l’environnement punk diy de l’époque et son impact dans la vie quotidienne et affective. A travers les péripéties et transformations du narrateur c’est tout un (anti)monde qui se dévoile avec ses aspirations, ses remèdes et ses poisons, ses fantasmes et ses réalités, ses impasses et ses possibles, ses naïvetés et ses lucidités, un récit porté par un style clair, concis, et percutant. Un quasi roman d’apprentissage en territoire punk et témoin d’une époque pas si lointaine.

Raccourci vers nulle part, Alex Ratcharge


Alèssi Dell’Umbria revient sur les années passées en compagnie des os cangaceiros à lutter contre le vieux monde. Le refus du travail, la participation active aux luttes qui les entourent dans les banlieues, les usines et les prisons, les arnaques et les débrouilles, l’ouvrage permet de plonger un peu plus profondément dans le quotidien des ces hors la loi révolutionnaires inspirés par les situationnistes ou bien de les découvrir à travers leurs péripéties durant les années 80. Une bonne introduction ou un bon complément aux publications produites par le groupe (disponible dans notre infokiosk) !

Du fric ou on vous tue, Alèssi Dell’Umbria

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📚de la lecture pour étancher sa curiosité et comprendre le monde: mods, la punition, une affaire de viol, révolutionnaires sans révolution, jo attia📚👓

5 livres pour apprendre sans se prendre la tête, au menu : une enquête sur une contre-culture et son impact dans nos vies, le récit autobiographique de jeunes au prise avec une répression féroce, un polar intersectionnel des années 80, la vie d’un communiste surréaliste par lui-même, et celle d’un caïd du milieu narré par sa fille!

Les mods, abréviation de modernist, ont fait exister l’un des premiers mouvements contre-culturel de la jeunesse d’après-guerre dont l’influence a été considérable jusqu’à aujourd’hui. On y suit l’histoire de ces jeunes aux allures et attitudes de dandy, qui se forgent un style vestimentaire unique et s’intéressent de près aux scènes musicales caribéenne ou afro-américaine. Un ouvrage qui permet de saisir le lien entre la société industrielle et de loisirs et les désirs de distinction et d’émancipation qu’elle suscite. A la convergence des lignes de fuites du capitalisme et de leur récupération par la marchandise, le mouvement mods influence jusqu’à aujourd’hui les dynamiques contre-culturelles mais a aussi laissé une trace indélébile sur le monde marchand et sa façon de s’adresser aux consommateur.e.s.

Mods, la révolte par l’élégance, François Thomazeau


 

Le témoignage d’un jeune homme arrêté et enfermé en camp de redressement militaire pour avoir manifesté pour la démocratie au maroc en 1965. Au plus proche des évènements qu’il a vécu, Tahar Ben Jelloun décortique la mécanique de la répression à l’aide de descriptions acérées et en livrant ses impressions avec sincérité. On ne peut qu’être glacé.e.s à la lecture de toutes ces aspirations à une vie meilleure malmenées par la violence militaire et nationaliste, à l’évocation d’une jeunesse brutalisée pour avoir osé s’exprimer en faveur de plus de liberté d’expression et de participation à la vie politique. Cette violence n’a pas disparu, elle s’exprime toujours sans masque dans bien des endroits, et elle se tapit à l’ombre de rapports sociaux policés. Un excellent livre pour ne pas oublier et combattre les rapports de domination dans nos vies.

La punition, Tahar Ben Jelloun


A travers le récit fictif d’un fait divers, le viol et le meurtre d’une femme blanche par cinq afro-américains dans le cinquième arrondissement de paris en 1956, Chester Himes dresse un portrait subtil des rapports d’oppressions de genre, de race, et de classe et de la manière dont ils animent la société occidentale et ses acteurs/actrices. Il montre comment divers processus d’oppressions déterminent et biaisent les rapports de tout un chacun aux autres et aux faits, et tient en haleine avec une galerie de personnages fouillés et une intrigue riche en rebondissements.

