BOUQUINS

des livres à lire, en vrac et en évolution,

ils sont mis là comme  pierre à aiguiser les armes de la critique, et comme tout outil chacun d’eux est à double tranchant et aucun d’eux n’est satisfaisant pour expliquer pleinement notre existence. Aucun n’est mis sur un piédestal, et certains sont même franchement détestables, mais tous peuvent permettre d’appréhender l’une des multiples facettes de nos réalités. Bonne lecture !

Grâce une enquête anthropologique menée auprès de personnes condamnées pour abus sexuel sur des enfants, Dorothée Dussy dévoile et détaille les fondements incestueux de l’ordre patriarcal. Une plongée sous le tapis du sexisme, de sa reproduction sociale à ses « justifications ». On découvre notamment à travers la collecte et l’analyse de la parole des agresseurs que le patriarcat consiste en l’accaparement des corps de catégories qu’il hiérarchise et déconsidère. Sa violence se reproduit à travers l’oppression des enfants au sein de la famille dont le fonctionnement reflète l’ordre social dominant, le tabou de l’inceste ne consistant pas en une interdiction de l’imposer mais d’en parler.

Le berceau des dominations, Dorothée Dussy

Derrière un titre et une quatrième de couverture aux relents d’instrumentalisation du féminisme à des fins classistes et racistes (typique des années sos racisme/ni pute ni soumise), on découvre le témoignage poignant et intelligent de Samira Bellil. Elle expose la mécanique patriarcale à l’œuvre dans la société française : les coups et les viols des hommes, la complicité des femmes qui pourtant subissent aussi, la rumeur et la diffamation misogyne, la police et son inquisition masculiniste, l’absence d’aide et de suivie de la justice étatique, l’indifférence sexiste et cupide de ses avocates, l’impact de la masculinité et de sa violence dans la formation de son caractère, les rapports de genre de l’amour hétérosexuel…Si on regrette que la violence  soit parfois présentée comme l’apanage des ghettos pauvres, c’est pourtant bien dans l’ensemble du corps social que l’on voit se reproduire l’ordre patriarcal, raciste et capitaliste au détriment d’une jeune femme. Malgré cela, derrière la noirceur de plusieurs épisodes du récit, c’est la résilience, la sororité, les mains tendues, l’amitié.e, la force de la libération de la parole qui se dessinent. Toujours avec sincérité et humour, Samira livre aussi une plongé inédite sur la zone, les bandes, les débuts du hip hop en France, loin des récits hagiographiques que les mecs de cette période tiennent.

Dans l’enfer des tournantes, Samira Bellil

Retraçant la relation d’abus que l’écrivain Gabriel Matznef fit subir à l’autrice quand elle était adolescente, Vanessa Springora revient sur les stratégies déployées par le prédateur sexuel pour assurer son emprise et les dégâts qu’il a causé dans sa vie. Masqué derrière sa notoriété en manipulant la confiance et l’estime de soi des personnes qu’il tente de mettre sous sa coupe, on découvre aussi comment l’entourage de Matznef, de ses proches amis au monde littéraire où il évolue, s’est fait complice des ignominies qu’il perpétrait. Un récit autobiographique révoltant à l’intersection de la culture du viol et de l’élitisme bourgeois, un témoignage qui donne envie de balancer un pavé dans le patriarcat.

Le consentement, Vanessa Springora

Un texte court retraçant les attaques masculinistes menées par des chrétiens contre le pouvoir féminin du XV éme au XVII éme siècle. Des techniques de répression aux discours les justifiant, Françoise d’Eaubonne dénonce les féminicides organisés en toute conscience par des hommes dont le sexisme servait de boussole existentielle. De saint Paul à Nicolas Rémy en passant par le marteau des sorcière, c’est tout le fantasme mascu d’un monde sans femmes que l’on découvre et qui s’est exercé au détriment de milliers d’entre elles, torturées et tuées par des hommes voulant assurer leur domination sur tout les aspects de la vie en dépouillant les femmes de leur autonomie.

Le sexocide des sorcières, Françoise d’Eaubonne

Un roman aux accents autobiographique qui suit le parcours de Jess Goldberg dans l’Amérique des années 70. A la recherche de son identité mise à mal par le capitalisme, le sexisme et le racisme, on suit la protagoniste dans les usines et les espaces de sociabilité queer, approfondissant le trouble dans le genre, confronté à la répression policière et patronale, en quête d’une entraide parfois inattendue, toujours en lutte face à des oppressions qui se croisent et s’incarnent à tout les niveaux du récit et de la société. Le lectorat le moins familier des questions abordées par Leslie Feinberg pourra suivre ce parcours initiatique au rythme de son personnage principal, tandis que celles et ceux qui connaissent bien ces thématiques trouveront un brûlot politique jamais séparé de l’affect et du vécu! Une œuvre incontournable du xx éme siècle, disponible gratuitement sur internet, selon le souhait de son auteure, communiste manifestement bien consciente de la nécessité de sortir du rapport bourgeois et marchand au livre et au savoir (un click sur l’image pour aller le lire)

Stone butch blues, Leslie Feinberg

Cofondateur du groupe anarcho punk crass, Penny Rimbaud revient sur le parcours de Wally Hope, un

hippie anglais organisateur de festival libre comme celui de Stonehenge. A travers ce récit au dénouement tragique, l’auteur montre les efforts déployés par une génération pour exister hors des sentiers tracés par les normes, l’argent, la docilité, la tristesse…Malheureusement l’histoire de cette vague joyeuse est aussi celle de sa répression, et Rimbaud revient sur tout les aspects de cette période charnière entre la « fin » de la contre culture hippie et les premiers accords nihiliste punk.

Le dernier des hippies, Penny Rimbaud

Sous la forme d’un précis consacré au lancer d’objet, le comité des bons conseils recense toute les manières de jeter efficacement diverses choses loin de soi. Sous des dehors pratiques se dévoilent un petit traité philosophique prenant pour point de départ un geste caractéristique que l’être humain a exercé depuis le fond des âges, beaucoup moins anodin qu’on ne l’envisage. Léger mais profond, c’est une lecture revigorante qui donne envie de se saisir des choses pour les voir s’envoler.

L’art de lancer des choses, le comité des bons conseils

Une série d’entretien avec des acteurs clés du punk diy contemporain, cherchant à faire état des évolutions et modifications des pratiques. Les interviewés ont tous passé plusieurs décennies à s’investir dans la scène punk hexagonale, et les questions leur permettent de raconter ce mouvement et leurs rapports à celui-ci avec recul et passion. On les voit revenir notamment sur l’arrivée d’internet et ses conséquences sur une sociabilité qui cherche l’autonomie et le refus des contraintes. Témoignages d’un monde encore vivace, interrogeant toujours ses perspectives et ses pratiques, le recueil superbement auto-édité vient poser une pierre essentielle et salutaire d’une histoire qui s’écrit encore au jour le jour.

Trajectoires, témoignages de la scène punk diy des années 90 à nos jours

Roman aux accents autobiographiques écrit par alex, l’auteur du fanzine punk ratcharge. Sur les traces d’un jeune punk de banlieue parisienne au début des années 2000, de squat en amour compliqué, de concerts transcendants en descente aux enfers, à travers la paranoïa, l’affirmation de soi, l’exploitation et la liberté, les amitié.e.s et les déceptions. Une histoire qui sent le vécu, décrivant d’une manière réaliste l’environnement punk diy de l’époque et son impact dans la vie quotidienne et affective. A travers les péripéties et transformations du narrateur c’est tout un (anti)monde qui se dévoile avec ses aspirations, ses remèdes et ses poisons, ses fantasmes et ses réalités, ses impasses et ses possibles, ses naïvetés et ses lucidités, un récit porté par un style clair, concis, et percutant. Un quasi roman d’apprentissage en territoire punk et témoin d’une époque pas si lointaine.

