Bilan de la répression de la manifestation du jeudi 26 mai par le groupe de défense collective (Defcol)

La manifestation du jeudi 26 mai a été particulièrement réprimée, tant par la violence de la police que par le nombre des interpellations. Le dispositif policier sur la place de la nation a été conçu comme une véritable souricière vers laquelle ont été conduits l’ensemble des manifestants. Les violences et les arrestations arbitraires s’y sont multipliées.

Concernant les violences, il y a eu, on le sait, un blessé grave.

Pour les arrestations, elles ont été, selon la préfecture, de plus d’une trentaine, ce qui en fait la manifestation qui a donné lieu au plus grand nombre d’interpellations à Paris depuis le début du mouvement contre la loi travail.

Sur cette trentaine d’arrestations, le groupe de Défense collective a été contacté pour une vingtaine de cas. Plus que jamais, il est nécessaire que les témoins des arrestations et les proches des personnes interpellées prennent contact avec nous le plus rapidement possible grâce à notre ligne téléphonique (07 53 82 19 10).

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Les colibris vous prennent pour des pigeons !

Ce qui a avant tout attiré notre attention sur la “famille des Colibris” et son fondateur Pierre Rabhi, c’est le caractère réactionnaire de leur discours et les liens entretenus avec l’extrême droite  (voir liens en bas de page).

S’ils.elles prétendent promouvoir une écologie alternative, progressiste, dans le cadre d’un mouvement démocratique,  les faits nous montrent que ce mouvement et ceux qui lui sont liés sont organisés de manière peu démocratique et qu’ils.elles fonctionnent comme une véritable entreprise capitaliste.

Nous avons pris le parti, dans cet article, de ne relayer que des documents et publications émanant directement du mouvement des Colibris, de ses sympathisant.e.s ou de son « président d’honneur », de les analyser et de nous attacher à ce qui semblent être de profondes contradictions entre le discours et les pratiques.

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Violences policières : “L’objectif n’est plus de repousser un groupe, mais de blesser des individus”

A Nantes le 3 mai 2016, lors d’une manifestation étudiante contre la « loi travail » (Stephane Mahe/Reuters)

Depuis le début des mobilisations contre la “loi travail”, la répression contre les manifestants s’accentue, et les blessés se multiplient. Pour Pierre Douillard-Lefevre, auteur de L’Arme à l’œil, ces violences sont le fruit d’une “militarisation de la police”. Entretien.

La liste des éborgnés et des blessés graves suite à des tirs de Flash-Ball et des grenades de désencerclement s’allonge depuis le début des mobilisations contre la “loi travail”. “Au rythme où on va, quelqu’un va mourir parce que la violence est à chaque manifestation un peu plus élevée”, s’inquiétait Jean-Luc Mélenchon suite à la manifestation du 1er mai. Pierre Douillard-Lefevre, diplômé en histoire et sociologie, a lui-même perdu l’usage d’un œil en 2007 suite à un tir de Flash-Ball. Engagé depuis aux côtés d’autres blessés contre la militarisation des forces de l’ordre, il vient de publier L’Arme à l’œil, Violences d’Etat et militarisation de la police. Entretien.

LIRE SUR LES INROCKS

Quand il s’agit des femmes, y a-t-il vraiment des hommes de gauche ?

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Même si tous deux abordent la question des hommes engagés dans le féminisme, tout semble, au premier abord, distinguer les livres de Léo Thiers-Vidal et d’Alban Jacquemart [1]. D’un côté un recueil d’une dizaine de textes publiés entre 1996 et 2006 sur des supports essentiellement militants. De l’autre la parution d’une thèse soutenue à l’Ecole des hautes études en sciences sociales en 2011 et réalisée sous la direction de Rose-Marie Lagrave. Sylvie Tissot propose une mise en perspective des deux livres, visant à éclairer les conditions de l’engagement des hommes dans le féminisme, les formes qu’il prend et ses enjeux pour le mouvement féministe lui-même. Ce compte-rendu a été publié initialement dans le numéro de la revue Nouvelles questions féministes « Morales sexuelles » (2016).

« Il n’y a que des hommes de droite dans la seule patrie existante sur la terre Patria », Brigitte Fontaine, Patriarcat, 1996.

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Tout ça pour une voiture ?

Ciu9Fs5WsAExhPs.jpg large Retour sur une manif mouvementée.

On entend tout et n’importe quoi en ce moment sur la journée du 18 mai, et au sujet de cette fameuse bagnole de flics. Que les journaleux de tout bords en fassent leur beurre, tant mieux ou tant pis, cela ne nous concerne plus tellement. Le souci est que certains, qui étaient paraît-il là pour les mêmes raisons que nous, contribuent à la confusion au moment où des personnes subissent la répression. Je vais donc raconter ce que j’ai vu de cette journée.

A LIRE SUR PARIS LUTTES

sinon des news sur la répression en cours sur le monde:

Voiture de police incendiée : les avocats dénoncent un dossier « vide »

Le mythe de la conception léniniste du parti ou Qu’ont-ils fait à Que faire ?

Détachement d’intellectuels, élitiste, centraliste. Le parti léniniste est taxé de tous les maux que le stalinisme a fait peser sur le mouvement ouvrier. Dans ce texte de 1990, Hal Draper revient sur le mythe qui entoure la conception léniniste du parti et notamment sur Que faire ?, en ayant à coeur de souligner le dynamisme de la pensée de Lénine. Draper nous invite alors à un retour au texte pour nous montrer que Lénine n’avait en rien cherché à construire une secte semblable aux groupuscules actuels. Il a construit un pôle révolutionnaire au sein d’un parti ouvrier large, dont le degré de discipline devait varier avec la conjoncture. Draper permet ainsi de relire les débats classiques sur l’organisation avec un regard neuf, qui peut nourrir un travail de recomposition politique encore à l’ordre du jour.

A LIRE SUR REVUEPERIODE