Une affaire de viol, Chester Himes


André Thirion livre une autobiographie dense suivant conjointement son parcours au sein du parti communiste et du groupe des surréaliste, et toutes les tentatives qu’il fit pour les rapprocher durant l’entre deux guerres. Une plongée vertigineuse entre évènements historique et vie quotidienne, sur les traces des avant-gardes politiques et artistiques du début du vingtième siècle en france. Galerie de personnages aujourd’hui illustre ramené à leur humanité, voyage à travers l’histoire et les motivations de ces figures, état des lieux des rapports de force, des illusions et des désillusions vécues, un point de vue inédit sur une période et des individu.e.s dont les actes et les prises de positions pour un monde meilleur furent récupéré après guerre et intégrés à une nouvelle mythologie nationaliste et « républicaine ».

Révolutionnaires sans révolution, André Thirion


La vie du célèbre bandit, narré avec habileté par sa fille. De sa jeunesse mouvementé à sa place de caïd dans le milieu parisien, en passant par les bataillons disciplinaire d’afrique, le camp de concentration de mauthausen, jusqu’à son rôle de barbouze, Nicole Attia évoque la vie de son père, le présentant comme un homme refusant les contraintes pour lui et pour les autres, solidaire face à l’injustice, réussissant à dépasser ses origines sociales par la seule voie qu’il connait pour ne pas subir sa vie, le banditisme. Ami du célèbre Pierrot le Fou, membre du gang des tractions avants, la célébrité de Jo Attia s’estompe devant le portrait détaillé qui en est fait, et ses aventures ne laissent pas de répit à la lecture!

Jo Attia, Nicole Attia

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🔖 Infokiosque : ☢️ Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) ☢️

🐊Les animaux détestent le nucléaire (et vice et versa) 🦌

Quelles sont les conséquences immédiate de l’activité nucléaire sur les animaux non-humains? Les réacteurs sont refroidis avec l’eau des courts-d’eau et des mers, or c’est l’espace dans lequel vivent des milliers d’espèces, que ce soit des poissons, crustacés, et mammifères marins. L’industrie nucléaire est bien obligée de les prendre en compte – on ne peut pas dire qu’elle les prend en « considération » – pour éviter que ces animaux ne finissent en bouillie dans les circuits de refroidissement.

En cas de catastrophe, que fait-on des chats, chiens, chevaux et autres animaux domestiques, dont on veut limiter les déplacement et la reproduction une fois qu’ils sont contaminés par la radioactivité ? On les extermine…

Et pourtant, un peu partout, cette industrie se targue de préserver la faune et la flore, en plus de limiter les émissions de CO2 et compagnie.

« Imaginer un monde sans exploitation animale, c’est souhaiter la fin de l’ordre nucléaire, capitaliste et colonial. Les luttes antispécistes et écologistes ne peuvent pas défendre le nucléaire sans incohérences, et les luttes antinucléaires doivent prendre en considération les autres espèces dans leurs argumentations et dans l’organisation de la lutte. »

Une brochure réalisée par un collectif d’anonymes en prévision des Bestiales : 3 jours de rencontres autour de l’émancipation animale à Bure en février 2023. Retrouvable comme bien d’autres sur infokiosques.net

 

🎶la chair étrange, version physique et diy🎶

💿 la chair étrange, version physique et diy, 8 chansons à propos de la vie sur terre à la croisée du rap et du punk/hardcore

🎨47 cd-r imitation vinyle numéroté à la main et livret impression laser glissés dans une enveloppe kraft décorée d’un sticker diy illustrant l’album, l’ensemble est protégé par une pochette plastique et cherche à évoquer les galettes des groupes de screamo 90’s
🏴‍☠️dispo gratuit ou à l’échange, envoie un mp sur les réseaux, ou un mail !

⚙️ Infokiosque : 🦺 Bureau de Désertion de l’emploi 🖥️🕙

Manuel non-exhaustif de débrouille individuelle et collective contre la société capitaliste

«  L’emploi occupe une place centrale dans notre société, cela ne se résume pas à la question économique avec le salaire comme moyen de subsistance (dans notre société, travailler pour gagner de l’argent est vu comme le seul moyen de subvenir à ses besoins). L’emploi a aussi une fonction sociale (pour certain·es le travail est le seul moment en contact avec d’autres personnes) ou d’utilité sociale (même dans une société individualiste, le besoin de se sentir utile et donner un sens à sa vie reste important) qui apporte une forme de « sécurité » en échange du temps qu’on lui donne.