Raccourci vers nulle part, Alex Ratcharge

Les mods, abréviation de modernist, ont fait exister l’un des premiers mouvements contre-culturel de la jeunesse d’après-guerre dont l’influence a été considérable jusqu’à aujourd’hui. On y suit l’histoire de ces jeunes aux allures et attitudes de dandy, qui se forgent un style vestimentaire unique et s’intéressent de près aux scènes musicales caribéenne ou afro-américaine. Un ouvrage qui permet de saisir le lien entre la société industrielle et de loisirs et les désirs de distinction et d’émancipation qu’elle suscite. A la convergence des lignes de fuites du capitalisme et de leur récupération par la marchandise, le mouvement mods influence jusqu’à aujourd’hui les dynamiques contre-culturelles mais a aussi laissé une trace indélébile sur le monde marchand et sa façon de s’adresser aux consommateur.e.s.

Mods, la révolte par l’élégance, François Thomazeau

Le témoignage d’un jeune homme arrêté et enfermé en camp de redressement militaire pour avoir manifesté pour la démocratie au maroc en 1965. Au plus proche des évènements qu’il a vécu, Tahar Ben Jelloun décortique la mécanique de la répression à l’aide de descriptions acérées et en livrant ses impressions avec sincérité. On ne peut qu’être glacé.e.s à la lecture de toutes ces aspirations à une vie meilleure malmenées par la violence militaire et nationaliste, à l’évocation d’une jeunesse brutalisée pour avoir osé s’exprimer en faveur de plus de liberté d’expression et de participation à la vie politique. Cette violence n’a pas disparu, elle s’exprime toujours sans masque dans bien des endroits, et elle se tapit à l’ombre de rapports sociaux policés. Un excellent livre pour ne pas oublier et combattre les rapports de domination dans nos vies.

La punition, Tahar Ben Jelloun

A travers le récit fictif d’un fait divers, le viol et le meurtre d’une femme blanche par cinq afro-américains dans le cinquième arrondissement de paris en 1956, Chester Himes dresse un portrait subtil des rapports d’oppressions de genre, de race, et de classe et de la manière dont ils animent la société occidentale et ses acteurs/actrices. Il montre comment divers processus d’oppressions détermine et biaise les rapports de tout un chacun aux autres et aux faits, et tient en haleine avec une galerie de personnages fouillés et une intrigue riche en rebondissements.

Une affaire de viol, Chester Himes

André Thirion livre une autobiographie dense suivant conjointement son parcours au sein du parti communiste et du groupe des surréaliste, et toutes les tentatives qu’il fit pour les rapprocher durant l’entre deux guerres. Une plongée vertigineuse entre évènements historique et vie quotidienne, sur les traces des avant-gardes politiques et artistiques du début du vingtième siècle en france. Galerie de personnages aujourd’hui illustre ramené à leur humanité, voyage à travers l’histoire et les motivations de ces figures, état des lieux des rapports de force, des illusions et des désillusions vécues, un point de vue inédit sur une période et des individu.e.s dont les actes et les prises de positions pour un monde meilleur furent récupéré après guerre et intégrés à une nouvelle mythologie nationaliste et « républicaine ».

Révolutionnaires sans révolution, André Thirion

La vie du célèbre bandit, narré avec habileté par sa fille. De sa jeunesse mouvementé à sa place de caïd dans le milieu parisien, en passant par les bataillons disciplinaire d’afrique, le camp de concentration de mauthausen, jusqu’à son rôle de barbouze, Nicole Attia évoque la vie de son père, le présentant comme un homme refusant les contraintes pour lui et pour les autres, solidaire face à l’injustice, réussissant à dépasser ses origines sociales par la seule voie qu’il connait pour ne pas subir sa vie, le banditisme. Ami du célèbre Pierrot le Fou, membre du gang des tractions avants, la célébrité de Jo Attia s’estompe devant le portrait détaillé qui en est fait, et ses aventures ne laissent pas de répit à la lecture!

Jo Attia, Nicole Attia

Alèssi Dell’Umbria revient sur les années passées en compagnie des os cangaceiros à lutter contre le vieux monde. Le refus du travail, la participation active aux luttes qui les entourent dans les banlieues, les usines et les prisons, les arnaques et les débrouilles, l’ouvrage permet de plonger un peu plus profondément dans le quotidien des ces hors la loi révolutionnaires inspirés par les situationnistes ou bien de les découvrir à travers leurs péripéties durant les années 80. Une bonne introduction ou un bon complément aux publications produites par le groupe (disponible dans notre infokiosk) !

Du fric ou on vous tue, Alèssi Dell’Umbria

De la France au Népal au rythme des shiloms, des opiacés et diverses drogues, flash nous fait voyager sur les routes empruntées par les hippies dans les années 70. L’auteur est un petit voyou qui narre sa rencontre avec les drogué.e.s chevelu.e.s dans leurs péripéties pour se défoncer pas cher et sans arrêt, jusque dans les montagnes himalayenne et jusqu’à la folie. Écris suite à son rapatriement sanitaire par l’état français, Charles défraya la chronique avec ces souvenirs de crapule au milieu des freaks.

Flash, Charles Duchaussois

Une biographie d’Édith Piaf qui est en même temps une autobiographie de Simone Berteaut, demi sœur de la célèbre chanteuse. Des caniveaux de Ménilmontant à un succès planétaire, on voit comment la môme piaf a développé son style musical unique, porté à travers le monde la poésie des faubourgs  (aujourd’hui on dirait banlieusarde), et formé certains des grands noms de la chanson française qui lui succédèrent. Destin tragique, plongé dans les rouages d’une industrie musical encore balbutiante mais au mécanisme annonciateur, évocation de la vie quotidienne du début  xxiéme siècle, le livre est riche de péripétie, d’émotion, d’humour, Simone Berteaut maniant très agréablement sa plume et sa narration.

Dans Morgue pleine on suit les déboires d’un détective privé, ex gendarme ayant tué un manifestant d’une grenade, au prise avec le meurtre d’une actrice pornographique. Comme tout les « néo-polar » de JP Manchette on traverse la France des années 70 avec force description réaliste émaillé d’allusion plus ou moins direct à la critique sociale. Auteur d’extrême gauche appréciant le corpus situ, il fut l’un des écrivains de polar post-68 le plus marquant.

Synthèse chronologique des évènements et rapports de pouvoir qui bouleversèrent la Russie et le monde en 1917. Marc Ferro était un historien spécialiste de l’histoire soviétique qui montre à travers ses pages comment la révolution ne se réduit pas au coup d’état bolchevique, mais résulte d’un mouvement populaire large visant à la fin du tsarisme et rempli d’espérance sociale.

Ce livre retrace chronologiquement la place respective des juif.ves et mulsulman.ne.s sur les territoires de Palestine et d’Israël. L’auteur, historien et prof de fac à l’université de Jérusalem, à ne pas confondre avec l’homme politique israélien faisant parti du Shas (extrême-droite religieuse), nous donne un aperçu des lois appliquées depuis l’empire ottoman ; des politiques souvent discriminatoires et destinées aux arabes, aux juif.ve.s et aux chrétien.ne.s de manière différenciée ; et des mouvements de révolte ou d’accaparement de l’espace favorisés par un empire ou un autre (ottoman, britannique, puissances étrangères qui font de l’ingérence…).

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A partir de la difficulté à traduire l’utilisation du « nous » et du « vous » dans un texte zapatiste, Georges Lapierre explore ce qui différencie deux modes de pensée, de vie. Se penchant sur le mythe de la raison, l’auteur débusque le mode opératoire des asservissements subis par les hommes depuis l’Antiquité. Il redécouvre alors les raisons du mythe fondateur d’une pensée sauvage étrangère aux séparations. Il se penche ainsi malicieusement sur les questions de nature, de culture et de communication.

Le mythe de la raison, Georges Lapierre

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Hiver 1910. Jean-Jacques Liabeuf, ouvrier cordonnier dans le quartier des Halles, est injustement condamné pour proxénétisme par des ripoux de la Brigade des moeurs. Il entreprend de laver son honneur par ses propres moyens : des brassards cloutés, une lame affûtée et un revolver. Il devient un légendaire  » Tueur de flics  » dont l’action d’éclat fera de nombreux émules, tout en gagnant la sympathie de la presse révolutionnaire. Après un procès retentissant, son exécution donnera lieu à l’une des plus grandioses émeutes populaires du XXe siècle. Yves Pagés détaille ces évènements, démêlent les manipulations policières et bourgeoises.

L’homme Hérissé, Liabeuf, tueur de flics Yves Pagès

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Une BD en noir et blanc assez vite faite niveau dessin, mais qui est intéressante concernant le fonctionnement du BTP et ses aspects racistes (elle est basée sur une enquête sociologique réalisée par Nicolas Jounin).

Chantier interdit au public, Claire Braud, bande dessinée de 164 pages.

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« Debout Payé : désigne l’ensemble des métiers où il faut rester debout pour gagner sa pitance. » Entre la fiction et le témoignage.

Debout-payé, Gauz

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Histoire de l’hygiène du corps depuis le Moyen-âge, par un sociologue. Informations très détaillées, relativement rares, et bien documentées. Comme ça on sait qu’au Moyen-âge on aimait bien l’eau, et qu’après on en avait très peur !

Le propre et le sale, Georges Vigarello

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JMR a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, assortie d’une période de sûreté de dix-huit ans pour sa participation à Action Directe. Ce livre reprend 3 années de chroniques écrites en prisons et parues dans CQFD. On y découvre autant les préoccupations et ambiance quotidiennes, que des critiques et descriptions acérées du système carcéral. Au fil de la lecture on assiste à la militarisation de la prison au grand dam des luttes de prisonniers passées…

Chroniques carcérales, Jann-Marc Rouillan

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Synthèse collective de la critique contre le travail. Texte agréable à lire et bien référencé, on déplorera juste qu’une telle critique de la marchandise ne s’accompagne de la mise à disposition gratuite du texte, au moins en ligne…

Libérons-nous du travail, Comité érotique révolutionnaire, 2016

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Critique « anarcho-individualiste » du comité invisible et de la Fabrique.

A nos clients, Anonyme, Qu’est-ce que tu fabriques Éditions.

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Des armes contre Soral, histoire, analyse, le tout d’un point de vue critique et antifasciste.

Alain Soral, ou le retour de la bêtise immonde, Frédéric Balmont

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Contrairement au film et surtout la série , le livre Gomorra ne participe pas à l’élaboration d’une figure romantique et sexy des mafieux et de la mafia. Au contraire, il insiste bien plus sur leurs dimensions nécessaire au maintien de l’exploitation capitaliste, et montre comment l’économie mafieuse et un pilier central de ce système. L’auteur a finalement cédé les droits de son livre au cinéma et à la télé, produisant exactement l’effet qu’il critique à longueur de pages, faire du mafioso et des baby boss une figure romantique…

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Une légère synthèse historique sur l’instrumentalisation du féminisme par la bourgeoisie à des fins capitalistes et racistes.

Les féministes blanches et l’empire, Félix Boggio Ewanjé-Epee et Stella Magliani-Belkacem

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Fiction américaine basé sur une enquête journalistique réalisée par l’auteur dans le milieu de l’héroïne new-yorkais.

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Une petite histoire de l’autocollant politique.

La lutte des signes, 40 an d’autocollants politiques, Zvonimir Noyak

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Norman Cohn retrace ici l’histoire du faux politique « les protocoles des sages de Sion », et dessine les raisons historiques, psychologiques, et social qui permettent à l’antisémitisme de subsister malgré des fondements proprement délirant.

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Récit autobiographique du bandit révolutionnaire, son enfance, sa relation avec Mesrine, son engagement auprès du FLN…Il parle de lui et de ses camarades, il s’explique et explique son parcours à travers les luttes, et pourquoi il n’a jamais abandonné !

Le Redresseur de clous, une violence révolutionnaire, Charlie Bauer

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Recueil d’histoires vraies dans l’Amérique des années 90, par l’auteur de Fight club « Aujourd’hui on court après l’expérience pour engendrer la fiction », dit il très justement dans l’une de ses nouvelles. Entre observation anthropologique et littérature gonzo.

Le Festival de la couille et autres histoires vraies, Chuck Palahniuk

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Roman autobiographique narrant le quotidien d’un addict à l’héroïne de New York à Mexico durant les années 40.

Junkie, William Burroughs

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Essai des années 40 sur l’industrie culturelle et ses effets économiques et sociaux. « Tous se pressent dans la crainte de manquer quelque chose », indispensable à la lecture à l’heure de netflix, youtube, et autre « création de contenu »…

Kulturindustrie, Adorno & Horkheimer

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Roman historique sur les traces d’un clerc du XVIème siècle, plongée aux cœurs des bouleversements sociaux, philosophiques, et religieux de ces temps à travers la vie d’un  protagoniste imaginaire mais archétypique.

L’oeuvre au Noir, Marguerite Yourcenar

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Roman biographique sur le « rouge-brun » Édouard Limonov, de l’underground soviétique sous Brejnev aux guerres des Balkans, en passant par New York et Paris ou Emmanuel Carrère, le biographe, fréquenta l’olibrius. Intéressant pour comprendre le confusionnisme de Limonov.

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Polar social en milieu hospitalier permettant à l’auteur de Football Factory de dérouler une critique au vitriol de la société de classe anglaise.

White Trash, John King

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Roman ayant l’originalité de se dérouler en grande partie dans la scène emo/screamo française début 2000. Celleux qui respirèrent le parfum des caves de bar et de squat, coincé entre une distro de disques obscurs et un chanteur s’époumonant à l’agonie, réveilleront leurs souvenirs en lisant ce livre.

Tifenn : 1 Punk : 0, Vincent Mondiot

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Roman conspirationniste directement et librement inspiré des expériences de la Gauche Prolétarienne, et des trajectoires virevoltante de ses anciens membres. L’auteur fut un poto à Rollin et Debord,  proche de l’antipsychiatrie époque Houri/Guattari, et développe la thèse d’une manipulation des maos de la GP par la CIA pour précipiter l’Europe dans le libéralisme…

Maos, Morgan Sportès

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La révolte des tracteurs, de Yann Brékilien. Le retour au pays d’un gars qui a participé à la sale répression contre les Algériens pendant la guerre, et qui se retrouve lui-même confronté au sort pourri réservé aux paysans bretons à la fin du XX°siècle : mécanisation des campagnes, endettement, exode rural, solitude, etc. Il finit par se frotter aux CRS, des drapeaux bretons à bout de bras, aux côtés de syndicalistes.

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Dans les années 60, le quotidien d’une famille d’Algériens dans un bidonville à Nanterre. Très belle BD aussi bien d’un point de vue graphique que pour sa narration et le sujet qu’elle aborde.

Demain, demain, Nanterre, bidonville de la folie, Laurent Maffre

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 Belle bande dessinée en noir et blanc qui recueille de nombreux témoignages sur plusieurs massacres de civils en Palestine

Gaza, 1956, en marge de l’histoire, Joe Sacco.