Sortir de l’emploi, c’est dépasser certaines peurs (la peur de ne plus avoir de logement, de ne pas manger à sa faim, de se retrouver isolé·e, de s’ennuyer …) et la pression sociale.  »

Face à cette contradiction, le désir de ne pas vivre l’exploitation et d’être libre de son temps, et les difficultés financières et sociales que ça engendre… il ne nous reste que la solidarité et la débrouille. Cette brochure aborde les multiples manières de s’en sortir autrement qu’en échangeant notre temps contre de l’argent  ; de la revendication de droits fondamentaux comme «  le gîte et le couvert  » pour tou.te.s, à l’autoréduc ou la recherche d’autonomie alimentaire et autre. Elle permet aussi de relativiser l’importance du travail dans nos vies, en tant qu’élément central des interactions et des échanges matériels de notre époque, alors que ça n’a pas toujours été le cas. Au même titre que la désertion face au service militaire a longtemps été pratiquée par les personnes opposées à la guerre et ses conséquences, on peut refuser de consacrer la majorité de nos journées, et donc notre vie, à la grande cause capitaliste.

Ce que j’espère en faisant tourner ce manuel, c’est que des copain.e.s sans emploi qui font face seul.e.s au manque de thunes et en difficulté sociale y trouveront un réconfort et des solutions pratiques pour faciliter leur quotidien, quand celleux qui bossent et saturent y verront de nouvelles perspectives ou changeront leur point de vue sur celleux qui refusent le travail, pour vivre autre chose.

On trouve également ce texte sur Infokiosques.net où il a d’abord été publié ! A diffuser, imprimer, passer de mains en mains 📖

Chamade

🔖Infokiosque : 🐄 Entretien avec une militante antispéciste et anarchiste brésilienne 🌽

Pendant cette période, même entouré.e.s de gens convaincu.e.s par les problématiques environnementales et critiques des différentes formes hiérarchiques, quand on est végétalien.ne.s et antispéciste, j’ai l’impression qu’on est nombreux.es à traverser un petit moment de solitude  ; d’où mon envie de partager la lecture de ce texte.

Sandra, qui a vécu au Brésil où elle est née, appelle dans cet entretien à un véganisme «  populaire  », que je qualifierai peut-être plus de «  politique  » (même si tout est politique!), en contraste avec un véganisme plus bourgeois et déconnecté des problématiques sociales. Elle expose la situation agricole de son pays d’origine et ses conséquences sur l’accès à la nourriture, mais aussi sur la survie de la majorité de la population. Il en ressort que de très gros exploitants produisent de la viande et en inondent le marché local, rendant la viande moins chère que les légumes et les céréales, pendant que la production vivrière végétale est limitée par l’accès au terres.

La lutte des paysan.ne.s sans terres brésilien.ne.s qui dure depuis des décennies fait écho aux luttes contre la tendance mondiale à l’accaparement des sols par une minorité capitaliste qui vise toujours plus de profit, quand la majorité peine à subvenir à ses propres besoins en eau, nourriture et logements. Des activistes antispécistes rejoignent le mouvement des paysan.ne.s sans terres, en opposition avec les éleveurs industriels qui dominent la production alimentaire du pays.

Cet entretien est d’autant plus intéressant qu’il permet de faire le lien entre la consommation mondiale de viande et son impact désastreux sur les populations qui occupent les territoires dévastés par la déforestation où le bétail est élevé, dans le but principale d’être exporté. Alors c’est sûr, d’autres produits alimentaires qu’on peut qualifier de «  post-coloniaux  » comme le café, le chocolat, l’avocat, les bananes… sont inscrits dans un schéma productif qui ruinent les terres et empoisonnent des populations, et d’autres brochures abordent cette question, mais la spécificité de la production de viande au Brésil est le rapport social qu’elle entraîne entre géants industriels et production vivrière ( = destinée à la consommation locale).

Bonne lecture ! En téléchargement libre ici ou sur le site des éditions Cafarnaüm, les éditions anarchistes, antispécistes et intersectionnelles qui ont produit cette brochure !