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 Un jour le drapeau noir et or de l’alchimie anarchiste flotta au dessus de nos tête! Anticipation poétique dans un Strasbourg pas si lointain.

Le vengeur, J.B Thirion

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Trilogie de polar noir situé dans le Paris du début XXème, sombre, misanthrope, écrit par un libertaire dont les déclarations xénophobes à la fin de sa vie n’étonne pas vu le caractère raciste ou sexiste de certaines des phrases de son œuvre.

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Démonstration non-exhaustive des méfaits du colonialisme.

Le livre noir du colonialisme, Marc Ferro

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Appréhender l’existence de celleux qui n’ont plus rien par un anthropologue.

Les naufragés, (avec les clochards de Paris) Patrick Declerck

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Internationalisme, luttes de classe, dynamite.

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Poésie de voyou du XVème siècle.

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Voyage maritime fin XIXème d’un socialiste américain qui, parait-il, serait devenu copain avec un loup.

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Polar afro-américain du début de siècle. Chronique du crime, dénonciation du racisme, et analyse des contradictions de la communauté noire dans une Amérique de ségrégation raciale.

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Activiste genevoise de la « Révolution des prostituées », récit et poésie inspiré de sa vie.

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Première analyse de l’œuvre de Céline à la lumière de ses affinités avec le nazisme et la collaboration par un juif allemand en exil.

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rien compris, mais c’est joli.

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Thomas Munzer, l’un des leaders de la guerre des paysans au XVème siècle, sa vie, son oeuvre, son sbeull, par un marxiste non-orthodoxe allemand.

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La vie d’un indien voyant-guérisseur au XXème siècle. Sa vision critique de l’occident et de ses oppressions.

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Manuel de dawa poético-philosophique situationniste.

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Sarcasme aristocratorévolutionnaires écrit par l’antéchrist français au XVIIIème.

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Commande de l’Unesco pour prouver que le racisme c’est pas bien avec une démonstration scientifique d’ethnologue.1952…

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Tentation pour robe de bure traduit par un français qui aimait parler de caca. Ambiance gothique.

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Roman historico-complotiste-libertaire de cape et d’épée du XIXème, feuilleton au multiple protagonistes féminin et écrit par un anarchiste.

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Fresque cosmique du mektoub de l’humanité. Questionnement métaphysique, intrigue inter-planétaire, dynastie mutante, écologie universelle, voyage temporel, peuple libre mais opprimé, messie prédestiné mais porteur d’un lourd fardeau, aristocrates omnipotent, secte secrète, guilde de scientifiques, pouvoir parapsychiques, bêtes fabuleuses, drogue et matière première, mystique et poussière d’étoile… Premier volume du cycle.

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Immersion dans les goulags blancs, Sibérie et pénitencier tsariste.

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Recueil de nouvelles se déroulant durant la colonisation de la planète mars.

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« […] le discours sur le sexe, depuis trois siècles maintenant, a été multiplié plutôt que raréfié; et […] s’il a porté avec lui des interdits et des prohibitions, il a d’une façon plus fondamentale assuré la solidification et l’implantation de tout un disparate sexuel ». Tout un programme, cours en 3 volumes.

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Roman d’anticipation sous ecsta coupé à la dynamite ou des gamins parlent le « ouinche ».

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Manuel de disquetage politique à l’usage de ceux qui veulent le pouvoir depuis le XVIème siècle.

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Témoignage autobiographique d’une militante du POUM, ancienne anarchiste venue d’Argentine, à la tête d’une compagnie de soldat durant la guerre d’Espagne.

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Chronique historique et social sous forme de roman narrant l’histoire coloniale et post coloniale en France, la lutte des classes, l’évolution de l’arsenal sécuritaire étatique, les résistances des opprimé-e-s, à travers le regard d’une dizaine de personnages.

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Un an de révolte au Chiapas à travers les communiqués de l’un de ces porte paroles, le sous commandant Marcos de l’Armée Zapatiste de Libération Nationale (EZLN).

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Roman d’aventure culte reposant sur l’invention d’une mythologie d’inspiration nordique et d’un univers médiéval et magique. Aborde les thèmes de la guerre, du confort et du voyage, du bien et du mal, et de l’addiction que procure le pouvoir.

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Critique anti-industrielle et pessimiste. Chronique du cataclysme en cours.

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Nouvelles fantastique pour avoir les chocottes, traduite par un poète foncedé du XIXème.

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Tragédie théâtrale sous forme d’assaut critique envers la bourgeoisie.

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Œuvres   du célèbre ukrainien fondateur de l’Armée révolutionnaire insurrectionnelle ukrainienne.

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« L’herbe Pantagruelion a racine petite, durette, rondelette, finante en pointe obtuse, blanche, avec peu de fillaments, et ne profonde pas en terre plus d’une coudée… De la racine procède une tige unique, ronde, serulacée, verte au dehors, blanchissant au dedans : concave, Les feuilles sont longues trois fois plus que larges, vertes…Et du tige sortent gros & fors rameaux. Les feueilles a longues trois foys plus que larges, verdes tous iours : asprettes, comme l’Orcanete : durettes, incisées au tour comme une faulcille & comme la Betoine : finissantes en poinctes…L’odeur d’icelles est forte, et peu plaisante aux nez delicats…
La semence provient vers le chef du tige, et peu au dessous. Elle est numéreuse autant que d’herbe qui soit, sphèrique, oblongue, rhomboïde, noire, claire, et comme tannée, durette, couverte de robe fragile : délicieuse est ce qu’elle est de difficile concoction, offense l’estomac, engendre mauvais sang, et par son excessive chaleur nuit au cerveau, et remplit la tête de fasheuses et douloureuses vapeurs. » écrivait Rabelais, durant le XVème siècle, sa bonne beuh des bords de Loire en train d’se consumer dans l’papyrus…

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La campagne napoléonienne de Russie sous forme de roman par un Russe. Moqué dans un célèbre sketch des Inconnus.

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La domination masculine et sa permanence dans les sociétés humaines par un mec blanc qui prend pour exemple une étude sur les sociétés berbères…

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Voyage psychédélique d’Antonin Artaud auprès des indiens Tarahumaras.

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Synthèse de la pensée de Mircea Eliade, mythologue, historien des religions, et philosophe roumain.

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68 version mad max, désirant vs matérialiste, botte en serpent violet, groupe féministe armé, road trip post apocalyptique.

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Second volume de Spinoza encule Hegel. Les Hooligans ont remplacé les groupuscules politiques.

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Jeunesse d’un descendant de déporté ukrainien en Sibérie,  entre mystique catholique orthodoxe, anarchisme insurrectionnel, code de l’honneur voyou, résistance familiale et communautaire à l’état, tatouages et initiation à leurs symboliques.

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L’enseignement de l’islam soufi à travers des contes, des anecdotes, des histoires enseignés par des soufis.

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Critique social ésotérique à destination des enfants sous forme de récit psychédélique et initiatique vécu par une petite fille essayant de rattraper un lapin en retard.

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Livre fondateur de l’Islam, signifie la récitation. Mélange de mythe fondateurs, d’indication historique, scientifique, morale, politique, de prières, de poésie, traduit mais en principe intraduisible sans commencé à l’interpréter pour le lecteur (à l’instar de la Torah/premier testament).

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Anthropologie anarchiste, vision critique des sociétés hiérarchisé par le prisme de la société Guayaki.

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Les schmitts et leur techniques pour assurer la paix sociale à coups d’bâtons.

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L’histoire et les raisons d’un mec qu’a fait une nuit en prison parce qu’il voulait pas payer ses impôts pour protester contre l’esclavage et la guerre.

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Chronique autobiographique des bat’ d’af’, bagne militaire en Afrique du nord au début du XXème siècle. Pas vu, pas pris, joyeux, fais ton fourbi!

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Critique et description de l’urbanisme à l’américaine, ses enjeux, ses acteurs, ses devenirs.

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Polar inspiré par un récit d’infiltration chez les autonomes parisiens par un rg dans les années 70, par un militant de la gp, fondateur de la radio fpp.

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Récit autobiographique d’un jeune gadjo adopté par des Tsiganes et ayant partagé leurs modes de vie au début du XXème siècle.

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Bande dessiné parodique des films de cape et d’épée, du théâtre de Molière, des poésies de la Fontaine, et des personnages a la Cyrano.

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L’histoire d’un mec et d’un loup en Alaska, qui deviennent copain.

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Polar dans les milieux lesbiens.

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Plaidoyer en faveur du chanvre.

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Pour commencer lire ce livre avec une approche critique.

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De la pensée à la pratique…

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Louise Eugénie Alexandrine Marie David, plus connue sous le nom d’Alexandra David-Néel, née le 24 octobre 1868 à Saint-Mandé, morte à près de 101 ans le 8 septembre 1969 à Digne, de nationalités française et belge, est une orientaliste, tibétologue, chanteuse d’opéra, journaliste, écrivaine et exploratrice franc-maçonne et bouddhiste. Elle fut, en 1924, la première femme d’origine européenne à séjourner à Lhassa au Tibet, exploit dont les journaux se firent l’écho un an plus tard et qui contribua fortement à sa renommée, en plus de ses qualités personnelles et de son érudition.

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Road trip énervé de deux meufs en guerre contre cette société de merde.

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 « La liberté d’autrui, loin d’être une limite ou la négation de ma liberté, en est au contraire la condition nécessaire et la confirmation. Je ne deviens libre vraiment que par la liberté d’autres, de sorte que plus nombreux sont les hommes libres qui m’entourent et plus profonde et plus large est leur liberté, et plus étendue, plus profonde et plus large devient ma liberté. »

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Mélange chrétien du premier et du second testament. Origine de l’humanité, guerre magique et politique, révolte sociale et législation strict, vie de plusieurs prophètes, vie de Jésus, annonce apocalyptique, miracle et châtiment divin, prière, poésie… Texte originel en hébreu, araméen, grecque, latin…

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Anthologie du féminisme afro-américain de la fin du XXème siècle.

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“Ah ! pauvres voleurs ! Tant d’espions, tant de policiers nous entourent, que nous ne pouvons plus voler. Il y a des espions qui volent pour se divertir. Surveillez, amis, vos camarades de vol. Vivent les voleurs, à mort les espions.”

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Paris fin de siècle par un dandy homosexuel amateur de drogues.

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Le diable est dans Moscou, les événements les plus étranges surviennent. Critique sociale et conte fantastique en URSS.

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Nouvelles inspirées de la vie de l’auteur, poète américain alcoolique, jemenfoutiste, pseudo-misanthrope, cynique et attachant.

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Comment la classe possédante exploite le travail des autres pour s’enrichir et asseoir sa domination sur la vie. Démonstration scientifique d’un millier de pages, pas fini.

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L’auteur de 1984 témoigne de son engagement durant la guerre d’Espagne au sein du Poum. Critique du franquisme mais aussi du stalinisme.

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Nouvelles alcoolisées par un poète postier américain. Tips pour gagner au courses.

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 Trois mois après l’effondrement des Bourses mondiales, trois ans après les émeutes des banlieues françaises, les feux grégeois des jeunes prolétaires du monde entier nous rappellent que la guerre de classe a bien lieu.

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« L’heure est venue de rompre avec ce on, ce nous, reflet de la seule communauté qui existe actuellement, celle de l’autorité et de la marchandise. »

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Complot politique post-apocalyptique, enfant mutant, et jeune motards sous pilules, secte religieuse, et déflagration atomique. Chronique futuriste des angoisses japonaises eighties.

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Recueil de textes et chansons du groupe diy anglais des années 80, luttes politiques et contre culture anarchistes au XXème siècle.

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Avant les bat’ d’af’ Julien Blanc avait visité plusieurs charmantes institutions pour orphelins dans la France d’entre deux guerres. Au programme autorité sur fond de nationalisme guerrier, punition et sévices corporel, bref un chouette panorama du traitement réservé par l’etat français à ses citoyens les plus démunis.

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« Retraçant l’histoire théologico-politique, depuis l’apocalyptique judéo-araméene jusqu’à Marx (en passant ses métamorphoses et ses tournants chez Paul, les gnostiques, Joachim de Flore, Thomas Münzer, Kant, Hegel ou Kierkegaard), il propose une lecture nouvelle des «révolutions» de notre modernité, à la lumière de cet héritage, comme retour de l’apocalyptique dans la sécularisation. Somme vertigineuse de connaissances croisées, Eschatologie occidentale (1947), conçue à l’origine comme une thèse universitaire, n’est pas étranger au statut de «paria de l’université» qui s’attachera longtemps à cet «apocalyptique de la révolution» que fut Jacob Taubes. »

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Operation mindfuck. Anarchiste individualiste, haschich, société secrète, nombre 23, discordianisme, conspiration, contre culture… Le pendule de Foucault version beatnick.

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c’est une bonne question ça!

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Essai philosophique, traité, correspondances, articles, script de films, l’oeuvre de Guy Debord et son combat contre le vieux monde et le Spectacle.

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Voyage en enfer guidé par un poète italien du XIVème siècle.

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Romans d’anticipation sur une société pratiquant l’autodafé généralisé.

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« Le bien-être et le progrès de l’Europe ont été bâtis avec la sueur et les cadavres des Nègres, des Arabes, des Indiens et des Jaunes. Cela nous décidons de ne plus l’oublier. »

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Révolte schizophrène d’un jeune cadre contre le système. Ambitieux projet chaos.

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Tout est dans l’titre…

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Classique de sf, récit de la création de la psycho-histoire.

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L’un n’allant pas sans l’autre…

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La vie très horrifique du grand Gargantua, père de Pantagruel, jadis composée par M. Alcofribas abstracteur de quintessence. Livre plein de Pantagruélisme.

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Critique anti-industrielle d’un monde qui nous transforme en machines.

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Clash par lettres.

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Roman sur l’émergence du punk en Angleterre.

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Trilogie de roman plus ou moins autobiographique d’un souteneur afro-américain du début du XXème. Chronique du crimes et de la délinquance afro-américaine, discours critique de l’Amérique blanche et de sa domination, morale voyoute, livre de chevet de nombre de rappeurs contemporains (enfin pimp, le premier volume…).

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Roman d’anticipation anglais sur une société ultra-violente tant par ses délinquants, que par sa police, sa prison, et ses expériences de « réinsertion ».

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Témoignage écrit de l’ennemi public n°1 français durant les années 70. Comment et pourquoi un fils de bonne famille française ayant participé à la guerre d’Algérie deviendra la bête noire du gouvernement français en faisant autant trembler la police que le Milieu, en dérobant autant pour son propre confort qu’attaquant pour celui de ses semblables. L’histoire des évasions, braquages, kidnapping, planque de l »homme aux mille visages » par lui même.

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Premier volume du récit autobiographique de Jan Yoors, né à Anvers et adopté par la communauté Rom kumpania.