– Chamade –

📚De la lecture pour finir 2023, des brochures pour poser des infokiosques en 2024 !🧠

Nouvelle fournée de couvertures pour remettre en lumière des textes à lire et à diffuser ! La pratique de l’infokiosque met gratuitement à disposition des témoignages, tutos, points de vue, débats, sur toutes les questions sociales, politiques et techniques possibles, avec pour seule limite l’imagination. Imprimer et poser des brochures partout où l’on peut le faire, c’est prouver factuellement la capacité humaine à faire vivre le partage du savoir d’un point de vue pratique et critique de la recherche du profit et de l’exploitation. Basé sur l’entraide, la débrouille, le partage, la subversion des outils de bureautique à des fins émancipatrices, n’hésitez pas à faire vivre l’une des multiples manière de dire merde au règne de l’élitisme et de la marchandise sur l’accès à la connaissance .

Sur la route de Magadan : « Ce livre écrit par mon fils, parle de faits se produisant à l’heure actuelle en Biélorussie. Il évoque les choix qu’une personne doit faire entre vivre et mourir, être libre ou emprisonné, et entre garder son âme et se trahir. Tout ce qui lui est arrivé s’est passé dans une vie réelle, en plein XXIe siècle, dans un pays qui se veut civilisé et européen, juste avant et après les élections présidentielles de 2010. L’idée de ce livre est apparue en 2011, lors de l’unique entretien qui nous a été accordé dans le centre de détention du KGB. On ne pouvait communiquer qu’en regardant derrière son dos mais nous étions tellement heureux de le voir avec mon mari… »

 

L’incendie millénariste : « La question de savoir si l’Âge d’Or a existé une fois, quelque part, est ici hors de propos. La question véritable étant plutôt que des hommes, depuis toujours, ont été fascinés par l’idée d’un temps et d’un monde où l’on vivrait en toute liberté, sans être assujettis au labeur et sans être séparé.e.s par l’argent et la propriété privée. Ce rêve conserve aujourd’hui encore tout son sens. »

 

 

S’armer jusqu’aux lèvres : « L’idée de cette brochure est née de rencontres entre des femmes qui cherchent à se réapproprier leur corps en échangeant ensemble des connaissances, des pratiques d’autonomie et des discussions autour de la sexualité et de la santé. Des femmes qui en ont eu ras-le-bol des médecins et des labos pharmaceutiques. Des personnes qui partagent un commun féministe et cherchent à résister contre toutes les formes de domination (liée aux différences de genre, de classe, de couleur, de sexualité, de force physique, de bagage culturel et linguistique, d’âge, de lieu, de mode de vie, etc.). »

De l’être humain mâle et femelle  est une lettre adressée par Joseph Desjacques au 19ème siècle (le premier à utiliser le mot libertaire) à Proudhon, qu’il critique à propos de sa mysoginie. « Qu’est-ce que l’homme ? rien. – Qu’est-ce que la femme ? rien. – Qu’est-ce que l’être-humain ? – TOUT.  »

 

 

 

Bastions pirates : « les pirates créèrent un monde qui leur était propre, où ils avaient « le choix en eux-mêmes » – un monde de solidarité et de fraternité, où ils partageaient les risques et les gains de la vie en mer, prenaient collectivement les décisions et vivaient pour eux-mêmes dans le présent, refusant de servir d’outils aux commerçants pour que ceux-ci puissent accumuler des richesses. »

 

 

Petit manuel d’électricité : Un guide pratique (un peu daté, vu l’évolution des normes, le compteur linky etc, mais toujours intéressant pour apprendre des bases) qui s’adresse surtout à celleux qui occupent des maisons vides, souvent restées à l’abandon depuis des années et avec des installations électriques vieilles et dangereuses, et plus largement à toute personne qui veut installer elle-même l’électricité dans sa maison.

 

 

Chronique de youv derrière les barreaux: L’auteur anonyme de Chronique de Youv derrière les barreaux, d’origine mauritanienne, a grandi dans une cité du Val-Fourré à Mantes-la-Jolie (Yvelines). Il a purgé une lourde peine dans une prison française, pour divers vols à main armée commis au début des années 2000.

 

 

La tyrannie de l’horloge : « Maintenant, le mouvement de l’horloge donne la cadence aux vies humaines : les humains sont asservis à la conception du temps qu’ils ont eux mêmes produite et sont maintenus dans la peur, comme Frankenstein par son propre monstre. Dans une société saine et libre, une telle domination arbitraire de la fonction humaine par l’horloge ou la machine serait hors de question. »

 

Tatouage libre : « Le tatouage peut tout être : un outil d’oppression, un outil d’émancipation, de pacification, de résistance, de soumission, de lutte. C’est en tant qu’outil que le tatouage est politique, et c’est en tant qu’outil qu’il faut s’en ré-emparer. »

 

 

 

Lucy Parsons, la révoltée : « On évoque trop souvent Lucy Parsons comme « femme de » Albert Parsons, l’une des victimes de la répression de l’affaire de Haymarket Square, exécuté le 11 novembre 1887. Or sa longue vie de lutte ne témoigne pas que de la naissance d’un puissant mouvement social et syndical aux Etats-Unis. Elle en fut en effet une actrice de premier ordre, en y développant un anarcho-syndicalisme associant anticapitalisme, antiracisme et antisexisme.  »

 

👁️N2K ET COUTOENTRELESDENTS CITÉS DANS LE RÉQUISITOIRE DU PROCÈS DES INCULPÉ.E.S DU 8/12 👁️

🎧 DE LA MUSIQUE ET UN « LABEL » UTILISÉS À CHARGE PAR LA DGSI DANS UNE AFFAIRE ANTITERRORISTE ♫

« les interceptions judiciaires (…) n’ont pas permis de révéler des éléments susceptibles de caractériser les faits reprochés* »
*procès-verbal de synthèse de la dgsi

Récemment, des éléments du dossier d’instruction antiterroriste sur l’affaire du 8/12 ont été publiés sur les réseaux mutu. Un des PV de la dgsi analyse et cite les productions musicales d’N2K et coutoentrelesdents en tant que « label » afin d’en tirer des conclusions à charge contre les inculpé.e.s qui ont écouté une de ses chansons.

Datant de février 2020, les PV qui ont permis les arrestations en décembre, continuent d’être utilisés après 3 ans d’instruction contre 7 personnes « soupçonnées d’avoir envisagé des actions violentes ciblant notamment des policiers sans qu’un projet précis de passage à l’acte ait été identifié »

Tout est dit : on n’est plus coupable de ce qu’on fait mais de ce que la police prétend qu’on pense ;

et pour prouver ses dires, elle peut désormais fouiller nos bibliothèques, décortiquer nos playlists et décontextualiser n’importe quel propos pour en tirer les conclusions qui l’arrangent !

Si cette attaque nuit ouvertement à 7 personnes et leurs proches aujourd’hui, elle cible également toute personne qui porte un point de vue critique à l’égard des autorités et se reconnaît dans des idées émancipatrices. L’arsenal policier et juridique actuel prend les allures d’une police politique, une dérive liberticide qui a été reconnue il y a 11 ans par l’ancien directeur des RGs lui-même1

Les notes sur le rappeur n2k cherchent à faire passer les inculpé.e.s et la frange radicale et autonome de l’extrême-gauche pour des amateur.e.s de violence. Pourtant, ce PV rédigé par l’agent numéroté « 1194 SI » a du mal à masquer soit l’aspect métaphorique des paroles d’une chanson, soit le contenu explicitement dénonciateur des rapports de violence et d’oppression dans ce monde. Les mêmes institutions qui enferment, mutilent, espionnent, bombardent, guerroient et tuent en toute légitimité reprochent aux paroles d’n2k d’appeler à une violence justifiant la répression actuelle et future.

Sous la désignation et le prétexte qu’est l’antiterrorisme, on assiste finalement à un procès d’intentions et d’opinions qui s’affirme en tant que tel. Dans le même temps, ce procès cherche à criminaliser les luttes pour l’émancipation et toutes productions ou pratiques qui en émanent. L’écoute de chansons contestataires, la lecture de textes critiques, des paroles prononcées, suffisent à pourrir la vie de gens pendant des années.

Les outils policiers, juridiques et politiques développés par l’état permettent désormais l’arrestation et l’incarcération préventive de supposé.e.s opposant.e.s, et leur efficacité est testé avec ce procès. L’expérience s’attache autant à la construction spécifique de l’affaire qu’à sa réception dans l’opinion publique et les résistances qu’elle suscite.