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« 3. Le révolutionnaire méprise tout doctrinarisme, il a renoncé à la science pacifique qu’il abandonne aux générations futures. Il ne connaît qu’une science — celle de la destruction. C’est dans ce but et dans ce but seulement qu’il étudie la mécanique, la physique, peut-être la médecine, c’est dans ce but qu’il étudie jour et nuit la science vivante des hommes, des caractères, des situations, et de toutes les modalités de l’ordre social tel qu’il existe dans les différentes classes de l’humanité. Quant à son but, il n’en a qu’un : la destruction la plus rapide et la plus sûre de cet ordre abject. »

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Récit autobiographique mythomane narrant l’existence mouvementé de l’auteur sur les routes espagnoles, italiennes, françaises, entre clochard homosexuel, voleur de libraires, trafic d’opium, prostitution masculine, prisons, bagnes, ghetto, on s’ennuie pas!

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L’histoire d’un prof de philo qui se demande ce qu’il a bien pu foutre de sa  vie.

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Essai féministe de la romancière Virginie Despentes, à mi chemin entre réflexion politique et récit autobiographique.

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Allégorie sous forme de conte de la révolution russe de 1917 et de sa dérive vers le stalinisme.

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L’arrivée d’un jeune homme mal intentionné dans un village pétri de superstition religieuse chrétienne.  L’histoire du matrixage sado-masochistes d’une population par un citadin ennuyé, et du retour de bâton de ses expérimentations machiavéliques.

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Requiem for a dream mais pellicule en noir et blanc avec l’intérieur de ton cerveau comme écran.

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Las Vegas parano mais en essayant d’oublier la tête de Johnny Depp qui mime pourtant très bien l’auteur de ce livre.

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Chronique paranoïaque, mystique, et politique des années 70, la contre-culture, la guerre froide…A mi chemin entre le roman d’anticipation et le journal autobiographique!

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Plongé dans le monde de l’interzone, un singe accroché à l’épaule. Roman, poème, autobiographie allégorique utilisant la technique du cut up, descente dans les veines neuronales d’un junkie entre une goutte d’hero et un shoot de coke, promenade dantesque dans les marges du réel.

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Roman d’anticipation dystopique au titre sarcastique. Etat mondial dictatorial et humanité en flacons.

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Crises saisit l’occasion de la crise pour poser une question que les économistes évitent toujours : pourquoi l’argent vaut-il quelque chose plutôt que rien ? Par un communisateur.

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Templiers, P38, occultisme, complot, luttes sociales en Italie, paranoïa, quartier du Temple à Paname, monde de l’édition, bref on a pas l’temps de s’ennuyer et Dan Brown peut aller s’coucher.

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L’ascension d’un gangster marseillais.

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Chéri bibi est un bagnard accusé d’un meurtre qu’il n’a pas commis, celui de son beau-père, et qui prend le visage du véritable assassin suite à une opération de chirurgie esthétique…Roman à feuilleton XIXème.

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Polar réaliste sur l’exil des ex-militants des Brigades Rouges. Celleux qui connaissent un peu les personnages réels et l’histoire des BR reconnaîtront facilement les sources d’inspiration de certains des protagonistes du roman. Battisti était membre du PAC (Prolétaire Armés pour le Communisme) durant les années de plomb, et a lui même fui en exil en France puis au Brésil après avoir été menacé par l’état français d’extradition vers l’Italie…

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Les textes politique du célèbre docteur révolutionnaire. Parce que le mec a pas fait que poser pour des t-shirts…

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Jeune résistant dans l’armée du colonel Fabien, puis faux monnayeur, proche du Milieu sous toutes ses formes, hôte régulier des sanatoriums, c’est la jeunesse d’Alphonse Boudard qu’il narre ici dans plusieurs romans. Argots, buttes aux cailles, menilmuche, claque, paname des ruelles et des forts en gueule, des olibrius, de l’avant, du pendant, et de l’après guerre. Plus tard il se recyclera dans l’cinoche(le tatoué avec de funes et gabin), délivrera une célèbre Méthode à Mimile pour jacter argomuche sans peine, et écrira plein de romans plus ou moins autobiographiques et de témoignage recueilli auprès de figure du milieu d’avant-guerre.

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Technique insurrectionnelle et analyse critique des rapports de force.

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« D’ailleurs qu’importent les mots? Il y eut des « acrates » avant les anarchistes, et les acrates n’avaient pas encore imaginé leur nom de formation savante que d’innombrables générations s’étaient succédé. De tout temps il y eu des hommes libres, des contempteurs de la loi, des hommes vivant sans maître de par le droit primordial de leur existence et de leur pensée. Même aux premiers âges nous retrouvons partout des tribus composés d’hommes se gérant à leur guise, sans loi imposée, n’ayant d’autre règle de conduite que leur « vouloir et franc arbitre », pour parler avec Rabelais, et poussés même par leur désir de fonder la « foi profonde » comme les « chevaliers tant preux » et les « dames tant mignonnes » qui s’étaient réunis dans l’abbaye de Thélème. »

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Roman écrit par un collectif de jeunes auteurs italiens, distribué sous forme de copy-left. Prend place dans l’Europe insurrectionnelle du XVème siècle en suivant plusieurs protagonistes à travers la guerre des paysans, l’occupation de Munster, la confrérie du Libre Esprit à Strasbourg, les communautés Anabaptiste hollandaise, Venise…Un bon moyen pour imprimer plein de fait historique sans trop d’effort, un récit tout en nuance qui rend compte de la complexité des rapports sociaux de l’époque, bref un roman historique et politique de sa production à sa diffusion.

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Louise Michel, née le 29 mai 1830 à Vroncourt-la-Côte, Haute-Marne et morte le 9 janvier 1905 à Marseille, alias « Enjolras », est une institutrice, militante anarchiste, franc-maçonne, aux idées féministes et l’une des figures majeures de la Commune de Paris. Première à arborer le drapeau noir, elle popularise celui-ci au sein du mouvement libertaire. Aiiiight!

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6 ème et dernier tome du cycle de Dune. Dénouement, lol.

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Un spectre hante le monde….tatadaaam!

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Roman écrit par le même collectif d’auteurs italiens que Q (l’oeil de carafa). Même méthode narrative, mais cette fois en « Iroquirlande », de la vallée du fleuve Mohawk à la Tamise, avec pour fil d’Ariane la guerres entre indiens, colons, et nations européennes, entre alliance, trahison, respect mutuel, xénophobie, où d’anciens persécutés deviennent de nouveaux persécuteurs, bref toute la complexité et les enjeux de cette période décisive de la création des US au rythme coulant d’un bon récit.

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Successions de scènes d’orgies entrecoupé de critiques rationalistes et morales de la société de privilèges et de son hypocrisie.

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Plaidoyer à deux mains en faveur du « réalisme fantastique », et d’un regard neuf sur l’occultisme et l’ésotérisme après la seconde guerre mondiale. Détaille l’importance de ces disciplines dans l’idéologie et la pratique nazi, dévoile et explique la pratique alchimique, parle de société secrète, de civilisations disparues, ou de phénomènes inexpliqué. Indispensable pour comprendre l’arrivé des sectes new age, puis les vidéos youtube de 3 mn sur les extra-terrestre reptilien qui nous gouvernent et qui nous incitent à nous réveiller sur la musique des Chariots de feu…

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 « BANLIEUES ROUGES ou les lendemains qui saignent. BANLIEUES ROUGES : aurores des matins apocalyptiques. Le présent : lugubre. Le futur : atroce. Coincés entre les deux, les desperados de l’absurde qui sont les héros malgré eux de ces sombres/sordides/sinistres histoires. BANLIEUES ROUGES : treize visions féroces et paroxystiques, treize mondes futurs explosifs. L’anthologie de science-fiction la plus CONVULSIVE de l’année ! »1976.

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Enquête au cœur des stratégies des multinationales pour nous prendre pour des cons en exploitant à gogo, et quelques exemples « altermondialiste » de résistance à toute cette merde.

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Bouquin de SF du début du siècle ayant largement inspiré Huxley et Orwell pour leur propres romans. Société post apocalyptique vivant sous une bulle dans des immeubles transparents pour ne rien cacher à l’état, on suit le journal intime d’un de ces « citoyens ».

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Poème barré du XIXème à forte teneur surréaliste.

« L’éléphant se laisse caresser. Le pou, non. Je ne vous conseille pas de tenter cet essai périlleux. »

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Poème en prose clair-obscur. Magie et splendeur gothique.

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« Une étrange folie possède les classes ouvrières des nations où règne la civilisation capitaliste. Cette folie traîne à sa suite des misères individuelles et sociales qui, depuis des siècles, torturent la triste humanité. Cette folie est l’amour du travail, la passion moribonde du travail, poussée jusqu’à l’épuisement des forces vitales de l’individu et de sa progéniture. Au lieu de réagir contre cette aberration mentale, les prêtres, les économistes, les moralistes, ont sacro-sanctifié le travail. Hommes aveugles et bornés, ils ont voulu être plus sages que leur Dieu; hommes faibles et méprisables, ils ont voulu réhabiliter ce que leur Dieu avait maudit. »

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Les Plus Hautes Instructions du Grand Timonier. Livre le plus vendu au monde après la Bible.

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Série en 33 épisodes  de romans de gare SF écrite à plusieurs mains, au parfum post-situ. Dans un monde apocalyptique nofuture, dévasté par les guerres humaines, des survivants survivent: « Commença le temps de l’Après…Le temps de la férocité, de la violence. On bascula en pleine Dimension Sauvage. »

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« Nous croyons que la plus grande partie des maux qui affligent les hommes découle de la mauvaise organisation sociale ; et que les hommes, par leur volonté et leur savoir, peuvent les faire disparaître. »

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Les annales du Disque-monde, fantasy humoristique.

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Gérard et Sophie de Sède montrent en plusieurs chapitres le rôle de l’occultisme dans l’Histoire politique de l’humanité. Surréaliste et clairement à gauche, spécialiste des templiers et du catharisme (il descend d’une famille cathare), Gérard est l’un des rares dans la galaxie des auteurs occultiste et ésotérique à ne pas être soit un paranoïaque délirant et perdu dans les analogies soit un mec d’extrême droite plus ou moins perché (2 catégorie pouvant se rejoindre aisément), c’est donc un très bon auteur pour s’intéresser aux événements « cachés » de l’Histoire, car contrairement aux autres il réalise un travail de synthèse et de recherche historique jamais dénué de sens critique et exempt d’extrapolation farfelue.

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Roman sur la vie de Maxime Lisbonne, communards, bagnard, homme de théâtre, passionnant!

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Gerard de Sède revient sur 700 ans de révoltes en Occitanie, des cathares au camisards en passant par les Demoiselles, c’est toute l’histoire de la domination du nord sur le sud, de la création de l’hexagone et de la guerre pour le maintien de ses frontières. Un aperçu synthétique de 7 siècles de colonialisme intérieur, de centralisme dictatorial, et de luttes pour l’autonomie.

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Bouquin de science fiction du XVIIème, ou l’on voit l’auteur visiter la Lune et le Soleil et en profiter pour casser du sucre sur le dos de la société terrestre.

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Pièce de théâtre épique en vers narrant la vie de Cyrano de Bergerac, poète, philosophe, scientifique, soldat, et amoureux.

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Qu’est ce que font une centaine de gosses de bonnes familles anglaises naufragés sur une île déserte? Ils oublient vite les bonnes manières…

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Série sous pseudonyme mettant en scène un groupe d’intervention de mercenaires, géopolitique année 80 façon SAS sous coke.

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Compilation de dessins de prisonniers russes du XXème siècle. Tatouage ésotérique à la gloire du crime et des délinquants, antisémitisme, tatouage forcé et discriminant, critique du gouvernement soviétique en caricature, plein les mirettes!

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L’anarchisme ontologique exposé, le terrorisme poétique proposé, la zone autonome temporaire comme mode de luttes…à lire en complément de la trilogie illuminatus!

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L’histoire du groupe anarcho-punk anglais qu’a mis à la mode le look all black, et mis à l’amende le gouvernement de Thatcher.

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Héroïne, Écosse, Eighties.

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« La relation politique de pouvoir précède et fonde la relation économique d’exploitation. Avant d’être économique, l’aliénation est politique, le pouvoir est avant le travail, l’économique est une dérive du politique, l’émergence de l’État détermine l’apparition des classes. « 

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Luttes féministes en milieu bourgeois anglais au XIXème.

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outil de soft-power réactionnaire, instrumentalisant le style et les préoccupations populaire et marqué à gauche de son temps. Un concentré d’emprunt, de mythomanie, de racisme et de misogynie qui pourtant fut acclamé en son temps par de nombreux antifasciste…Une esbroufe dont la mauvaise foi constitutive continue de jeter de la poudre aux yeux de nombreuses personnes ! Un an après sa parution, 1932, l’auteur assiste au banquet medical de l’action française, et se rapproche des milieux nazis français et du welt dienst, l’agence de presse mondiale nazi.

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 Travail de recherche approfondi sur la vie sociale des femmes du peuple durant la révolution française et leur participation active aux événements.

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Mémoire du poète et musicien afro-américain, une bonne plongée dans les luttes sociales aux Etats Unis dans les années 70, dans l’industrie du divertissement, et dans le parcours d’un jeune noir artiste et activiste de la contre-culture.

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Les luttes paysannes en France du XVI au XIXème siècle. Les solidarités communautaires à l’épreuve du centralisme, de l’opposition ville/campagne, leurs caractéristiques et redondances à travers l’étude des documents de police ou témoignage laissé par ses acteurs.

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La vie de Jo les cheveux blancs, bandit du XXème siècle proche des anarchistes individualistes de la bande à Bonnot dans sa jeunesse, garde du corps de Stavisky, braqueur en compagnie de René le Grand, terreur de la pègre française et londonienne avec l’équipe de fer, précurseur de Mesrine dans son audace et son mépris du Milieu et de ses aspirations petites-bourgeoises. Bagnard en fuite, apache en virée, lesbienne gestapiste, cambriolage, chanson de voyou, que du vécu retranscrit par Auguste Le Breton, ancien voyou reconvertit à l’écriture.

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Enquête sociologique contemporaine du mouvement des bandes des années 80 à Paris, entretien avec la Zulu Nation, des chasseurs de skins, des taggueurs… intéressant surtout pour comparer avec les discours et les retournement de vestes des deux décennies suivantes!

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 La guerre mondiale pour le soft power (aka le matrixage idéologique du plus de monde possible), ses acteurs, son histoire, ses stratégies et ses logiques.

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Trois petit garçon sont tenus par un pacte imposé par leurs parents. Toujours revenir avant 17 heures à la maison, sinon il n’y aura plus personne. Polar sur la clandestinité politique après 68, divertissant.

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A partir de 6 témoignages de luttes, ce livre démontre la permanence de la violence policière et de ses crimes vers les quartiers pauvres et ses habitants depuis des dizaines d’années. Une violence systémique et raciste visant à réprimer ces populations en tuant et couvrant les policiers meurtrier par tout moyen. Ces techniques pour réduire au silence les familles de victimes et leur soutien sont ici raconté par les protagonistes même de ces luttes, on y trouve tout autant de conseil pour résister à cette impunité policière et pour s’organiser face à elle.

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«J’ai pas tué, j’ai jamais balancé personne et je n’ai volé que les riches.»