Nous appelons à soutenir les inculpé.e.s, ainsi qu’à la mobilisation de toutes celles et ceux qui refusent l’instrumentalisation de leurs pratiques critiques et imaginatives à des fins de répressions, de coercitions, et de restrictions des contestations.

Que tu manifestes, dessines, écrives, diffuses, relaies, chantes, que tu débattes, peignes, filmes, cuisines ou photographies, quel que soit ta manière d’exprimer tes désaccords avec l’organisation et le maintien des oppressions, nous t’invitons à faire connaître et te renseigner le plus possible sur cette affaire et ses tenants et aboutissants, et relayons l’appel à se rassembler devant et dans le tribunal de paris, métro porte de Clichy, du 3 au 27 octobre.

Plus d’infos sur soutienauxinculpeesdu8decembre.noblogs.org.

1Interview mediapart, 20 janvier 2012

📖 🍎Pour des livres gratuits, des textes en libre accès, des guides pour s’autonomiser 🛠️

Des textes gratuits puisque l’accès aux savoirs et à la connaissance subit les conséquences d’une société organisée sur des bases inégalitaires. Des textes pratiques permettant de lutter contre la misère et d’accroitre la solidarité, des textes de critique sociale pour prendre conscience de l’histoire des luttes et affuter sa pensée critique, des textes techniques pour ne pas reproduire les rapports marchands et s’en émanciper ! Utilisons tout les moyens à notre disposition pour faire vivre des espaces de gratuité et de solidarité, partager plutôt que privatiser. Chaque geste en ce sens fissure le mur de la domination marchande !

 

Le squat de A à Z (mise à jour de 2019) est une brochure publiée anonymement et régulièrement mise à jour par ses auteur.e.s. Très complète, elle permet de connaître les détails juridiques liés à l’ouverture des squats, les contraintes logistiques et les techniques de repérage. C’est un chouette outil pour être capable de s’autodéfendre face aux proprios, l'(in)justice et la police.

 

 

Friteuse magazine, des Ateliers permanents (2008) n’est pas un manuel de cuisine grasse quoique ça pourrait être utile aussi : c’est le mode d’emploi pour filtrer de l’huile végétale de récup’ pour en faire du (bio) carburant pour nos vieilles govas!

 

 

 

Cuisine de survie, ou comment nourrir 100 personnes ou plus dans la joie et la bonne humeur… est un recueil de recettes de 2006 produit par la Boite à outils éditions prévues pour nourrir un grand nombre de personnes, avec peu de moyens et sans protéines animales.

 

 

 

Le Guide d’autodéfense numérique en ligne est un ouvrage très détaillé réalisé par des camarades sur notre rapport au numérique, sa place dans nos vies, et quelles possibilité il nous laisse une fois les multiples problèmes qui y sont liés pris en compte. A lire ou à utiliser comme un tuto, au choix.

 

 

 

Le Guide d’autodéfense numérique hors ligne aborde l’usage de l’informatique et ses problématiques hors réseau, en complément de la version online!

 

 

 

 

Les Considérations sur les assemblées  est un  texte critique de l’autorité, du centralisme, de l’uniformisation, de la réduction du Multiple à l’Un par le truchement du consensus et de comment l’assemblée reproduit et favorise ces formes sociales propres à la domination. Une attaque argumentée d’un mode d’organisation  bien souvent idéalisé…

 

 

Intégrale incomplète de Riot magazine, fanzine diy des années 2000 à tendance insurrectionnaliste, l’occasion d’aborder l’ambiance black bloc de l’époque !

 

 

 

 

 

La prison à la maison ? traite du contrôle judiciaire, dispositif de surveillance encadrant notamment les allées et venues des individu.e.s soumis à cette sanction pénale. Une brochure décrivant l’une des nombreuses mesures destinées à nous faire plier et qui explore des moyens d’y résister.

 

 

 

De l’esclavage au salariat est un recueil de textes abordant le passage de l’esclavage au salariat aux états-unis ou en russie, ou comment malgré de fort courants d’émancipation, c’est en fait l’exploitation qui s’est perpétuée.

 

 

 

 

os cangaceiros, l’intégrale des 3 numéros de la revue éditée par le groupe autonome illégaliste et situationniste durant les années 80. L’occasion de se plonger dans les luttes de l’époque à travers les vécus et analyses de ces cangaceiros en guerre contre la marchandise et son monde.