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La genèse sous forme de récit gonzo du groupe de motard qui défraya la chronique après guerre et effraya l’Amérique…bien avant que le pestacle ne créé Sons of anarchy !

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Vie et mort romancé du célèbre poète parisien. Émeute dans le quartier latin, guilde de voleurs assassins, mendiants, ribaudes, supplices, poésies et fêtes nocturnes dans les cimetières.

« Je suis François, cela me pèse
Né à Paris près de Pontoise
Et de la corde d’une toise
Mon cou saura c’que mon cul pèse»

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Et si toutes les victimes de tortures, de supplices, de dominations diverses et variées revenaient pour se venger? Elles choisiraient certainement l’une de ces stations de ski à la mode ou petit et grand bourgeois viennent se divertir, attendu de pied ferme par les habitants de la région qui compte bien profiter de leur sous-sous. Et la violence de leur vengeance aveugle dépasserait certainement les limites de ce qu’on a envie de lire…Et bien Houssin l’a écrit pour vous! Possession, torture, viol, éviscération, membre arrachés, monstre, bouillie humaine, à travers les âges la chair meurtri revient pour meurtrir la chair. Beurk.

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Réflexion estivale sur le carnivorisme. Excellent.

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Compilation historico-judiciaire illustrant le fonctionnement classiste de la justice française. Y a pas d’justice, qu’une justice 2 klass mon frère…

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Roman d’inspiration auto-biographique traitant de la jeunesse et des désillusions de l’auteur quand il militait à la Gauche prolétarienne. Malgré une tendance libertaire, les « mao-spontex » de la GP avait un fonctionnement hiérarchique très formel et un coté ouvriériste marqué que Rolin critique ici. La GP fournira certains des plus gros retournement de veste de post-soixante-huitard, et les souvenirs évoqués dans ce livre sont de bons outils pour en appréhender les causes.

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«Notre souhait final sera que ce livre contribue au rassemblement d’un Front uni en s’efforçant d’exposer au grand jour la nature bestiale du système pénitentiaire, en dévoilant, par des détails précis et concrets, l’étendue de cette régression politique qui a déjà obtenu des dizaines de têtes et des centaines d’emprisonnements.»

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« A l’age de neuf ans, j’avais foutu le feu à l’école. » Le sbeull de Jimmy Carr des ghettos aux prisons de Los Angeles, de la vie de voyou à celle de Black Panther incarcéré, témoignage sans fard et sans détour.

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La vie, l’oeuvre, et la gouaille de Mc Jean Gabin raconté par lui même. Malgré une sombre polémique de ghost writing, on retrouve bien le Gabin qu’on connait, son franc parler, son usage de la langue verte, et surtout son vécu, qu’il retrace ici chronologiquement depuis son enfance.

« Oyez, oyez, passant curieux, lecteur d’habitude ou de hasard. Je m’appelle Charles M’Bous. Mes amis et mes ennemis, eux, m’appellent Charles, P’tit Charles, Leuleu, Me Jean Gab’1, et même Me Jean Radin, allez savoir pourquoi… Ouvrez vos oreilles et esgourdez ma complainte, ma litanie. Solitaire, même parmi les miens, élève à l’école des coups durs, je dévale la vie en montagnes russes. »

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Belle bande dessinée historique évoquant la collaboration et l’occupation allemande en France à travers la vie romancé de Joseph Joanovici, ferrailleur français d’origine juive russe, qui entretint des liens et agit auprès de camps opposées, flics et voyous, prolo et grand patron, nazi et résistants…

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Adaptation en bd du roman éponyme de Jean-Pierre Levaray, dénonciation vibrante de l’exploitation salariale à travers des bouts de vie et des portraits d’ouvriers dans une usine chimique. (2 tomes)

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« En haut de cette tour, du haut de mon mirador, j’observe et je réfléchis à comment faire. Je suis le ver dans le fruit. Patrons, décideurs, entrepreneurs, boss, crapules, tremblez, je vais faire un exemple… »

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Une histoire de la relation particulière qu’entretinrent les artistes de la renaissance avec les mouvements insurrectionnels paysans en europe, racontée, voire contée, et illustrée à profusion.

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En suivant la vie de Rirette Maîtrejean (directrice du journal l’anarchie), Anne Steiner nous donne un aperçu des luttes des anarchistes autour de 1910. Refus du travail, vie communautaire, lignes de fracture entre hygiénistes végétaliens, illégalistes, théoriciens, pacifistes, partisans de la reprise individuelle…Bref toutes les problématiques du mouvement anarchiste encore naissant à l’époque, mais que l’on retrouve aujourd’hui.

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La biographie de Jeanne Humbert, anarchiste neomalthusienne, permettant de revisiter de son point de vue le paysage politique de la fin du XIXème à la fin du XXème siècle concernant la natalité, la contraception, le droit des femmes, le pacifisme, et les conditions de détentions. Des neomalthusiens anarchistes à la récupération de leurs idées par le Planning familial, en passant par les multiples retournements de veste du PC, c’est l’histoire des luttes pour disposer soi-même de son corps.

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Un roman parmi les livres de Tracy Chevalier qui ont tous, malgré leur facture très romantico-classique, l’intérêt d’aborder des questions sociales et féministes à travers la vie de femmes, de fiction ou non. Ici, l’histoire vraie de Mary Anning, une femme appartenant aux classes populaires qui a fait d’importantes découvertes en paléontologie et dont le parcours a été semé d’embuches par ses homologues masculins. Dans chacun de ses livres, quelle que soit l’époque, on suit donc, au milieu d’une reconstitution historique crédible, des femmes dont la situation particulière est toujours abordée d’un point de vue féministe, alors même que ça n’est pas revendiqué par l’auteure.

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Dans la section « terroir » des librairies ou des bibliothèques, on trouve des romans comme ceux de Colette Vlérick qui relèvent bien plus du roman social et historique que du pâté et du vin… La fille du goémonier en est un bon exemple : c’est une fiction, bien documentée historiquement, qui raconte la vie d’une jeune bretonne (encore!!) au XIX° siècle, filles de gens de la côte qui peinent à ramasser des algues tous les jours pour vivre. C’est la galère quotidienne de gens pauvres d’il n’y a pas si longtemps. Son bouquin a aussi a le mérite d’aborder la question des douloureux rapports entre classes sociales, et de montrer l’emprise de l’église et de l’état sur la vie des gens que le roman historique dédaigne en général.

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Une galerie de portraits de députés hors du commun, avec en filigrane l’histoire de l’Assemblée, des tendances s’y étant affrontées, et des hurluberlus qui s’y sont illustrés.

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Polar se déroulant en banlieue Sud durant les 90’s. On suit le parcours d’un homme de main d’une petite mafia de la dalle des Olympiades aux troquets d’Ivry. Une belle ballade entre le 13 et le 94, avec une galerie de personnages aussi diversifiés que réalistes.

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Très bonne biographie de Thomas Munzer, conté par l’excellent Maurice Pianzola, à combiner avec son Peintre et vilain pour s’immerger complètement dans le 15ème siècle révolté!

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Suite des aventures de Charles M’Bouss. Une première parti sur le vol et la livraison de voiture volé d’Allemagne à Istanbul, riche en péripétie, et une deuxième aux US façon « Mc jean gab’1 in Menace II Society » qui m’a un peu moins convaincu. Mais ça vaut le coup d’œil, ne serait ce que pour l’usage de la langue verte du bonhomme, mais aussi pour ses souvenirs.

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Historique du zbeull mis par la angry brigade, groupement anti-autoritaire anglais, qui attaqua les symboles de la domination grâce à une série d’action plus ou moins explosive, mais jamais meurtrière.